Olivier Monteil, le secrétaire du RN 65, et conseiller régional d’Occitanie, est candidat à l’élection sénatoriale. Pour faire avancer les valeurs défendues par le parti mariniste, et montrer aux maires que des solutions existent.
1. Comment le Frexit pourrait-il renforcer la souveraineté nationale de la France, selon votre point de vue ?
Le FREXIT ne pourrait renforcer efficacement et de façon crédible la souveraineté nationale que si d’autres pays de l’UE, en accord avec la France, sortaient de l’UE de façon coordonnée. En l’occurrence, on en est loin. En réalité, le meilleur moyen de recouvrir notre souveraineté (et le RN est un parti souverainiste, même le plus puissant de tous en Europe) n’est pas de sortir brutalement de l’UE mais est d’une part d’obtenir une nouvelle majorité au Parlement européen et d’autre part d’obtenir une majorité à la Commission Européenne (le RN souhaite la disparition de la Commission Européenne, organisme technocratique non légitimité par le vote populaire).
2. Comment envisagez-vous le dialogue avec d’autres partis politiques sur la question du Frexit ? Pensez-vous qu’il y ait une possibilité de consensus ?
Le dialogue avec d’autres partis politiques souverainistes est toujours ouvert au RN, sur la question du FREXIT comme sur d’autres. Le RN n’est cependant pas favorable à un FREXIT car il ne s’agit pas de combattre l’existence même de l’UE mais de combattre et changer son orientation politique. Ainsi, de la même façon, on ne combat pas l’assemblée nationale ni l’Etat français mais on combat les mouvances politiques de l’assemblée et les gouvernements…
3. Quelle est votre vision pour la France dans 10 ou 20 ans si le Frexit était mis en œuvre?
Si le FREXIT était mis en œuvre de façon unilatérale et sans que cela soit un mouvement de fond de plusieurs pays européen, il placerait la France en situation de conflit vis-à-vis d’une UE qui poursuivrait sa politique immigrationniste et mondialiste mortifère. La France ne pourra jamais se départir d’une coopération entre les Etats européens, non telle que l’UE la propose aujourd’hui mais une coopération respectueuse des souverainetés et choix de chaque Etat. Dans 20 ans, il faut espérer que les pays membres de l’UE seront majoritairement patriotes et auront réorienté la politique de l’UE vers celle d’une Europe des Nations protectrice, ayant rétabli les frontières nationales et les souverainetés nationales, faisant font commun contre l’invasion migratoire, l’islamisme et le terrorisme.