Le général Qassem Soleimani occupe une place unique dans l’histoire contemporaine du Moyen-Orient. Figure emblématique de la stratégie militaire iranienne, il a joué un rôle déterminant dans les grandes transformations géopolitiques de la région au XXIᵉ siècle. Les stratégies de général Soleimani face aux États-Unis au Moyen-Orient ont été marquées par sa capacité à paralyser les États-Unis en Irak et à humilier la puissance dominante de l’époque en Afghanistan. En Syrie et en Irak, il a éradiqué les racines de la forme la plus brutale du terrorisme, devenant ainsi l’un des plus grands généraux du XXIᵉ siècle. Bien que Soleimani soit une figure militaire unique en Iran, il n’était pas simplement un « événement, il était l’un des milliers d’hommes formés à l’école de pensée de l’Imam Khomeini, ayant grandi pour éradiquer l’injustice et la tyrannie dans le monde.
Le général Soleimani incarnait les grands commandants de la guerre Irak-Iran pour une génération qui n’avait ni connu cette guerre ni ses leaders. Protégé des aléas et des épreuves, il a émergé des décennies après cette guerre pour une nouvelle fois sauver « l’humanité ». Bien qu’il soit parti, l’héritage de l’école de pensée de Khomeini continue de briller à travers ses actions, infligeant toujours des revers aux ennemis de l’Iran et de l’Islam. Personne n’aurait pu imaginer que le 7 octobre 2023, plus de quatre ans après la mort du général, l’ennemi sioniste subirait l’un des coups les plus durs de son histoire factice.
Les Stratégies de général Soleimani face aux États-Unis au Moyen-Orient ont permis d’activer plusieurs fronts contre l’ennemi sioniste au lieu de se limiter à Gaza. Avant cette guerre, personne n’aurait cru que le front du Yémen deviendrait l’une des plateformes les plus puissantes contre cet ennemi. Pourtant, Soleimani le savait bien et c’est pour cette raison qu’il a semé les graines de cette force au Yémen. Il était un homme d’innovation face aux crises, déclarant souvent : « Les opportunités présentes dans les menaces surpassent celles offertes par les occasions ordinaires. »
Dans les Stratégies de général Soleimani face aux États-Unis au Moyen-Orient, il ne mettait pas l’accent sur la création de nouveaux groupes que l’Occident qualifie trompeusement de « proxis de l’Iran », mais sur le renforcement des forces locales déjà existantes. Par exemple, il a soutenu le mouvement de la Résistance palestinienne Hamas au lieu de créer un groupe parallèle. Il croyait que les groupes locaux avaient la meilleure adaptation à leur environnement. En comprenant les réalités religieuses de la Palestine, il affirmait sans détour : « Nous n’aidons pas la Palestine pour des intérêts chiites. Si quelqu’un se déclare chiite, cela ne change rien pour nous. 99 % de la Palestine est sunnite, et pourtant nous les défendons. » La stratégie de général Soleimani dans la région a conduit à une situation où, partout où les Américains posent le pied, une résistance est déjà présente ou prête à les cibler.
Les stratégies de Général Soleimani face aux États-Unis au Moyen-Orient
Les stratégies de général Soleimani face aux États-Unis au Moyen-Orient reposait sur une conviction fondamentale : sans armes, aucune victoire en guerre n’est possible. Malgré les nombreux obstacles, il a réussi à armer la résistance au Liban et en Palestine, défiant ainsi la domination technologique et administrative de l’Occident. Les États-Unis exerçaient une surveillance rigoureuse sur les aéroports, les frontières terrestres et les réseaux électroniques, rendant tout transfert de matériel militaire extrêmement difficile. Soleimani a contourné ces barrières avec une ingéniosité qui reste largement secrète pour des raisons de sécurité.
