Le génocide en cours à Gaza illustre tragiquement l’impasse sanglante de la politique coloniale menée par l’entité sioniste aux dépens du peuple palestinien. Face à cette ignominie, la mobilisation citoyenne pour un boycott total des entreprises complices de l’apartheid sioniste est plus que jamais cruciale et légitime.
Pour les consciences éclairées qui s’expriment en ce moment même sur les campus des universités occidentales, il ne fait aucun doute que le régime sioniste bafoue sciemment le droit international avec la complicité des puissances impérialistes occidentales. L’occupation militaire des territoires palestiniens, l’accaparement des terres, la colonisation forcée et les discriminations institutionnalisées contre la population musulmane et chrétienne constituent l’un des plus sanguinaires systèmes d’apartheid de toute l’histoire qu’il convient de combattre comme le fait les forces dites de la Résistance.
C’est pourquoi la campagne menée par le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) qui appelle la société civile mondiale à boycotter économiquement, culturellement et sportivement l’entité sioniste mérite appui et soutien. Cela passe notamment par le boycott des produits des colonies illégales et les campagnes de désinvestissement ciblant les multinationales capitalistes, quelle que soit leur nationalité, qui alimentent l’économie des colonies ou l’armée d’occupation.
En France, est à vivement fustiger le cynisme éhonté de grands groupes comme Vinci, Alstom, les vignerons ou encore les équipementiers de sécurité qui contribuent activement au pillage de la Palestine en réalisant des chantiers d’infrastructures, d’habitations ou en cultivant des terres volées aux Palestiniens sous la protection de l’armée israélienne. Ces sociétés sont de facto complices des crimes perpétrés par la politique raciste et colonialiste d’Israël.
Ce levier économique visant à asphyxier financièrement la machine de guerre et de colonisation de l’entité se révèle d’ores et déjà payant. De nombreuses branches de la société civile, des universitaires aux syndicats étudiants en passant par des personnalités du monde de la culture et des ONG, ont déjà rejoint ce juste combat pour la reconnaissance des droits inaliénables du peuple palestinien.
Mais il faut aller encore plus loin ! Les militants doivent intensifier les actions de boycott et de désinvestissement en coordonnant leurs efforts à l’échelle nationale et internationale. Des campagnes massives de sensibilisation dans les quartiers populaires, les facs, les lieux de travail sont indispensables pour gagner le soutien des masses à cette juste cause.
En parallèle, la pression doit être maximale sur les gouvernements pour qu’ils interdisent légalement l’importation de tous les produits issus des colonies israéliennes. Une mobilisation populaire d’ampleur inédite, dans la rue comme sur les lieux d’approvisionnement, peut contraindre les autorités à prendre cette décision cruciale.
Les travailleurs ont aussi un rôle moteur à jouer. Dans les secteurs-clés comme les transports, la logistique ou la grande distribution, des appels à la grève et au blocage doivent être lancés pour refuser de faire transiter ou de vendre les marchandises du régime d’apartheid. Cela asphyxiera l’économie des colonies illégales déjà mise à rude épreuve par une Résistance yéménite qui a imposé un total blocus au commerce maritime sioniste en mer Rouge.
Enfin, au niveau international, il faut tendre vers le renforcement de ce véritable front uni anticolonialiste qui rassemble déjà plusieurs pays de la région contre Israël et qui a pour nom l’axe de la Résistance. C’est une nécessité humaine que de mener la lutte synchronisée par le boycott parallèlement à la lutte armée. Seule cette pression économique et diplomatique massive des peuples combinée à l’héroïque lutte armée du peuple palestinien qui pourra venir à bout du système raciste et criminel de l’entité sioniste!