Le président français Emmanuel Macron a fait son voyage de plusieurs jours sur le continent africain en fanfare : Juste avant son départ pour le Gabon, Macron a évoqué un changement dans la politique africaine de la France. S’exprimant à l’Élysée, il a esquissé une future posture envers l’Afrique qui devrait être marquée non pas par une présence militaire, mais par l’humilité. Macron a déclaré que la France devait faire preuve d’une « profonde humilité » en Afrique. Cela passe par la « réduction sensible » de sa présence militaire en Afrique, qui doit être mise en œuvre dans les prochains mois. Cette « réorganisation » n’est pas un repli, a souligné Macron. Le président français se rendra en Angola, en République du Congo et en République démocratique du Congo, après sa visite au Gabon. Il a également annoncé qu’il prévoyait d’intensifier les relations économiques.
Au début de son mandat, Macron avait déjà annoncé un nouveau tournant dans la politique africaine de la France : Dans un discours largement débattu devant des étudiants au Burkina Faso fin 2017, il avait appelé à sortir de la « Francafrique », l’influence néocoloniale de la France dans les anciennes colonies françaises en Afrique. Macron a fait référence à ce discours, et les analystes ont établi des parallèles similaires. Le point de vue de Macron était en effet de mettre l’accent sur plus d’humilité que par le passé..
C’est un ton très différent d’il y a six ans, lorsque Macron a prononcé son discours principal sur la politique africaine de la France à Ouagadougou. Selon lui, le nouveau discours montre que l’administration se rend compte que la France devra changer sa politique envers l’Afrique à la lumière des récents revers subis, notamment dans la région du Sahel. En plus, l’objectif principal était de placer les bases militaires françaises sur le continent africain sous une plus grande influence africaine. À l’avenir, les bases militaires devraient être gérées en coopération avec les forces locales, ou converties en académies militaires. Plus récemment, le nombre de forces françaises sur le continent africain est passé de 5 000 à 3 000 individus.
En réalité, l’idée de convertir des bases en académies militaires n’est pas si nouvelle. Cette approche rappelle fortement la politique menée par la France à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Même au début de la crise sahélienne, il y a plus de dix ans, les armées africaines étaient dans un état qui aurait dû inciter à reconsidérer cette forme de formation. Cela ne s’est pas produit. Il était devenu évident, selon elle, que les concepts de sécurité importés, qu’ils soient français, multilatéraux ou russes, étaient totalement inadaptés pour faire face aux conflits en Afrique.
Un autre voyage de Macron en Afrique s’est déroulé en octobre 2021, où il a visité plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Ce voyage avait pour but de renforcer les relations commerciales et économiques entre la France et ces pays africains. Les répercussions de ce voyage ont été diverses. D’une part, certains observateurs ont salué la volonté de Macron de renforcer les liens économiques avec l’Afrique, en soulignant que cela pourrait stimuler la croissance économique de ces pays et contribuer à leur développement. D’autre part, il y a eu des critiques, notamment de la part de certains groupes de la société civile africaine, qui ont accusé Macron de continuer la politique néocoloniale de la France en Afrique, en cherchant à maintenir son influence économique et politique dans la région. Certains ont également reproché à Macron de ne pas avoir abordé certaines questions importantes telles que la dette africaine, les droits de l’homme ou encore la gestion de la pandémie de COVID-19. Le voyage d’Emmanuel Macron en Afrique a enfin suscité des réactions contrastées, reflétant les opinions divergentes sur les relations entre la France et les pays africains et les enjeux liés au développement économique et politique de l’Afrique.
Ce voyage a été présenté comme une « tournée économique » visant à renforcer les relations commerciales entre la France et les pays africains. Pendant sa visite, Macron a signé plusieurs accords économiques avec les gouvernements locaux et rencontré des dirigeants d’entreprises françaises et africaines pour discuter de partenariats économiques. Le voyage de Macron a également été l’occasion de discuter de questions de sécurité et de stabilité régionales, notamment la lutte contre le terrorisme et l’instabilité politique dans la région du Sahel. Les critiques ont reproché à Macron de ne pas avoir abordé suffisamment les questions de la dette africaine et de la gestion de la pandémie de COVID-19. Certains ont également critiqué le discours de Macron, qui a été perçu comme paternaliste et ne reflétant pas suffisamment les réalités africaines.
