Opération Promesse Fidèle : L’effrayante frappe des Gardiens de la Révolution contre les sionistes après leur retrait de Gaza

Francoise Riviere
9 Min Read

Les Gardiens de la Révolution Islamique ont annoncé dans deux communiqués publiés cette nuit que, en réponse aux nombreux crimes du régime sioniste, notamment l’attaque contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas et la mort en martyr de plusieurs commandants et conseillers militaires iraniens en Syrie, sa force aérospatiale a visé  des cibles spécifiques à l’intérieur des territoires occupés de la Palestine lors de la plus grande opération hybride drones-missiles qualifiée par les analystes occidentaux de «  plus grande de toute histoire », opération impliquant près de 400 drones kamikazes et 150 missiles balistiques et de croisière.

Dans le texte des communiqués des Gardiens de la Révolution Islamique, il est également déclaré qu’en réponse à la tentative de l’entité d’avoir frappé au mépris du droit international le consulat iranien, tôt ce matin du lundi 13 avril, les héros de la force aérospatiale des Gardiens de la Révolution Islamique, ont réussi, dans le cadre de la punition de ce régime illégitime et criminel à atteindre des objectifs à l’intérieur des territoires occupés palestiniens lors de l’opération bâptisée « Promesse fidèle » avec le nom de code sacré « O Messager de Dieu ».

Le 7 avril 2024, le régime israélien est entré dans le septième mois de son agression contre  Gaza. Une offensive bien stérile en termes stratégique et militaire et qui n’a abouti qu’à  un scandaleux  massacre de plus de 33 000 civils palestiniens dans un Gaza soumis à la famine et à l’exode et à la destruction systématique. Au septième mois de la guerre, une guerre que l’entité et ses soutiens occidentaux ont imposée au peuple sans défense de la Palestine,  les autorités sionistes devraient, à l’heure qu’ils est, avoir de profonds regrets d’avoir placé la barre de leurs objectifs si haut et parlé de la destruction du Hamas, de la disparition de Gaza. Jamais elles n’auraient pensé, alors même qu’elles cherchent par des manœuvres de diversion, genre la menace d’attaque imminente contre Rafah, un échappatoire, se voir soudain exposées à des frappes balistiques directement lancées depuis l’Iran. Car c’est à profond changement de la règle d’engagement que vient d’aboutir l’historique opération «  Promesse fidèle » : désormais n’importe quel agissement sioniste en Syrie sera riposté depuis le territoire iranien.

Or ce changement de paradigme tombe au pire moment pour l’entité. Il y a quelques jours à peine, l’armée du régime sioniste, en totale débandade, a annoncé le retrait complet de ses forces du sud de la bande de Gaza, de la ville de Khan Younis et de ses environs. Un retrait qui s’est déroulé au bout de quatre mois d’agression contre Khan Younis émaillée de la destruction de plusieurs brigades israéliennes tombées régulièrement dans les pièges des combattants palestiniens.

Cet échec cuisant, l’entité a tenté de l’occulter en faisant semblant de vouloir envahir Rafah mais surtout en commettant la grave erreur d’assassiner les hauts conseillers militaires iraniens à Damas avec le feu vert direct des Américains.  une sorte de fuite en avant que l’Iran a fait tôt de mettre à profit pour carrément changer le terrain de jeu et placer le front non plus entre Israël d’une part et Gaza et le Sud Liban de l’autre mais bien entre Israël et la RII.

Le 1er avril 2024, le consulat iranien à Damas a été la cible de plusieurs tirs de missiles lancés  par des F-35 sionistes ayant décollé de la base israélienne de Nevatim au Néguev.  Lors de cette attaque militaire, plusieurs conseillers iraniens ainsi que le commandant de haut rang du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général Zahedi, chargé des opérations de la Force Qods en Syrie et au Liban ont été tués. L’Iran a promis de mener des représailles. En commettant ce méga faux pas, le régime israélien a cru pouvoir inverser la donne sur le champs de la bataille multifront que la Résistance lui mène sa répit depuis octobre 2023 et dont la portée va du golfe Persique à la Méditerranée en passant par la mer Rouge. Mais c’était sans compter avec l’intelligence stratégique dont a fait preuve l’Iran pendant toutes ces dernières années laquelle intelligence a présidé à l’émergence d’un énorme Game changer du nom de l’axe de la Résistance. Tout au long de ces 10 derniers jours, soit depuis que le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei a promis de «  punir le régime criminel », ce dernier  et ses soutiens américains et européens sans l’appui desquels il n’aurait jamais pu violer si éhontément le droit international et attaquer la représentation diplomatique du pays en Syrie ont tenté l’impossible : faire peur à l’Iran pour qu’il renonce à viser Israël depuis son propre territoire et à ouvrir un front de combat direct avec l’ entité. Israël a placé ses ambassades dans la région en mode semi-fermé et a émis des avertissements à cet égard, espérant que la réponse iranienne n’irait pas au-delà du ciblage d’une ambassade quelque part dans la région. Erreur car l’Iran dont la présence en Syrie est parfaitement légitime ne répondrait jamais une violation par une autre.  En même temps, l’armée israélienne, en particulier les unités de défense du régime, sont passées en état d’alerte. Les Etats Unis ont placé des navires au large de la Palestine occupée tandis que les ministres des AE des pays européens se sont succédés au téléphone pour avertir leur homologue iranien contre toute opération de représailles.

Mais face à la fermeté de Téhéran, le camp occidental a fini par bien comprendre à quel point il s’est trompé de tactique en autorisant l’entité à atteindre le consulat et partant le territoire iranien. Ce fut alors que les sources de renseignement US se sont mis à spéculer   : des sources de sécurité liées à la Central Intelligence Agency (CIA) ont alors déclaré que l’opération de représailles de Téhéran pourrait inclure le tir de drones et de missiles de croisière et balistiques depuis le sol iranien vers des cibles militaires et des infrastructures sensibles appartenant à Israël. Le 11 avril 2024, le général Kurilla, commandant de l’USCENTCOM, le commandement central de l’armée américaine, s’est rendu dans les territoires occupés pour, dixit la presse « coordonner les mesures nécessaires avec l’armée du régime pour faire face à une éventuelle opération iranienne ». Mais cette coordination a lamentablement échoué.

Cette nuit, le bouclier anti missile israélo américain déployé en territoires occupés qu’appuyaient des navires de guerre US et franco-britanniques en Méditerranée orientale ainsi que des centaines d’avions de chasse israéliens, américains et européens dans le ciel du Liban, de l’Irak et de la Jordanie a perdu la bataille et les drones suivis des missiles tactiques iraniens tirés depuis plusieurs régions de l’Iran ont accompli la mission préfixée à savoir la destruction primo du centre de renseignement sioniste à Jabal al Cheikh, secundo la base aérienne de Nevatim, au sud de l’entité, l’un et l’autre participant directement dans la frappe criminelle du 1er avril contre le consultat d’Iran à Damas. Le nouveau Moyen Orient, celui affranchi du joug du sionisme est né en ce 14 avril 2024.

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