En invitant des caricaturistes, le magazine raciste Charlie Hebdo, qui a depuis longtemps provoqué la controverse en raison de son islamophobie, a récemment organisé un concours international pour insulter le Guide Suprême de la République islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, suscitant l’indignation de politiciens, d’artistes et de croyants du monde entier.
Condamné par la société française elle-même, Charlie Hebdo est connu non seulement pour son islamophobie mais aussi pour ses obscénités et ses dessins indécents.
À cet égard, en participant à une campagne international, #OurLeader, la communauté musulmane de Mumbai a réaffirmé son allégeance au Guide Suprême de la Révolution islamique iranienne.
En outre, à Kargil, situé dans le Jammu-et-Cachemire sous contrôle indien, les musulmans ont été descendus dans les rues après la prière du vendredi pour manifester contre les caricatures blasphématoires de Charlie Hebdo. Ils ont également montré leur soutien à l’Ayatollah Khamenei.
Il y a sept ans, la décision imprudente de Charlie Hebdo de publier une caricature du Prophète Mahomet (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) a suscité de l’indignation dans le monde musulman.
Aujourd’hui, en publiant de caricatures blasphématoires ciblant l’Ayatollah Khamenei, vénéré par des millions de personnes à travers le monde, tous les observateurs en France s’accordent à dire que les caricatures offensantes de Charlie Hebdo ne représentent ni l’humour ni la liberté d’expression, mais une haine profonde contre les Musulmans, un groupe marginalisé, ciblé, et largement appauvri en France.
Tout le monde a vu comment, pendant la course à la présidentielle de 2022, Macron a séduit les racistes et le mouvement d’extrême droite dirigé par Marine Le Pen en lançant les attaques les plus dures possibles contre les Musulmans. De même, pour se présenter comme un champion de la liberté, il a constamment soutenu des publications telles que Charlie Hebdo.
Malgré les nombreuses mises en garde des sociologues français sur la montée d’un conflit social sous-jacent, Macron a toujours continué de gagner les voix des racistes.
En septembre 2020, le Guide Suprême de la Révolution islamique a qualifié l’instrumentalisation de la liberté d’expression par Macron pour refuser de condamner la décision de Charlie Hebdo de republier des caricatures haineuses de “rejetée, trompeuse et démagogique”.
En France la “liberté d’expression” est définie avec une attitude sélective et elle est utilisée pour une démagogie. Par exemple le magazine Charlie Hebdo a été temporairement fermé en 1961 pour avoir insulté ce que l’on appelait les valeurs nationales françaises.
Après la mort du Général Charles de Gaulle, le magazine s’est moqué de lui en 1970 et a de nouveau été fermé. Selon le “Daily Telegraph”, en janvier 2009, Maurice Sinet, dessinateur politique à Charlie Hebdo depuis vingt ans, a été limogé en 2009 pour ses dessins supposément antisémites qui se moquaient de la relation du fils de l’ex-président Sarkozy avec une riche dame juive.
Selon la “Loi Gayssot”, il est interdit à la presse, aux particuliers et même aux universitaires de remettre en cause l’Holocauste. Un exemple célèbre de cette version française discriminatoire de la liberté d’expression se trouve dans le cas de l’humoriste Dieudonné M’bala. En 2015, il a été arrêté pour ses commentaires soi-disant antisémites considérés comme des discours de haine.
Louis-Ferdinand Detouch, surnommé Céline, est un romancier de renom qui a été salué par la communauté littéraire en 1932 pour avoir écrit le roman “voyage au bout de la nuit”. Après avoir gagné en popularité, Céline a été accusé d’être un traître et ses livres ont été renvoyés en France pour avoir prétendument exprimé des idées antisémites dans l’un de ses écrits, appelant à l’expulsion des Juifs français.
Après sa mort, les Éditions Gallimard à Paris se sont portées volontaires, en décembre 2017, pour rééditer les écrits de Céline, qui faisaient partie de l’identité littéraire française, mais se sont heurtées à l’opposition du gouvernement français.
Dès lors, la question s’est posée parmi les intellectuels français de savoir si l’interdiction de diffuser de telles pensées en public, restreint la liberté d’expression. Ces dernières années, les tentatives de réédition des écrits de Céline ont également alimenté les débats sur les limites de la liberté d’expression en France.
Maintenant, si nous repensons à ce que fait Charlie Hebdo, nous comprendrons mieux les paroles de l’Ayatollah Khamenei, qui a qualifié la défense de la liberté d’expression de Macron de rien de plus qu’un geste malhonnête.