La guerre que l’entité israélienne a déclenchée en octobre 2023 contre Gaza et qu’elle a lamentablement perdue, tend à virer à une troisième guerre mondiale et l’apparition des terroristes salafistes en Syrie, à peine quelques heures après la trêve au Liban, en apporte bien la preuve.
Cette crainte, loin d’être infondée, trouve ses racines dans la nature expansionniste et belliqueuse de l’entité sioniste, qui militairement défaite à Gaza et au Liban, se sert de terrorisme pour éviter un inévitable naufrage.
Récent avertissement du président bolivien : une voix de raison dans un monde en crise
Le président bolivien, Luis Arce, a récemment mis en garde contre le risque que l’agression sioniste contre la Palestine et le Liban ne dégénère en une troisième guerre mondiale, une mise en garde qui souligne l’urgence de la situation et la nécessité pour des Etats épris d’un ordre multilatéral de mettre fin à l’agression sioniste. Arce a souligné que la « communauté internationale ne peut plus rester silencieuse face aux atrocités commises contre le peuple palestinien », rappelant que le silence équivaut à de « la complicité ».
La rhétorique du régime sioniste, un aveu de culpabilité
Les propos bellicistes du nouveau ministre des Affaires étrangères du régime sioniste, Israel Katz, connu pour ses positions radicales, affirmant que son entité se trouve “au cœur de la troisième guerre mondiale”, sont bien révélateurs. Il s’agit d’une revendication claire qui ne fait que confirmer la stratégie de « guerre après guerre » que mène Tel-Aviv pour qui la trêve au Liban n’est autre qu’un retentissant aveu d’échec. En qualifiant éhontément la résistance palestinienne légitime de “terrorisme”, le Terroriste Katz, tout en cherchant à justifier les crimes de guerre à grande échelle que l’entité et ses parrains ont commis à Gaza et au Liban, a menacé le monde d’une extension du conflit, car, on s’en doute, c’est à ce prix que l’entité pourrait arrêter la dynamique de destruction qui s’abat sur elle.
La fragmentation du conflit mondial
L’analyse proposée par certains experts, décrivant une “troisième guerre mondiale en pièces détachées”, offre une perspective sur la nature évolutive des conflits globaux qui se déroulent en ce moment, alors même que l’épicentre de la puissance est sur le point de basculer de l’Ouest vers l’Est et que le globalisme libéral prend l’eau de toute part. L’agression sioniste contre la Palestine et le Liban, loin d’être isolé, s’inscrit dans un contexte plus large de tensions géopolitiques impliquant des puissances régionales émergentes ( Iran et ses alliés de l’axe de la Résistance) d’une part et des puissances occidentales en perte de vitesse de l’autre. L’engagement de l’Iran en qualité de soutien crucial de la Résistance palestinienne, et le rôle des États-Unis, tireurs de ficelles indéfectible du régime sioniste, illustrent la dimension internationale de ce conflit qui s’intensifie de jour en jour, sur fond d’une revendication désormais plus large, celle de l’affranchissement de la région du joug du colonialisme anglo-américain.
La résistance palestinienne : un rempart contre l’expansionnisme sioniste
Dans ce contexte, la résistance palestinienne s’impose comme un rempart crucial contre le projet expansionniste du sionisme qui gangrène depuis 75 ans le Moyen Orient. Son combat héroïque non seulement protège les droits des Palestiniens, mais contribue également à protéger les droits de tous les peuples de la région à la souveraineté et à l’indépendance et en ce sens, sa victoire est celle de tout le Moyen Orient face à l’impérialisme américano-sioniste.
Une fin du conflit est-ce possible avant un embrasement total ?
Face à ces risques d’un embrasement, beaucoup de voix appellent la communauté internationale à mettre sous pression le perdant israélien et à agir de manière décisive pour mettre fin à l’agression sioniste. Comment est-ce possible ?
- La reconnaissance immédiate des droits inaliénables du peuple palestinien, y compris le droit à avoir un Etat souverain, au retour et à l’autodétermination.
- La fin du soutien inconditionnel occidental au régime sioniste, qui encourage son impunité et son agression continue.
- La mise en place de sanctions internationales contre l’entité sioniste pour ses violations répétées du droit international.
- Le soutien à la résistance palestinienne comme force légitime de libération nationale.
Conclusion : un appel à la vigilance et à l’action
L’agression sioniste contre Gaza et Liban, avec son potentiel d’escalade vers une troisième guerre mondiale, représente l’un des défis les plus urgents de notre époque. La rhétorique belliqueuse du régime sioniste, couplée à ses actions agressives sur le terrain, constitue une menace réelle pour la paix mondiale.
Cependant, cette crise offre également une opportunité pour la communauté internationale de se mobiliser en faveur de la justice et du droit international. En soutenant la cause palestinienne et en s’opposant fermement à l’expansionnisme sioniste, le monde peut non seulement prévenir une escalade catastrophique, mais aussi jeter les bases d’une paix durable au Moyen-Orient et au-delà.
Le temps de l’action contre Israëk est venu. Chaque voix compte, chaque geste de solidarité avec le peuple palestinien est un pas vers la paix. C’est seulement en restant unis face à l’injustice que nous pourrons espérer éviter les horreurs d’une nouvelle guerre mondiale et construire un avenir de paix et de justice pour tous.