Contrairement aux récits mensongers des médias occidentaux, notamment ici en France, qui cherchent à instiller dans les esprits qu’après la mort de Sinwar, le Hamas serait à genoux, la Résistance palestinienne a renforcé ses attaques comme si la mort héroïque de Sinwar a fini par marquer un nouvel départ pour la jeune génération de combattants de la liberation de la Palestine.
En fait, la mort légendaire de Yahya Sinwar, documenté, bien que de manière stupide, par un drone israélien, symbolise bien plus qu’un événement isolé dans l’histoire de la lutte palestinienne pour la liberté, transcendant même des figures historiques célèbres comme Che Guevara. En tant que commandant suprême du Hamas et architecte de l’opération historique « Tempête d’Al-Aqsa » du 7 octobre 2023, Sinwar a incarné une résistance dans sa forme la plus pure : une lutte implacable contre une occupation inhumaine jusqi’au dernier souffle. Son dernier geste – tenter de repousser un drone avec un simple bâton de bois, malgré ses lourdes blessures – épitomise l’esprit de perséverence, de pugniacité qui anime la Résistance en général et la Résistance palestinienne en particulier.
Peu après le face-à-face Sinwar/Drone, un tir de sniper et un obus de char ont mis fin à sa vie, dans une scène inouie sottement diffusée par Israël qui croyant pouvoir proclamer une victoire illusoire, a exposé sous les yeux du monde entier de quel bois est fait un Résistant. En effet, au lieu d’un triomphe, cet assassinat a révélé la réalité d’un régime incapable de vaincre, ne serait-ce qu’un seul commandant comme Sinwar autrement que par des moyens lâchement disproportionnés. Or, les scénarios après la mort de Sinwar ne peuvent que converger tous vers une intensification des combats et renforcer la cause que lui, Sinwar défendait et, surtout, posent une série d’équations cruciales qui détermineront l’avenir de l’agression israélienne contre Gaza :
- Le sort des prisonniers israéliens : Le pire cauchemar de Netanyahu
Les scénarios après la mort de Sinwar concernent principalement les militaires sionistes capturés et détenus depuis plus d’un an à Gaza. Selon plusieurs rapports divulgués, un petit cercle de combattants des Brigades Qassam connaitrait leur localisation. En l’absence de Sinwar, Netanyahu se retrouve face à une impasse; Deux situations possibles se dessinent : si l’armée israélienne parvient à retrouver ces prisonniers vivants, Netanyahu pourrait bénéficier d’un répit politique temporaire dans un contexte déjà fragilisé. En revanche, si ces prisonniers ne sont pas localisés ou s’ils se font liquider dans des bombardements sionistes, cela exacerberait encore la crise de légitimité que traverse le régime. Dans tous les cas, la disparition de Sinwar complique davantage la situation pour l’entité, qui est au bord d’une implosion tant intérieur qu’extérieur.
- L’équation de la guerre à Gaza : Une résistance renforcée
Les scénarios après la mort de Sinwar, qui, selon de faux calculs de Tel-Aviv, auraient dû déboucher sur la fin de la résistance à Gaza, s’avèrent une illusion que le régime a fabriquée de toute pièce pour sa consommation domestique. Car la réalité est bien le contraire: son martyr renforce la détermination des combattants palestiniens à poursuivre la lutte contre l’occupation.
Chaque attaque israélienne, chaque nouvelle victime, n’alimente que la colère et la volonté de résister. Aujourd’hui, Gaza, déjà sous un siège brutal, et où l’entité pratique rapt, famine, exode forcé, a prouvé qu’il ne cédera pas face à la machine de guerre israélienne. En d’autres termes, la mort héroïque de Sinwar comme celle de tous les autres hauts commandants de la Résistance, deviendra un symbole attisant la volonté de vaincre parmi 2,5 millions de Gazaouis, tandis que l’indignation internationale croîtra face aux atrocités et crimes de guerre perpétrés par Israël.
- Situation au Liban : Une escalade inévitable ?
