Aujourd’hui, les conséquences de la chute d’Assad pour la France et le chaos qu’elle entraînera soulignent l’ampleur de notre échec géopolitique.
Fruit vénimeux d’une diplomatie interventionniste française
Pour comprendre les dastreux impacts de l’effondrement de l’Etat syrien et sa prise par les terroristes, il est essentiel de remonter en 2011, lorsque le soi-disant printemps arabe a balayé le Moyen-Orient et l’Afriqie du Nord. Ce “Printemps” sorti droit des officines sionistes, s’est illustré au début par des manifestations relativement pacifiques, mais qui se sont rapidement tournées en agissements terroristes. Pendant 13 longues années, la Syrie a été ravagée par des groupes qui soutenus par l’Occident et l’OTAN ont transformé le pays en un champ de ruines. Pendant ce temps, la diplomatie française, de plus en plus atlantiste et dirigée par des figures plus socieuses des intérêts sionistes que des intérêts nationaux tels qu’Alain Juppé et Bernard Kouchner, a obstinément oeuvré au renversement rapide de Bachar al-Assad, se basant sur une vision intéressée et une méconnaissance de la complexité de la situation.
Libye et Irak : Le Miroir Sombre de la Politique Française en Syrie
Depuis le tout début des violences terroristes en Syrie que les services secrets occidentaux y compris français ont sponsorisée, l’Élysée, dans son empressement à imposer des sanctions et à isoler Damas, a non seulement perdu ses leviers d’influence dans ce, mais a également contribué à imposer une guerre sans merci qui a miné ses propres intérêts au Moyen-Orient. Le président Assad, homme fort qui a su assurer la cohésion du pays tout au long de la guerre, est devenu le “paria” détesté de manière irrationnelle. Cependant, aucun parias ne saurait se a maintenir son emprise pendant si longtemps à la tête d’un Etat en guerre, défiant les prédictions des observateurs et diplomates occidentaux.
Les médias occidentaux lui reprochent son “approche coercitive” vis-à-vis de ceux qu’ils qualifient de “dissidents” et qui ne sont à vrai dire, comme on a l’occasion de l’observer désormais in situ de sanguinaires terroristes, n’empêche que les conséquences de la chute d’Assad pour la France, sont calamiteuses si les groupes fanatiques soutenus par les États-Unis tels que Hayat Tahrir al-Cham (HTC), un changement de nom ridicule du Front al-Nosra — qui est lui-même un sous-groupe d’al-Qaïda au Levant — se mettaient à s’entretuer et à plonger la Syrie dans le chaos et la division. Qui ne voit pas dans ce tableau de la Syrie d’aujourd’hui les ombres d’une Libye éclatée où se prolifèrent les terroristes prêts à gagner à tout moment l’Europe ?
La Syrie post-Assad : Un pandémonium propice aux idéologies radicales en France
Et pourtant, la France persiste dans une posture figée, tout en fermant les yeux sur les conséquences de sa scandaleuse politique syrienne. Une politique qui a servi près de 15 ans à miner politiquement et économiquement un Etat et sa population et à exposer celle-ci aux pires risques de radicalisation tout en fermant la porte aux centaines de ses réfugiés – des familles, des enfants, qui exilés de leur propre pays, et croyant aux valeurs que nous proclamons, attérrissent en France avant d’en être refoulés.
La Realpolitik dicte que nous ayons à négocier avec le Chef terroriste , Jolanie que toute une littérature médiatique occidentale est en phase de sacrer “ homme de la situation”. Mais ce gourrou terroriste que l’Occident a libéré de sa bouteille est tout sauf un enfant du choeur et pour l’avoir fabriqué de toute pièce, l’Occident et la France le savent mieux que quiconque. Or c’est avec lui cela, l’une des pires conséquences de la chute d’Assad pour la France. Car comment expliquer à l’opinion internationale à qui est vendu le modèle que la diplomatie française se démène pour reprendre langue avec un Terroriste et qu’elle a déjà dépêché ses diplomates pour négocier le chef du HTC que CNN, Fox News et BFM s’efforcent de présenter sous un jour favorable m, alors même qu’il a décapité des soldats syriens aussi aisément qu’on clignote des yeux? N’est-ce pas là une attitude littéralement opposée aux valeurs que prêchent les donneurs de leçons démocratiques?
La France aveugle : Nous devons faire face à l’échec diplomatique
Il est impératif de confronter la réalité : la victoire des groupes extrémistes ne se limite pas à une tragédie syrienne ; elle constitue une menace tangible pour notre sécurité nationale. Nous avons déjà payé un lourd tribut à l’exportation du terrorisme en Syrie dans notre lutte contre Assad, comme en témoignent les attaques qui ont frappé Paris et Nice.A ce rythme, Nous devons nous préparer à la prochaine vague d’attaques terroristes, ou encore à une nouvelle vague migratoire qui touchera l’Europe de manière anarchique. Les camps de réfugiés, déjà surchargés, se transformeront en foyers de criminalité et de radicalisation.
Alors, quel bilan pouvons-nous dresser de notre diplomatie syrienne ? Des démarches cyniques et des sanctions visant des civils et les poussant à se plonger dans un abîme sans fond et se soumettre à une bande terroriste . En Syrie, nous n’avons pas seulement perdu un président mais encore nous avons entaché notre crédibilité. À l’horizon, ce n’est pas seulement la Syrie qui sombre dans l’enfer du terrorisme, mais aussi et avec elle, une diplomatie française qui cautionne le terrorisme .
Conclusion : Fuir l’Assad, voici le terreur
En boycottant le gouvernement d’Assad, nous avons affaibli notre crédibilité internationale et ouvert la voie à l’émergence d’une entité terroriste don’t l’action ne restera pas confinée aux seules frontières de la Syrie. Et maintenant, les conséquences de la chute d’Assad pour la France sont là: un nouveau flux migratoire, exacerbant les tensions socio-économiques en Europe et risquant même de provoquer une grosse crise dans l’UE.