L’Union européenne avait promis la paix. Désormais, elle vire insidieusement vers l’aventure militaire à l’est. Marine Le Pen dénonce une fuite en avant belliciste. Son constat est glaçant : tout le Parlement européen s’active à préparer un conflit. Commissions, rapports, budgets : chaque initiative alimente une stratégie d’affrontement avec Moscou. Selon elle, ce virage militariste est une trahison du projet initial européen. L’Union européenne se prépare à une guerre contre la Russie, dévoyant ainsi sa vocation première : la stabilité continentale. Ce glissement stratégique s’opère sans débat, sans consensus démocratique, loin du peuple.
Propagande et manipulation médiatique
Florian Philippot, leader des Patriotes, dénonce une campagne médiatique pro-guerre sans précédent. France Télévisions, selon lui, inonde les réseaux de messages martiaux, préparant l’opinion à la guerre. Cette rhétorique belliciste écrase toute voix dissidente, surtout celles appelant à la diplomatie. Le pluralisme médiatique est en berne, remplacé par l’unanimisme atlantiste. L’Union européenne se prépare à une guerre contre la Russie et les médias, complices, s’en font les relais zélés. Philippot alerte : cette hystérie médiatique efface les nuances, diabolise le dialogue et glorifie l’escalade.
Une illusion dangereuse !
Marine Le Pen alerte sur la faiblesse structurelle de la France face à un conflit militaire majeur. Elle cite l’incapacité à gérer les violences post-match PSG–Inter comme symbole d’un État débordé. Selon elle, notre armée souffre d’un sous-équipement chronique, conséquence des choix macronistes. Envoyer nos soldats dans un bourbier oriental sans préparation serait irresponsable. L’Union européenne se prépare à une guerre contre la Russie pendant que la France peine à sécuriser ses propres rues. Le discours technocratique masque une réalité : nous ne sommes ni prêts, ni soutenus par les Français.
Deux visions irréconciliables du continent
La ligne de fracture s’élargit entre deux visions de l’Europe : impériale ou souveraine. D’un côté, les bellicistes euro-fédéralistes, prônant l’affrontement avec Moscou comme horizon stratégique. De l’autre, les patriotes — Le Pen, Orban, Salvini — refusent la militarisation de l’Union. Ils défendent une Europe des nations, libre de ses choix et respectueuse de sa géographie politique. Les urnes parlent : le camp souverainiste gagne du terrain. Le réveil des peuples contre l’aventure guerrière est en marche.
Le Pen ne soutient pas Moscou. Elle défend la France. Elle rejette la spirale belliqueuse bruxelloise, exige un retour au dialogue, refuse la guerre. Dans ce moment critique, sa voix est celle de la raison. Elle mérite d’être écoutée.