Un exemple marquant de son rôle actif est son intervention directe dans la livraison d’armes à Gaza. Lorsque personne ne croyait cela possible, il a personnellement voyagé dans plusieurs pays pour établir des réseaux permettant d’acheminer des équipements militaires dans cette région assiégée. Sa prouesse stratégique a culminé lorsque, répondant à l’ordre du Guide suprême de fournir des armes à la Cisjordanie, il a réussi à infiltrer une zone sans cesse agressée par l’armée israélienne. Aujourd’hui, même les armes israéliennes peuvent être trouvées sur place. Soleimani a ainsi permis aux combattants qui autrefois résistaient avec des pierres et des arcs de s’équiper en roquettes et missiles, drones.
Dans la vision de Soleimani, livrer des armes à la Résistance a été une étape initiale, mais il visait un objectif plus durable : rendre la résistance autonome en matière de production. Plutôt que de se limiter à l’envoi continu d’armements, il a transmis les connaissances nécessaires pour que les groupes fabriquent eux-mêmes leurs armes. Cette autonomie a permis une résistance exceptionnelle, même en situation de blocus. Par exemple, une grande partie des armes utilisées par les forces de résistance à Gaza sont produites dans des ateliers souterrains. Au Yémen également, les stratégies de Général Soleimani face aux États-Unis au Moyen-Orient ont permis de résister à un siège impitoyable sans céder ni face à l’agression saoudienne ni face à l’ennemi sioniste.
L’une des plus grandes réalisations de Soleimani a été de connecter les différents groupes de résistance à travers le Moyen-Orient et de créer un réseau à la fois militaire et politique. Avant la guerre de Gaza, l’Occident percevait l’« Axe de la Résistance » comme une simple rhétorique. Mais cette guerre a révélé sa réalité, activant simultanément des fronts en Irak, au Liban, au Yémen et en Palestine contre les États-Unis et Israël. Grâce à cette coordination, les populations locales ont développé une conscience accrue des injustices des pillages infligés par l’Occident aux pays de la région. Elles ont compris que les crises, telles que l’implantation du sionisme en Palestine ou la montée des groupes extrémistes en Syrie, sont interconnectées et se propagent d’une région à l’autre, affectant toute la région du Moyen-Orient. Ce réseau de solidarité et de résistance, façonné par Soleimani, a excellé tout au long de 15 mois de guerre qui oppose l’entité sioniste à Gaza et continue de défier les puissances pro sionistes et de modeler les dynamiques politiques et militaires au Moyen-Orient.
La stratégie innovante de Qassem Soleimani : Un modèle de résistance agile au Moyen-Orient
En Irak, de nombreux groupes de résistance ont vu le jour avec des missions, des idéologies et des origines diverses. Certains étaient des dissidences de groupes plus anciens, nés de divergences internes. Le général Qassem Soleimani, fidèle à son approche inclusive, n’a jamais marginalisé ces factions. Au contraire, il a respecté leurs aspirations et leurs méthodes distinctes, leur offrant un espace pour se développer tout en les unissant, lorsque nécessaire, autour d’objectifs communs et d’actions coordonnées.
Ces groupes, bien que souvent composés de peu de membres, ont démontré une capacité exceptionnelle à concevoir et à exécuter des opérations tactiquement complexes, aussi bien à l’intérieur qu’au-delà de leurs frontières nationales. Leur agilité leur permet d’agir rapidement et efficacement. Les attaques régulières en Syrie et en Irak contre les forces américaines, immédiatement après l’opération « Tempête d’al-Aqsa », témoignent de cette capacité.
Les actions de Soleimani échappaient souvent aux normes militaires conventionnelles. Les stratégies de général Soleimani face aux États-Unis au Moyen-Orient, basées sur une réponse précise et adaptative aux mouvements de l’ennemi, était « dynamique et mobile », révisée en permanence selon les circonstances. Contrairement aux armées traditionnelles, il refusait de se conformer à des modèles figés qui limitaient l’innovation militaire. Pour Soleimani, l’effet de surprise était essentiel : « Ce que nous possédons, l’Occident ne le possède pas », affirmait-il, animé par sa conviction que les forces opposées à l’islam étaient destinées à l’échec.
