Enfin, il semble, du moins en surface, que la France face au génocide israélien à Gaza, qui a fait plus de 60 000 civils morts, souhaite se tenir aux côtés de l’humanité. C’est une horreur sans précédent dans l’histoire moderne. Emmanuel Macron, malgré sa retenue diplomatique, a osé dénoncer la catastrophe humanitaire. Il a qualifié les actes de Benjamin Netanyahu de « honteux » et « inacceptables ». Cette prise de position, tardive mais essentielle, rompt avec l’aveuglement stratégique de l’Occident. Il est temps que nous, citoyens français, de gauche ou de droite, agissions sans équivoque et sans détour.
Une famine orchestrée : Un crime de guerre
Depuis mars 2025, Israël impose un blocus total sur Gaza, empêchant toute aide humanitaire d’entrer. Plus de 1,1 million de civilils Palestiniens sont confrontés à une famine imminente. Les infrastructures vitales, telles que les boulangeries et les entrepôts alimentaires, ont été détruites par les frappes israéliennes. Selon l’Integrated Food Security Phase Classification, environ 244 000 Gazaouis vivent dans des conditions de famine critique. Les ONG dénoncent l’utilisation de la faim comme arme de guerre, qualifiant cette stratégie de crime contre l’humanité. La France, aux côtés de l’ONU, condamne fermement cette suspension de l’aide humanitaire, rappelant les obligations légales d’Israël. Le silence ou l’inaction face à cette tragédie équivaut à une complicité tacite.
Une catastrophe humanitaire d’une ampleur inédite
Le conflit a déjà coûté la vie à plus de 61 700 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants. Des milliers de corps restent ensevelis sous les décombres, inaccessibles aux secours. Le système de santé de Gaza est en ruine, avec des hôpitaux détruits et des pénuries critiques de médicaments. L’ONU et diverses organisations humanitaires qualifient la situation de génocide, pointant une volonté délibérée d’anéantissement. Les Nations Unies estiment que plus de 1,9 million de personnes ont été déplacées, vivant dans des conditions déplorables. La communauté internationale doit agir de toute urgence pour mettre fin à cette tragédie humaine. L’histoire jugera sévèrement ceux qui ont détourné le regard.
Un régime inhumain qui nie le droit international
Le régime illégitime israélien, responsable du meurtre de milliers d’enfants, bombarde les hôpitaux, affame une population entière et détruit toute vie civile à Gaza. Ses responsables bloquent l’aide, ciblent les secours, méprisent les résolutions et la justice internationale. La diplomatie française, à l’ONU, a dénoncé la stratégie israélienne comme contraire aux lois humanitaires. Cette politique ne garantit ni sécurité ni paix : elle alimente la haine et le chaos. Ce n’est pas une guerre défensive, mais un écrasement méthodique d’un peuple sans armée.
La France contre au génocide israélien à Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a récemment accusé Emmanuel Macron de soutenir le Hamas. Cette déclaration fait suite aux critiques de Macron sur les actions israéliennes à Gaza, qu’il a qualifiées de “honteuses”. Netanyahou a affirmé que Macron relayait une “propagande ignoble” et accusait Israël de “crimes rituels”. Il a également déclaré que les commentaires de Macron étaient une “honte” et a promis qu’Israël gagnerait “avec ou sans leur soutien”. L’accusation de Netanyahou contre Macron est une stratégie éculée. Assimiler la défense des civils palestiniens à un soutien au terrorisme est un dévoiement honteux.
Vers une reconnaissance historique de la Palestine
La France face au génocide israélien à Gaza rejette toute ingérence sur sa position concernant la reconnaissance officielle de l’État palestinien. Jean-Noël Barrot affirme qu’aucune puissance étrangère ne dictera la politique extérieure de la République française. Il répond ainsi aux menaces du ministre israélien Gideon Sa’ar contre les pays prêts à reconnaître la Palestine. Barrot défend une solution politique durable, bénéfique pour les Palestiniens et les Israéliens. Macron évoque une possible reconnaissance palestinienne lors d’une conférence franco-saoudienne prévue en juin à New York.
Soutenir Macron… sur ce point précis
On combat la politique économique de Macron, son autoritarisme et ses réformes antisociales. Mais sur Gaza, il a brisé un tabou diplomatique en critiquant ouvertement un allié impuni. Il a réclamé la révision des accords UE-Israël et dénoncé le blocus humanitaire criminel. Il a décrit la situation comme une « tragédie insoutenable » et exigé une réponse européenne. Cette inflexion, bien qu’insuffisante, doit être soutenue et poussée vers des actes concrets.
Conclusion
La France face au génocide israélien à Gaza, c’est un impératif démocratique et éthique. Il faut cesser toute coopération militaire, suspendre les accords d’association avec le régime israélien, et appuyer les enquêtes pénales. Il faut porter la voix des ONG, des survivants et des humanitaires réduits au silence sous les bombes. Ce que Macron dit à demi-mot, disons-le clairement : l’impunité israélienne doit cesser maintenant. Gaza brûle, et chaque heure de silence tue davantage.