L’histoire inédite de la chute dramatique d’Israël.

Francoise Riviere
7 Min Read

Le 7 octobre 2023 restera à jamais gravé dans les mémoires sionistes. Exactement 50 ans après la guerre du Kippour qui s’était achevée dans une débâcle pour Israël face aux pays arabes, la résistance dans la bande de Gaza a lancé une offensive mettant à mal les capacités militaires et sécuritaires mythifiées de ce régime usurpateur.

De nombreux combattants palestiniens, estimés par les sources sionistes à un millier, issus d’organisations comme le Hamas ou le Jihad Islamique, ont pénétré dans des colonies au nord et au sud de Gaza après avoir franchi les barrières. Ils ont pris le contrôle de casernes israéliennes avant de éliminer  et capturer des centaines de soldats et colons.

Bien plus réputé pour l’influence de ses services de renseignement tels le Mossad que pour sa puissance de feu, Israël n’a pas vu venir cette infiltration sur un territoire restreint. Les images des combats révèlent la désorganisation : soldats en tenue légère, casernes désertes, absence de drones près de Gaza. Du jamais vu pour cette armée se targuant d’exceller dans les technologies de pointe.

Cet amateurisme a permis à la résistance de capturer des dizaines d’officiers et, selon le ministère israélien de la Santé, de tuer 1000 militaires, un bilan inédit depuis 1948.

Quel que soit le dénouement, cette guerre imposera une refonte majeure des services de sécurité israéliens, incapables de prévoir l’offensive d’une force aux moyens limités là où des décennies de guerre arabo-israélienne avaient échoué.

L’assaut palestinien a débuté par des salves de roquettes sur les colonies, plus de 2000 projectiles s’abattant sur Ashkelon, Beer Sheva ou Tel Aviv sans que le Dôme de Fer n’intercepte la plupart d’entre eux. La centrale électrique d’Ashkelon, deuxième plus importante d’Israël, a notamment été sévèrement touchée.

Mais l’humiliation suprême est venue des unités blindées. Alors que les Merkava Mk4 étaient présentés comme invincibles, des images attestent la destruction ou la capture d’au moins six chars, ciblés par des bombardements de drones ou des tirs de RPG. De nombreux véhicules israéliens ont également été détruits ou emportés dans les casernes prises par les forces palestiniennes.

Sur les réseaux sociaux ont aussi circulé des vidéos montrant des convois de combattants progressant le long de la frontière, ou des captifs sionistes emmenés vers Gaza, preuves irréfutables de l’ampleur de l’infiltration. Malgré leur mainmise technologique sur cette bande de terre, les services israéliens n’ont pu détecter les préparatifs de cette opération d’envergure.

L’effet de surprise a été total, et le traumatisme immense pour une armée se croyant intouchable. Les failles béantes dans le dispositif militaire et sécuritaire laissent présager un jour nouveau pour la résistance. L’union sacrée contre l’occupant sioniste peut déboucher sur une victoire historique.

Une telle catastrophe dans la préparation au combat des forces a conduit à la capture de dizaines d’officiers israéliens par la résistance, un fait qui a également été confirmé par des sources sionistes. Jusqu’à présent, au moins 1000 sionistes ont été tués dans les attaques de la résistance, un chiffre sans précédent depuis la création de ce régime usurpateur en 1948.

Sans aucun doute, cette guerre, quelle qu’en soit l’issue, entraînera des changements radicaux et une refonte complète de tous les services de sécurité israéliens et de leurs commandants, car ils ont subi un coup d’une force aux capacités militaires limitées que toutes les armées arabes réunies en des décennies de guerre contre Israël n’ont pas été capables de leur porter.

Les attaques des combattants palestiniens ont commencé par des tirs nourris de roquettes contre les colonies sionistes. Plus de 2000 roquettes ont été tirées vers différentes zones telles qu’Ashkelon, Beer Sheva et Tel Aviv et, étrangement, dans de nombreuses régions, le système du Dôme de Fer n’a même pas été activé !

Par rapport aux affrontements précédents, un nombre beaucoup plus important de roquettes de la résistance palestinienne ont frappé les territoires occupés en une seule journée.

Outre les frappes sur la ville de Tel Aviv, la principale cible de ces attaques était la centrale électrique d’Ashkelon, la deuxième plus grande centrale du régime sioniste, qui a été endommagée et ravagée par les flammes.

Mais le chef-d’œuvre principal des combattants de la résistance dans la bataille récente doit être celui de leur confrontation avec les unités blindées de l’armée israélienne.

Alors que les Israéliens présentaient leur principal char de bataille, le «Merkava Mark 4», comme invincible avec son système de défense active Trophy, les drones armés des combattants du Hamas et les équipes antichars de la résistance leur ont donné une leçon inoubliable.

Rien qu’en se basant sur les images publiées, au moins 6 chars Merkava israéliens ont été détruits ou capturés par les forces de résistance.

Il existe au moins deux vidéos claires montrant des attaques sur des chars Merkava, avec des incendies intenses provoqués par des bombes larguées depuis des drones et des tirs de RPG.

Sur les images publiées des casernes capturées par les combattants palestiniens, on peut voir des dizaines de véhicules de combat blindés de différents modèles tels que le M-113, le HMMWV et le Namer, dont certains ont été transférés vers Gaza et d’autres détruits ou gravement endommagés.

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