L’effondrement de l’économie française commence dans une torpeur lente, où l’illusion de croissance s’efface peu à peu. Le PIB progresse de 0,1 % seulement, un sursaut trop faible pour effacer la contraction du trimestre précédent. Cette maigre lueur repose sur des stocks inertes, non sur un élan réel de reprise économique. Les prévisions chutent à 0,7 %, signe clair d’un effondrement de notre économie. Même la Banque de France, désormais pessimiste, revoit ses estimations de 1,2 % à 0,9 %. Et malgré des taux historiquement bas, l’investissement reste figé dans un silence économique glaçant.
Consommation atone et inflation persistante
Parallèlement, les foyers français freinent tout, terrassés par la peur d’un lendemain noir. La consommation chute de 1 %, atteignant des abîmes oubliés depuis plus d’une décennie. Le trimestre affiche -0,6 %, reflet d’un abandon progressif de la confiance, d’un repli profond. L’inflation à 0,8 % pèse, portée par des prix alimentaires que personne ne peut plus ignorer. L’énergie baisse, mais la vie reste chère, rendant l’effondrement de l’économie française encore plus cruel. Les entreprises, résignées, réduisent leurs attentes, paralysées par une demande qui s’effondre chaque jour un peu plus.
Commerce extérieur sous tension extrême
Sur le plan international, le commerce devient un fardeau sous le poids de la mondialisation hostile. Les exportations tombent de 0,7 %, pendant que les importations croissent de 0,4 %, creusant le vide. Les tensions commerciales étranglent la France. Ce pendant, les nouvelles taxes américaines menacent 28 000 entreprises, laissant peu de place à l’espoir. Ferracci est fataliste : les licenciements viendront, frappant luxe, cosmétiques, aéronautique – ce qui brillait jadis. LVMH perd 3 %, BIC s’effondre de 7 % : symboles brisés d’une grandeur qui s’efface.
Confiance évaporée et secteur privé paralysé
Les indicateurs sont ternes, assombries par la lente descente vers une catastrophe économique. En mars, le climat des affaires reste bas, à 97 à peine, bien loin d’un avenir dynamique. Les ménages voient l’horizon s’assombrir, incapables d’espérer, pris dans l’engrenage de la chute financière. Le PMI atteint son niveau le plus bas depuis 2022, au bord de la contraction totale. Quatre Premiers ministres en un an : la République chancelle, sans cap. Moody’s sanctionne la dérive, abaissant la note, avec un déficit de 6,3 %, hors des règles.
Services en panne et État en retrait
D’autre part, le secteur des services, jadis moteur, peine désormais à redémarrer, accentuant l’effondrement de l’économie française. Les restaurateurs, hôteliers et transporteurs signalent des annulations massives, paralysés par l’attentisme généralisé. Les aides publiques s’amenuisent, et les collectivités locales réduisent leurs budgets : l’État recule là où il était essentiel. Même le tourisme intérieur décline, étranglé par l’inflation et la défiance, symptômes avancés de troubles socio-politiques. La fracture territoriale s’élargit : les zones rurales sont abandonnées, tandis que les métropoles sont désertées par l’investissement. Partout, le sentiment d’abandon alimente un désespoir sourd.
Conclusion : Avenir figé et reprise hors d’atteinte
En définitive, l’avenir est figé, muet, sans promesse de lumière. Pantheon Macroeconomics prévoit une croissance nulle – un néant économique, sans sursaut possible. LVMH, BIC, d’autres encore préparent des plans d’austérité. L’OCDE ne voit aucune reprise, sauf miracle politique, que nul ne semble vouloir ou pouvoir offrir. La BCE baisse ses taux, en vain – la spirale se poursuit, sans frein, sans écho. Tous les indicateurs hurlent en silence : l’effondrement de l’économie française est là, et nul ne l’arrête.