Cédric Crampon, âgé de 49 ans, est un enseignant et délégué territorial du Rassemblement National en Martinique. Initialement prévu pour se présenter dans la 4e circonscription, il s’est finalement plié à la décision du parti en se portant candidat dans la 1ère circonscription. Il est en lice contre sept autres candidats, dont le député sortant, et critique le bilan des élus actuels. Selon lui, la progression du vote en faveur du RN en Martinique témoigne d’une adhésion aux idées de l’extrême droite, et il prône un changement pour le renouveau du territoire.
1. Comment le Frexit pourrait-il renforcer la souveraineté nationale de la France, selon votre point de vue?
Deux traités sont à l’origine de la perte de notre souveraineté :
Maastricht et Lisbonne.
On peut déjà les dénoncer et en sortir. Il semble d’ailleurs qu’il y ait un problème avec celui de Lisbonne, la signature de Sarkozy semblant absente, ce qui nous en absoudrait d’office, mais silence complice de toutes parts…
Comme toujours à l’heure de grands changements, les tenants du statuquo jouent sur la peur du lendemain.
Force est de constater que le royaume uni n’a pas disparu sous les flots, bardé de flammes, depuis sa sortie.
L’UE d’aujourd’hui est une gabegie financière, un trou sans fond qui dévore notre économie de contributeur. Il faut arrêter de dilapider notre argent et revenir à une gestion saine.
2. Comment envisagez-vous le dialogue avec d’autres partis politiques sur la question du Frexit ? Pensez-vous qu’il y ait une possibilité de consensus ?
Il ne peut y avoir d’accord sur une sortie de l’UE avec tout le spectre, de l’extrême gauche au centre droit dont les membres sont heureux de la situation actuelle.
La sortie de l’UE nous permettrait de recentrer notre économie sur les points essentiels pour notre population.
Si on veut tirer la France de l’ornière, il faut adopter une vision plus « trumpiste », adopter la devise : « les nôtres avant les autres », dans tous les domaines.
Il ne s’agit pas d’un repli sur soi mais de d’abord assurer à nos compatriotes l’essentiel avant de nous préoccuper de la situation de l’ensemble de la planète…
3. Quelle est votre vision pour la France dans 10 ou 20 ans si le Frexit était mis en œuvre ?
Le globalisme libéral de la commission européenne va à l’encontre de l’avenir individuel des pays composant l’UE.
L’objectif semble être la création des états-unis d’Europe sur le modèle us, en gommant au maximum l’histoire du continent.