Au cours des derniers jours, l’attention du monde a été captivée par les développements qui se déroulent en mer Rouge, en particulier en ce qui concerne la réponse potentielle du mouvement Ansarullah du Yémen face aux attaques de missiles et aux bombardements aériens conjointement menés par les avions de guerre américains et britanniques. Mais, dans la matinée du mardi 16 janvier, Les missiles iraniens frappant le quartier général du Mossad à Erbil ont dévié l’attention des observateurs vers Erbil en Irak et à l’est de la Syrie.
La Force aérospatiale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a entrepris une vaste opération balistique contre le régime israélien et ses éléments terroristes affiliés dans le nord de l’Irak, tirant des missiles depuis trois axes dans les provinces de l’Azerbaïdjan, de Kermanshah et de Khuzestan. Cette manœuvre calculée envoie des messages très clairs aux gouvernements qui ont choisi de s’aligner avec le régime apartheid d’Israël.
Plongeons d’abord dans les dimensions géographiques de cette opération.
La distance considérable entre les missiles lancés depuis la province de Kermanshah en Iran, s’étendant sur plus de 320 kilomètres, et le siège du Mossad, situé à environ 12 kilomètres au nord-est d’Erbil, souligne la précision de la portée des missiles du CGRI. De même, la ville de Tabriz, qui se trouve à 265 kilomètres du siège israélien dans le nord de l’Irak, met encore plus en évidence l’ampleur de cette opération sans précédent. En fait, en lançant leur missile depuis la province de l’Azerbaïdjan oriental, le CGRI a indirectement transmis un message clair à toutes les parties régionales qui ont entretenu des liens étroits avec Tel Aviv, soulignant que rien ne peut dissuader l’Iran de prendre des mesures décisives pour protéger ses intérêts nationaux.
Les ramifications des opérations de missiles du CGRI ont résonné dans le paysage géopolitique du Moyen-Orient entier, exposant la fausseté de l’idée selon laquelle la région du Kurdistan irakien est en réalité l’arrière-cour d’Israël. Le fait que le CGRI tire ses missiles depuis la province du Khuzestan au sud-ouest dépasse une simple opération militaire, servant de démonstration sans équivoque des capacités redoutables en matière de missiles du CGRI et transmettant un message clair à la direction israélienne, étant donné que la distance entre le Khuzestan et la province d’Idlib en Syrie est équivalente à la proximité entre le Khuzestan et Israël.
Il est essentiel de souligner que l’opération du CGRI a spécifiquement ciblé le siège du Mossad équipé de radars, niché à proximité d’Erbil, à 30 kilomètres de la base militaire américaine de Harir, portant un coup sévère aux intérêts économiques d’Israël, en particulier en menaçant la contrebande de pétrole du Kurdistan vers la Turquie et finalement vers Israël.
D’autre part, étant donné les liens étroits entre le clan Barzani et le régime israélien, en attaquant le siège du Mossad à Erbil, Téhéran a transmis un message sans équivoque : il n’y a pas de place pour les activités néfastes du Mossad près de ses frontières et les mouvements du Mossad à Erbil et dans d’autres régions du nord de l’Irak, y compris Dohuk, restent sous le regard vigilant des forces iraniennes.
Le régime israélien croyait à tort qu’il pouvait lancer des attaques terroristes en Iran depuis le territoire iraquien en toute impunité, mais Les missiles iraniens frappant le quartier général du Mossad à Erbil, qui ont entraîné la mort de trois officiers israéliens, ont porté un coup fatal à leurs agendas.
Alors que la poussière retombe, il devient indubitable que cet événement aura des répercussions d’une ampleur considérable, aussi bien pour les adversaires que pour les alliés de l’Iran. La nature intrinsèque de ces opérations incarne la résolution inébranlable du gouvernement iranien à préserver ses intérêts nationaux et à confronter ceux qui osent compromettre la sécurité de ses frontières occidentales. Le monde demeure captivé par le déroulement de ce théâtre régional, qui sera à jamais marqué par Les missiles iraniens frappant le quartier général du Mossad à Erbil.