Au cours des deux dernières décennies, les guerres successives ont prouvé l’efficacité de la structure agile et asymétrique mise en place par Soleimani. Contrairement à l’idée répandue selon laquelle une organisation réussie nécessite des divisions spécialisées autonomes, il croyait que cette approche convenait à des périodes de paix et à des situations de guerre. En Syrie, par exemple, ses forces opéraient avec un effectif limité, mais chaque membre maîtrisait plusieurs rôles : combattant, logisticien, rapporteur, chauffeur, et bien plus. Une seule personne pouvait remplir plusieurs fonctions, incarnant un modèle d’adaptabilité unique.
Les stratégies de général Soleimani face aux États-Unis au Moyen-Orient, flexibles et multifonctionnelles lui a permis de transformer la résistance en une force pertinente et efficace, capable de progresser jouissant des ressources limitées et faisant face aux défis immenses. C’est grâce à ce modèle que le front de la Résistance a continué à repousser ses adversaires, consolidant sa position face aux menaces régionales et internationales.
L’ingéniosité de Qassem Soleimani : Stratégie militaire et diplomatie au Moyen-Orient
Malgré l’ampleur des défis auxquels il faisait face, le génie de Qassem Soleimani a été de gérer les opérations avec des moyens financiers limités. Face à des adversaires que furent les armées de l’OTAN en Irak et en Afghanistan, ou encore le régime sioniste et l’Arabie saoudite au Yémen, même un budget militaire maximal n’aurait pas suffi pour vaincre ses ennemis. Pourtant, avec des ressources modestes, Soleimani a accompli des exploits remarquables.
Contrairement à de nombreux commandants militaires qui évitent les longues présences sur le terrain, Soleimani adoptait une approche innovante en multipliant les déplacements sur les champs de bataille. Selon lui, une gestion efficace nécessitait une observation directe des situations, tout en respectant les précautions nécessaires à sa sécurité.
Pendant la première guerre en Syrie, le général a démontré une vision stratégique exceptionnelle en mobilisant une armée composée de combattants de tous les peuples de la région. Il a réuni des milliers d’Afghans, de Pakistanais, d’Irakiens, de Syriens, de Yéménites à la fois chiites et sunnites pour lutter contre Daech. Ce qu’il a construit était une véritable armée transnationale, majoritairement dont l’influence s’étendait bien au-delà.
Soleimani n’était pas seulement un commandant militaire ; il jouait également un rôle clé dans certains dossiers diplomatiques. Par exemple, il a contribué à la reprise des relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Selon Hossein Amir-Abdollahian, défunt ministre des Affaires étrangères de l’Iran, Soleimani avait demandé à ce dernier, alors vice-ministre, d’informer Riyad que, malgré les différends, Téhéran était prêt à leur offrir son soutien en cas d’attaque de Daech.
Après l’assassinat de Soleimani, Adel Abdel Mahdi, alors Premier ministre irakien, a révélé que Soleimani était porteur d’une réponse iranienne à un message saoudien. En mars 2023, Abdel Mahdi a déclaré dans un article que l’accord irano-saoudien, signé grâce à la médiation chinoise, était en grande partie le fruit des efforts de Soleimani. Il a également mentionné qu’en septembre 2019, Soleimani l’avait encouragé à se rendre en Arabie saoudite pour une médiation urgente, incluant des propositions comme la résolution de la crise au Yémen par un gouvernement d’unité nationale.
En Syrie, Soleimani a joué un rôle déterminant en convainquant Vladimir Poutine d’intervenir militairement. Lors de sa visite en Russie en octobre 2015, Soleimani a su exposer des arguments décisifs au président russe, aboutissant à l’engagement de l’aviation russe en Syrie et à la création d’un centre de commandement opérationnel conjoint. Cette persuasion, considérée comme l’un de ses plus grands exploits, illustre son talent exceptionnel pour rallier des alliés puissants à sa cause.
Grâce à son approche stratégique novatrice, combinant gestion directe du terrain et diplomatie active, Soleimani a non seulement renforcé les capacités de la résistance, mais aussi réorganisé les équilibres de pouvoir dans la région.