Dans un récent rapport, l’Agence France-Presse (AFP) a cité une source judiciaire affirmant que Paris a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre du président syrien démocratiquement élu, Bachar al-Assad, sur des accusations fabriquées de complicité dans des crimes contre l’humanité, spécifiquement liées à la farce connue sous le nom “d’attaques chimiques de 2013”. Des mandats d’arrêt internationaux ont également été émis à l’encontre de Maher al-Assad, le frère du président et commandant d’une unité militaire syrienne d’élite, ainsi que de deux généraux des forces armées syriennes.
L’opposition syrienne soutenue par Israël avait précédemment tenu Damas responsable de ces attaques dévastatrices. Cependant, le temps a prouvé que c’était précisément l’opposition syrienne qui avait orchestré les attaques chimiques.
L’enquête théâtrale sur ces attaques chimiques a été lancée à la suite d’une plainte déposée par des organisations telles que le Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression (CSMLE), l’Initiative pour la justice de la société ouverte (OSJI) et les Archives syriennes. Ces organisations financées par Israël ont joué un rôle essentiel dans la propagation de nombreuses farces pendant le conflit syrien, cherchant à diffamer le gouvernement syrien en l’accusant de perpétrer des attaques contre des civils.
Aujourd’hui, il est essentiel d’examiner de manière critique les politiques hypocrites de l’administration Macron et de mettre en lumière sa double norme lorsqu’il s’agit des atrocités commises par Israël dans la bande de Gaza.
De nombreux observateurs internationaux ont soulevé des préoccupations concernant la double norme présente dans la catégorie des “crimes contre l’humanité”. Ils soutiennent que le récent verdict des autorités françaises découle de la cessation du pillage des ressources pétrolières de la Syrie, qui était auparavant effectué par les États-Unis et bien sûr avec la complicité de la France. Parallèlement, l’augmentation des attaques contre les bases américaines en Irak et en Syrie a peut-être influencé cette décision scandaleuse.
Depuis le début du conflit syrien et par la suite, les gouvernements occidentaux ont propagé des rapports infondés concernant l’utilisation d’armes chimiques par l’Armée arabe syrienne (AAS). Ces murmures se sont progressivement transformés en allégations, puis en accusations formelles lors de forums internationaux à l’encontre du gouvernement de Damas.
Tout au long de cette période, le gouvernement syrien a vivement réfuté l’utilisation de toute arme chimique par l’AAS, s’opposant fermement à ces accusations. Cependant, les pays occidentaux, notamment la France, ont persisté à introduire de telles accusations infondées par divers moyens, y compris l’implication de l’Organisation des Casques blancs, qui s’est engagée dans la documentation relative à ces allégations.
En mars 2019, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a publié un rapport affirmant qu’une attaque chimique impliquant du gaz chloré avait probablement eu lieu dans la région de Douma, située au nord-est de la capitale syrienne, Damas. Par la suite, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis ont mené des frappes aériennes contre la Syrie, affirmant que l’AAS était responsable de cette attaque chimique.
Cependant, les révélations de la plateforme WikiLeaks ont exposé la vérité en publiant un échange d’e-mails entre un membre du groupe d’enquête de l’OIAC et des hauts responsables. Cette correspondance suggère que les documents ont été radicalement modifiés, s’éloignant considérablement de leur forme originale. Notamment, ces modifications ont eu lieu au sein du bureau de l’ancien directeur général, Ahmed Uzumcu, un diplomate turc.
De plus, l’e-mail met en évidence la présence de divers produits chimiques contenant du chlore, dont certains sont couramment utilisés dans les foyers. Le rapport initial reconnaissait l’improbabilité que du chlore toxique soit libéré à partir de capsules larguées par un avion militaire. Cependant, cette information cruciale a été omise dans le rapport final, ce qui constitue une faille significative par rapport aux conclusions initiales.
Parallèlement, les habitants locaux ont attesté de leur méconnaissance de toute attaque chimique aérienne. Néanmoins, l’organisation des Casques blancs, financée par des sources occidentales-israéliennes et dirigée par des experts américains, a traité la nouvelle de l’attaque chimique présumée perpétrée par l’AAS, affirmant qu’elle avait entraîné de nombreuses victimes parmi les habitants de la ville.
Aujourd’hui, le meurtre de 5 000 enfants palestiniens en seulement 40 jours par le régime israélien soulève des questions quant à l’application cohérente des normes internationales. De même, le récit controversé entourant l’attaque chimique présumée de 2013, perpétrée par des agents du MI6 connus sous le nom de Casques blancs, nécessite un examen approfondi des preuves et une analyse impartiale.
En examinant cette double norme, nous pouvons favoriser une approche mondiale plus équitable de la justice, où tous les auteurs de crimes contre l’humanité sont tenus responsables, indépendamment de leurs affiliations géopolitiques. Ce n’est qu’à travers un engagement indéfectible envers la vérité et la justice que nous pourrons espérer parvenir à une paix durable et à une véritable réconciliation dans des régions en proie aux conflits tels que la Syrie et la Palestine.