Dans une campagne militaire sans précédent qui a envoyé des ondes de joie et en même temps de peur à travers le paysage mondial, l’attaque de missiles du 13 avril de l’Iran contre des cibles militaires au cœur du territoire israélien a des implications destinées à changer à jamais les calculs concernant la puissance de dissuasion de l’Iran et aussi sur les dynamiques politiques du Moyen-Orient, en particulier dans le contexte des efforts américains entourant la normalisation des relations entre les cheikhdoms arabes et le régime israélien. En représailles à l’attaque terroriste israélienne ayant frappé le consulat iranien à Damas il y a près de deux semaines, Téhéran a lancé des centaines de missiles balistiques et de drones, non seulement pour venger le sang de sept de ses hauts responsables militaires, mais aussi pour dissiper le doute concernant l’érosion alléguée de sa capacité dissuasive.
La riposte de Téhéran : Redéfinition des lignes rouges
Les conséquences des attaques de missiles iraniens, selon les observateurs, signalent clairement une riposte plus large face à toute action hostile contre les intérêts nationaux iraniens. À l’échelle internationale, les conséquences des attaques de missiles iraniens le positionnent comme une force redoutable capable de répondre à toute forme d’agression externe. Ainsi, la guerre froide de longue date s’étendant sur 45 ans entre l’Iran et le régime israélien a désormais redéfini ses lignes rouges, mettant en lumière plus clairement le déclin de l’hégémonie américaine dans la région. Alors que la dissuasion militaire d’Israël s’affaiblit et sa dépendance aux systèmes de défense antimissile américains devient de plus en plus apparente, les capacités militaires de Téhéran sont mises à l’épreuve ultime en réponse aux attaques terroristes israéliennes contre les missions diplomatiques à Damas. Parallèlement, le soutien à l’Iran parmi les Palestiniens, les Arabes et les musulmans a considérablement augmenté, renforçant davantage le poids de l’Iran dans le monde. De plus, les frappes de représailles iraniennes contre le régime israélien, ciblant l’aéroport abritant des F-35 israéliens situé dans le désert du Néguev, ont eu des conséquences catastrophiques sur les capacités de la dorce aérienne sioniste, seule composante de son armée qui fonctionne encore.
La fureur iranienne déchaînée : Où va l’Économie Mondiale ?
Après la réponse dévastatrice de l’Iran, le marché mondial de l’énergie a connu des fluctuations dramatiques. Le prix du pétrole de la mer du Nord Brent a augmenté de 71 cents pour atteindre 90,45 dollars le baril, tandis que le pétrole américain a augmenté de 0,75 %, se négociant à 85,66 dollars le baril. Les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis octobre, avec des contrats à terme en hausse de 2,6 % pour atteindre 92 dollars le baril, marquant une augmentation de 19 % pour l’année. Notamment, le prix de l’or a grimpé au-dessus de 2 400 dollars l’once, atteignant un nouveau sommet. Les conséquences des attaques de missiles iraniens contre le régime israélien se sont étendues au-delà des marchés traditionnels pour impacter les monnaies numériques, soulignant l’interconnexion complexe des systèmes financiers mondiaux. Les experts financiers à Londres estiment que les conséquences économiques de la première vague de frappes de drones et de missiles iraniens contre Israël ont entraîné des pertes d’environ cent millions de dollars, soulignant les coûts terribles de la politique guerrière israélienne et du soutien de l’Occident à un régime d’apartheid.
Au milieu de ces développements en cours, Israël se retrouve de plus en plus isolé sur la scène internationale, alors même que la Turquie a annoncé sa décision d’imposer un embargo sur les biens à l’encontre d’Israël, signalant un changement dans les alliances régionales.
Israël en crise : Une chute inévitable ?
Après la fulgurante riposte hybride de la République islamique d’Iran contre Israël qui fait date dans l’histoire des guerres modernes un tableau complexe de scénarios potentiels se dessine. Israël est-il capable d’y répondre? La réponse est claire: non dans la mesure où le soir du 13 avril, quelques 10 pays ont appuyé militairement la DCA israélienne pour qu’elle puisse contrer l’offensive iraniennes mais que cette coalition a lamentablement échoué. La réticence des États-Unis à participer de manière agressive contre l’Iran alors que les élections présidentielles en novembre approchent, et la fermeture des espaces aériens des pays arabes et de la Turquie aux possibles frappes aériennes israéliennes contre l’Iran renvoient d’ailleurs à cette défaite et réduisent la portée des options militaires viables pour Tel Aviv. A ceci s’ajoute l’éventail de contraintes financières, géographiques, humaines et politiques auxquelles le régime israélien est confronté, et quk fait qu’une escalade unilatérale avec l’Iran se présente comme un défi insurmontable. En d’autres termes, les limitations intrinsèques au régime israélien combiné aux criantes limites des capacités militaires de ses alliés l’ont rendu incapable de supporter indépendamment les difficultés logistiques d’un engagement militaire avec l’Iran, la principale puissance balistique et de drone au Moyen-Orient. Par conséquent, un changement stratégique est apparu qui a montré aux Américains et aux Israéliens qu’ils ne peuvent plus mettre en péril la paix et la sécurité internationales. Alors, quelle est la seule solution qui reste à Israël ? En s’appuyant sur les récits historiques de victimisation, les dirigeants israéliens, y compris le Premier ministre Netanyahu, chercheront sans doute à galvaniser les communautés juives nationales et mondiales contre la possibilité de la fin imminente de l’occupation d’Israël. Reconnaissant la vulnérabilité de l’infrastructure de défense aérienne face au massive arsenal ballistique iranien, Netanyahu et les responsables militaires et du renseignement israéliens ont confronté une réalité très sombre. Au bout de sept mois de bataille à Gaza, le régime israélien est au bord d’un effondrement social et militaire total, tandis que les missiles balistiques de l’Iran sont désormais non plus une menace mais un danger existentiel qui pourrait mettre fin une fois pour toutes à l’occupation sioniste de la Palestine.
Conclusion
Les conséquences de l’historique frappe aux drones et missiles iraniens mettent en évidence les effets dévastateurs des politiques de déstabilisation menées par la Maison Blanche, effets qui se retournent désormais contre les Américains. L’offensive iranienne lancée depuis les territoires iraniens contre Israël à l’aide des engins d’une redoutable précision qui ont pénétré le bouclier anti missile Israël/US/OTAN a changé la face du Moyen Orient. L’entité israélienne, longtemps passée pour invulnérable, s’est manifesée dans un extrême dénument, incapable de se défendre même en présence d’une défense pluri-couches qu’ assuraient l’aviation américaine, européenne et celles de leurs accolytes arabes.