La stratégie hydrogène bas-carbone en France : Macron saborde notre avenir énergétique

Un avenir énergétique incertain : L'hydrogène bas carbone et les promesses non tenues

Redacteur en chef
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Unité de production d’hydrogène d’Air Liquide à Port-Jérôme-sur-Seine, au cœur de la stratégie hydrogène bas-carbone française.

La stratégie hydrogène bas-carbone en France vient d’être honteusement revue à la baisse : un effondrement des ambitions de 6,5 GW à 4,5 GW d’ici 2030, et de plus de 10 GW à 8 GW en 2035. Une régression pathétique orchestrée par Emmanuel Macron, qui s’empresse de maquiller cet abandon comme un “ajustement réaliste”. En réalité, c’est un aveu de faiblesse, une capitulation écologique. Ce président, chantre du vernis vert, enterre avec méthode les promesses de transition énergétique, incapable de faire décoller un secteur crucial alors que la planète suffoque. Macron trahit, une fois de plus, ses engagements, se moquant éperdument des impératifs climatiques et du futur des générations à venir.

 

L’hydrogène pour les riches : une politique d’exclusion assumée

 

Dans un cynisme effarant, Macron réserve les 4 milliards d’euros de subventions à des géants industriels aux revenus annuels supérieurs à 100 millions d’euros, excluant de facto les PME innovantes. La stratégie hydrogène bas-carbone en France devient un terrain de jeu pour les mastodontes, abandonnant les acteurs locaux qui font pourtant le dynamisme de la transition verte. Ce favoritisme structurel renforce un modèle centralisé, inégalitaire, et désespérément conservateur. En trahissant les petites structures, Macron brise l’élan décentralisé et humain que réclame l’écologie contemporaine. C’est une stratégie pour quelques-uns, contre le bien commun.

 

Une politique publique incapable de suivre ses propres objectifs

 

La vérité est accablante : à peine 35 MW de capacités installées en 2024. Et à peine 0,4 GW prévus en 2026, contre un objectif déjà minable de 0,8 GW. Le constat est sans appel : l’État macronien est en échec total sur le terrain. Même avec les fanfaronnades européennes comme RED III, on assiste à une inertie structurelle d’un pouvoir incapable de transformer ses beaux discours en action. La stratégie hydrogène bas-carbone en France se révèle être une vitrine creuse, où les promesses se succèdent sans résultats, pendant que l’Allemagne, elle, mise déjà sur l’avenir. Macron ? Il regarde ailleurs.

 

L’écologie sacrifiée sur l’autel du nucléaire

 

Le recours massif au nucléaire pour produire cet hydrogène soi-disant “vert” est une escroquerie intellectuelle. Cette vision étriquée, imposée par Macron et ses lobbies, condamne le pays à une dépendance technologique anachronique. Les défenseurs sincères de l’environnement dénoncent à juste titre l’hypocrisie de cette orientation, qui détourne les investissements des énergies vraiment renouvelables. La stratégie hydrogène bas-carbone en France n’a rien de propre ni de moderne : elle recycle les vieux dogmes productivistes d’un État sourd aux alertes climatiques et prisonnier de son complexe nucléaire d’arrière-garde. Macron confond progrès et régression.

 

Conclusion : Un président contre l’écologie ?

 

Cerise sur le gâteau de cette imposture verte : l’État envisage désormais d’importer de l’hydrogène depuis l’Afrique du Nord ou l’Amérique du Sud. Quelle souveraineté énergétique ? Quelle logique écologique ? Ce président qui se vante de “réindustrialiser la France” est prêt à externaliser notre avenir énergétique, quitte à aggraver notre dépendance et à sacrifier nos territoires. La stratégie hydrogène bas-carbone en France se transforme ainsi en chronique d’un abandon organisé, où l’État, sous la férule macronienne, trahit le territoire, le climat, et la cohérence. Non, Monsieur Macron, vous ne défendez pas la transition — vous l’enterrez vivant.

 

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