En réponse aux critiques, Macron a défendu sa politique africaine en soulignant que la France cherchait à être un partenaire économique et politique pour les pays africains, plutôt qu’un patron néocolonial. Le voyage de Macron a également été marqué par des manifestations contre la présence française en Afrique et la politique de la France dans la région, notamment en ce qui concerne les questions de sécurité et d’immigration. Le voyage d’Emmanuel Macron en Afrique a également été un sujet de débat important, mettant en lumière les enjeux complexes liés aux relations entre la France et les pays africains, ainsi que les défis liés au développement économique et politique de la région.
En effet, la perception de l’enthousiasme populaire envers Emmanuel Macron en Afrique dépend de divers facteurs, tels que les politiques et les actions menées par la France envers les pays africains, ainsi que les relations entre les dirigeants français et africains. Il est possible que certains groupes en Afrique aient des opinions divergentes sur la visite d’Emmanuel Macron ou la politique de la France envers le continent africain.
Une autre tournée d’Emmanuel Macron en Afrique, qui a eu lieu en novembre 2017, avait pour but de renforcer les liens entre la France et les pays africains, ainsi que de discuter des défis et des opportunités auxquels la région est confrontée. La visite comprenait des arrêts au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Pendant sa visite, Emmanuel Macron a prononcé plusieurs discours dans lesquels il a évoqué des sujets tels que la coopération économique, la sécurité, l’éducation et la culture. Il a également rencontré des dirigeants africains, des entrepreneurs et des étudiants, et a participé à des événements culturels et sportifs. La tournée d’Emmanuel Macron en Afrique a été largement commentée et a suscité des réactions diverses. Certains ont salué la visite comme un pas positif vers le renforcement des relations franco-africaines, tandis que d’autres l’ont critiquée pour perpétuer les liens néocoloniaux entre la France et l’Afrique.
La tournée d’Emmanuel Macron en Afrique a également suscité des réactions concernant les politiques de la France envers les pays africains, en particulier en ce qui concerne les relations économiques et la question de la dette. Certains critiques ont affirmé que la France continue de traiter les pays africains comme des colonies économiques, en les exploitant pour leurs matières premières et en leur imposant des accords commerciaux inéquitables. D’autres ont noté que la France avait une responsabilité historique envers l’Afrique en raison de son passé colonial, et que la visite d’Emmanuel Macron était un moyen de renforcer la coopération et de travailler à une relation plus équilibrée. Pendant sa visite, Emmanuel Macron a également abordé la question de la dette africaine, en appelant à une réforme du système de dette pour aider les pays africains à se développer économiquement. Il a également annoncé un plan pour renforcer l’éducation en Afrique, en particulier pour les jeunes filles. En fin de compte, la tournée d’Emmanuel Macron en Afrique a été considérée comme un effort pour renforcer les relations entre la France et les pays africains, tout en abordant les préoccupations et les défis qui sont au cœur de ces relations. Cependant, les réactions ont été mitigées et reflètent la complexité des relations franco-africaines.
En plus des questions économiques et de la dette, la visite d’Emmanuel Macron en Afrique a également abordé des questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Dans certains pays africains, en particulier dans la région du Sahel, les groupes terroristes ont accru leur présence et leur influence, menaçant la sécurité régionale et internationale. Pendant sa visite, Emmanuel Macron a souligné l’importance de la coopération en matière de sécurité entre la France et les pays africains, notamment en soutenant les efforts de lutte contre les groupes terroristes. Il a également appelé à une approche plus globale de la sécurité, qui prend en compte les défis économiques, politiques et sociaux qui sous-tendent la menace terroriste. La tournée d’Emmanuel Macron en Afrique a également abordé des questions liées à l’immigration et à la migration.
L’Europe a été confrontée à une crise migratoire ces dernières années, avec des millions de personnes fuyant la violence, la pauvreté et les conflits dans des pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Pendant sa visite, Emmanuel Macron a appelé à une approche plus globale de l’immigration, qui prend en compte les causes profondes de l’immigration et qui soutient les pays d’origine à renforcer leur développement économique et leur stabilité politique. Il a également appelé à une coopération internationale plus étroite pour faire face aux défis liés à l’immigration, y compris en renforçant les mécanismes de coopération régionale. En résumé, la tournée d’Emmanuel Macron en Afrique a abordé un large éventail de questions politiques, économiques, sociales et de sécurité, reflétant la complexité des relations entre la France et les pays africains. La visite a suscité des réactions mitigées, avec des critiques qui ont souligné la nécessité d’une relation plus équilibrée et d’une approche plus holistique des questions africaines.