Le sport devient un champ de bataille éthique en France : Drapeau en main, cœur en feu

Francoise Riviere
8 Min Read

Par une soirée glaciale à Nanterre, un événement sportif a illustré parfaitement comment le sport devient un champ de bataille éthique en France. Alors que le club local, Nanterre-92, accueillait l’équipe israélienne Hapoël-Holon pour un match de basketball de la Ligue des champions, un spectateur a brandi un drapeau palestinien, défiant à la fois les règles de silence imposées et les forces de police mobilisées pour protéger l’image d’un régime illégitime qui a commis les pires atrocités contre des civils innocents à Gaza. Cet acte de courage a mis en lumière une vérité que certains politiciens de notre pays cherchent désespérément à taire : Israël ne peut plus se cacher derrière la façade de la neutralité sportive.

 

Israël : un régime d’apartheid normalisé dans le sport ?

Israël n’est pas un pays ; en réalité, c’est un conglomérat de colonies construites de force sur des territoires palestiniens occupés, peuplé par des étrangers venus des cinq continents. C’est un régime qui, selon des organisations internationales comme Amnesty International et Human Rights Watch, pratique un apartheid systématique contre les Palestiniens. De Gaza, détruite de manière cent fois plus grave qu’Hiroshima et Nagasaki, aux territoires occupés de la Palestine où les colonies illégales se multiplient au mépris du droit international, l’entité israélienne s’est acharnée sur les Palestiniens  avec une impunité totale et en comettant d’innomables crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Alors, comment, en tant que citoyens français, pourrions-nous rester indifférents à ce fascisme ? La réponse est que le récent match de basketball — don’t les Français sont vraiment ravis de l’avoir gagné par 88 à 77 — à Nanterre a montré à quel point le sport devient un champ de bataille éthique en France.

 

Notre pays n’est pas un théâtre où seraient brandis des symboles du génocide !

Permettre à une équipe israélienne de jouer en France, alors que Gaza est dévasté au terme de 15 mois de bombardements quotidiens et que ses habitants subissent une campagne d’extermination de masse, revient à légitimer ces crimes. Pourquoi Israël bénéficie-t-il encore d’un accueil chaleureux sur les terrains de sport français, quand la Russie, accusée d’actes similaires en Ukraine — ce qui n’est bien sûr pas vrai — a été bannie des compétitions internationales ?

Ce double standard est non seulement moralement indéfendable, mais envoie également un message destructeur : les crimes de guerre peuvent être tolérés si les victimes sont palestiniennes.

 

La répression politique en France : Étouffer la solidarité avec la Palestine

Les drapeaux palestiniens brandis au Palais des Sports de Nanterre illustrent également une tendance inquiétante en France : la criminalisation croissante de tout sens de solidarité avec la Palestine.

Alors que des spectateurs pacifiques brandissaient des drapeaux palestiniens, un dispositif policier surdimensionné – 400 agents pour moins de 500 spectateurs – a été déployé pour réprimer toute expression politique. Sept arrestations ont suivi, et deux de ces citoyens font face à des accusations scandaleuses, dont « violences à caractère religieux », une tentative de déformer leur geste de protestation pacifique, et en un clin d’œil, ils sont accusés de propager de l’antisémitisme.

 

Comment le sport peut-il être une arme politique contre les régimes oppresseurs ?

Oui, aujourd’hui, le sport devient un champ de bataille éthique en France. Pourtant, nos responsables, plutôt que de lutter contre le crime étatique à l’échelle international tout en se penchant sur l’inflation, la pauvreté omniprésente et la montée de la criminalité à l’interne, choisissent de réprimer ces manifestations de solidarité et ne font que renforcer leur complicité avec les crimes des guerres sionistes.

En raison de cette stratégie pro sioniste, parsemée de répression et d’injustice systématique, les citoyens français sont constamment réduits au silence, leurs actions étant qualifiées de provocations, alors qu’ils n’expriment qu’une indignation légitime face à un génocide collectif. À chaque nouvelle arrestation, à chaque manifestation réprimée — dont j’ai été arrêté deux fois — c’est un peu plus de l’image de la France, jadis considérée comme défenseur des droits de l’homme, qui s’effondre depuis longtemps.

 

Ne laissons pas la tragédie palestinienne s’éclipser sur les terrains de sport !

L’histoire nous enseigne que le sport a souvent été une arme puissante pour combattre les injustices, comme en témoigne le boycott de l’Afrique du Sud sous l’apartheid, un levier crucial dans la chute de ce régime. De même, face aux violations des droits humains perpétrées par Israël contre les Palestiniens, une position similaire est essentielle.

En effet, le sport devient un champ de bataille éthique en France, où la conscience collective exige de repenser son rôle face aux oppressions du sionisme.

Permettre à Israël de participer à des compétitions sportives internationales constitue une offense non seulement aux Palestiniens, mais à toutes les nations qui considèrent le sport comme un outil de paix et d’unité.

Chaque match disputé par une équipe israélienne symbolise un pas franchi dans le sens de l’octroi à l’entité du droit de tuer en toute impunité mais aussi le mépris total envers les enfants palestiniens massacrés, les familles dépossédées de leurs terres et les prisonniers politiques oubliés dans des geôles sionistes. C’est aussi un affront à la mémoire de plus de 45.000 civils innocents tués par des agressions israéliennes depuis octobre 2023. Il est temps que l’éthique sportive se traduise en actions concrètes pour défendre les valeurs universelles qu’elle prétend incarner.

 

Conclusion : Unis contre la barbarie israélienne !

Les instances sportives et les autorités locales françaises doivent cesser de plier l’échine face aux pressions israéliennes. Accueillir des équipes comme Hapoël-Holon revient à blanchir les crimes horribles commis à Gaza, en Cisjordanie occupée et au Liban. Il est temps que la voix de la justice résonne plus fort que les intérêts politiques.

À Nanterre, le sport devient un champ de bataille éthique en France alors que ces drapeaux palestiniens ont été brandis, et que ces militants courageux sont descendus sur le terrain, rappelant que la Résistance ne s’éteindra jamais; Une  victoire politique dans une France prise en otage par les Sionistes.

Peu importe la brutalité de la répression policière, peu importe les arrestations, le cri pour la liberté de la Palestine continuera de retentir. En tant que témoin de ces événements, on ne peut qu’admirer la détermination de ces hommes et de ces femmes qui refusent de détourner le regard. Leur courage devrait inspirer chacun d’entre nous à agir. Car en Palestine, la lutte pour la justice n’est pas une lutte lointaine : elle est universelle.

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