Dans un revirement surprenant, l’armée israélienne se retrouve contrainte de recourir à une approche trompeuse à la suite de l’Opération Tempête d’Al-Aqsa. Cherchant à changer leur image d'”oppresseur” en “opprimé”, les responsables israéliens ont lancé une vaste campagne de propagande médiatique. Au cœur de leur stratégie se trouve l’insinuation selon laquelle les combattants de la résistance palestinienne ont délibérément pris pour cible des femmes et des enfants. En créant une atmosphère médiatique qui les présente comme des victimes, les autorités israéliennes espèrent obtenir un soutien accru des capitales ooccidentalespour leur campagne d’atrocités contre la nation palestinienne.
Dans ce cadre, les responsables israéliens se sont concentrés sur le mot-clé “attaque du Hamas contre les femmes et les enfants”. Cependant, le mouvement du Hamas a catégoriquement nié les fausses accusations propagées par les médias occidentaux, les qualifiant de fabrications orchestrées par l’axe médiatique israélo-occidental. De plus, des journalistes israéliens qui ont visité les lieux des récents affrontements près de la bande de Gaza ont attesté de l’absence de toute preuve corroborant les allégations de “décapitation d’enfants israéliens par le Hamas”.
Malgré cela, les autorités israéliennes persistent dans leurs affirmations selon lesquelles plus de 300 enfants et 200 femmes ont péri lors d’attaques contre des colonies israéliennes illégales ces derniers jours. De telles statistiques ne font que mettre en évidence la duplicité et les tactiques de désinformation employées par le régime israélien.
Au milieu de ce paysage médiatique en évolution, le changement de stratégie du régime israélien est remarquable. Lorsque le régime se sent en position de force, il publie sans vergogne des images de ses crimes, se vantant de sa puissance militaire et de sa domination. Cela était évident lors du tristement célèbre massacre de Deir Yassin en 1948, où des escadrons de la mort israéliens exécutaient froidement des hommes sous les yeux de leurs familles et les enfants en présence de leurs mères, revendiquant ces actes odieux en tant que trophées.
Certains villageois arabes ont été délibérément épargnés, servant de témoins pour propager les détails horrifiants de l’atrocité. Cette manœuvre calculée visait à instiller la peur chez les villageois, les contraignant à abandonner leurs foyers et leurs terres ancestrales au profit de l’occupation israélienne.
Cependant, le passage à la mise en avant des “crimes contre les femmes et les enfants juifs” indique la vulnérabilité même du régime israélien. Ce changement marque un tournant dans les équations militaires, favorisant la résistance palestinienne tout en soulignant l’état précaire du régime.
Il convient de noter que cette tactique médiatique chère aux occupants israéliens découle de leur forte conviction selon laquelle les Palestiniens sont dépourvus du droit à la vie, les considérant comme des sous-humains et de simples esclaves de la domination israélienne.
Il est crucial de reconnaître que la philosophie sioniste repose sur l’idée que le monde entier devrait servir leurs intérêts. Cette approche est clairement visible dans les images documentées montrant les crimes de guerre israéliens des années 1960 et 1970, qui mettent en évidence le racisme absolu ancré dans l’idéologie de l’armée israélienne. Des décennies d’occupation n’ont fait que générer meurtres et crimes, affectant de manière disproportionnée les femmes et les enfants palestiniens. Les actes génocidaires observés lors des massacres de Qana, Sabra et Shatila sont de sombres rappels de la nature criminelle et raciste sous-jacente au régime israélien.