Au-delà de la bande de Gaza, les scénarios après la mort de Sinwar impliquent indéniablement le début d’une nouvelle vague d’escalades militaires qui ira au-delà de Gaza pour toucher la bataille déjà acerbe qui se déroule sur les frontières du Sud Liban. La frontière sud-libanaise, déjà sous haute tension, où le régime tente depuis trois semaines et sans succès de faire une poussée en direction du fleuve Litanie pourrait devenir le théâtre d’une conflagration totale jamais vue auparavant.
Beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que Netanyahu, en quête d’une victoire symbolique, pourrait être tenté d’appliquer une stratégie similaire à celle employée à Gaza, visant à provoquer des tueries indiscriminé de civils. Cependant, il sait que ce front est bien plus périlleux :
Le Hezbollah, une véritable armée aguérrie et puissamment équipée, ne laissera aucune latitude à Israël de manoeuvrer, comme cela s’est déjà produit dans les années 1980 et 2000. Une véritable guerre au Liban entraînerait Israël dans un bourbier dont les ramifications seraient encore plus dévastatrices que celles de Gaza.
- Les scénarios après la mort de Sinwar : Qui succédera à Che Guevara palestinien ?
Depuis 2017, Yahya Sinwar est à la tête de la Résistance palestinienne à Gaza. Ainsi, son martyr pose inévitablement la question du leadership futur à la tête du Hamas. Qui sera le prochain dirigeant à diriger le mouvement ? Le successeur sera-t-il un commandant militaire aguerri des brigades Qassam, capable de poursuivre les stratégies de guerre asymétrique réussies de Sinwar ?
Ou bien s’agira-t-il d’un leader politique de la diaspora comme Khaled Mechaal ? Quel que soit le choix, la mission restera la même : résister à l’occupation israélienne et défendre les droits du peuple palestinien. Le Hamas, bien plus qu’un simple mouvement politique, est le reflet d’une volonté du monde islamique entier.
- Question de la réorganisation des Brigades Qassam : Un mouvement indestructible ?
L’assassinat de Sinwar n’est pas la première tentative d’Israël de décapiter le Hamas. Comme après l’assassinat de Sayyed Hassan Nasrallah par Israël et la rapide récupération du Hezbollah, le Hamas saura bientôt se réorganiser, ce qui s’est déjà produit riennqu’à suivre l’actualité de la guerre à Jabaliya où l’armée d’occupation saigne à blanc. Les Brigades Qassam, qui constituent l’épine dorsale de la Résistance palestinienne à Gaza ainsi qu’en Cisjordanie occupée, continuent à fonctionner avec une redoutable efficacité. La structure solide de commandement des Brigades Qassam est établie pour absorber les pertes sans pour autant fléchir. Ceux-là parmi les analystes en Occident qui pensaient qu’Israël a remporté une victoire en tuant Sinwar se sont trompés lourdement : les scénarios après la mort de Sinwar peuvent logiquement mener à un seul résultat : le Hamas est une organisation imbattable avec un vaste ancrage social, et chaque tentative pour la briser ne fait que renforcer sa cohérence.
- L’équilibre régional : Évolution et avenir
Enfin, l’assassinat de Sinwar s’inscrit dans une dynamique régionale plus vaste, opposant l’axe de la Résistance – comprenant l’Iran, le Hezbollah, les factions palestiniennes, le Yémen et l’Irak – et, d’autre part, Israël et Washington. Israël, soutenu par les États-Unis, pourrait tromper son opinion et lui promettre mondes et merveilles en spéculant sur les scénatrios après la mort de Sinwar. Mais comme mentionné précédemment, chaque acte de terrorisme de l’entité israélienne renforce l’unité des forces de Résistance au Moyen-Orient et pourrait entraîner Israël dans un conflit régional de grande envergure, où il se heurtera à une force plus déterminée et unie que jamais.
Conclusion : L’axe de Résistance
Il est largement admis que la mort de Sinwar, loin d’affaiblir la Résistance palestinienne, révèle son adaptabilité. Cet acte de terrorisme odieux ne marquera pas la fin de la lutte pour la liberté du peuple palestinien ; au contraire, chaque martyr tombé contre l’occupation israélienne fertilise l’arbre de la Résistance. En somme, les scénarios après la mort de Sinwar sont clairs : le Hamas surmontera cette perte car la lutte pour la libération ne fait que commencer.