Cinq ans après son assassinat dans une frappe aérienne américaine, le souvenir de la figure emblématique de la lutte contre le terrorisme reste vivace dans la région et dans le monde. Le rôle stratégique du général Soleimani dans l’élimination du groupe terroriste de Daech a été si important et crucial que même les médias occidentaux, porte voix de l’impérialisme, l’ont reconnu à plusieurs reprises au cours des dernières années.
En effet, diriger l’Axe de la Résistance contre le terrorisme de Daech et ses sponsors a été la principale tâche du général Soleimani contre les stratagèmes du tandem américano-israélien. L’architecte de la lutte contre Daech et ses compagnons ont déraciné cette force maléfique et rétabli la sécurité et la paix parmi les nations de la région.
Le général Soleimani, commandant en chef de la Force Qods du CGRI, et Abou Mahdi al-Mohandes, le numéro deux des Unités de mobilisation populaire irakiennes ont été assassinés le 3 janvier 2020 lors d’une frappe de drone américaine près de l’aéroport international de Bagdad.
Il est un secret de polichinelle que les États-Unis, Israël et leurs alliés régionaux ont contribué à créer Daech et Al Qaïda pour renverser le gouvernement syrien de Bachar Assad. Le groupe terroriste a ensuite menacé le Liban et d’autres pays musulmans de la région. Et le général Soleimani a déjoué le complot.
Le général Soleimani annonce la défaite définitive de Daech le 21 novembre 2017
Le 21 novembre 2017, le général de corps d’armée Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods, confirmait dans une lettre adressée au leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, que le groupe terroriste de Daech avait été totalement éliminé. Cette annonce est intervenue après des années de brutalité barbare et d’effusion de sang commises contre les armées et les populations civiles d’Irak et de Syrie.
Pour honorer cet accomplissement monumental, l’Iran a officiellement désigné la journée du 21 novembre comme « Journée du héros national ». Cette journée est dédiée au rôle stratégique du général Soleimani dans l’élimination de Daech et dans la clôture d’un chapitre sombre de la région, marquant l’une de ses contributions les plus importantes à la paix et à la stabilité régionales.
L’organisation terroriste de Daech a été fondée par le duo CIA/Mossad via Abu Musab al-Zarqawi et est devenue connue internationalement en 2014, après des attaques éclairs, suivies de la prise de la ville stratégique de Mossoul. Pendant plusieurs années, le groupe a mené les attaques les plus sauvages contre les civils et les forces gouvernementales en Irak et en Syrie. Ils ont également infligé des dommages irréparables aux infrastructures vitales de l’Irak.
Cette sauvagerie commençait à susciter des inquiétudes au sein de la communauté internationale quant à la situation dans les deux pays arabes. Plusieurs pays de la région, dont l’Iran, considéraient déjà Daech comme une menace pour leur sécurité nationale. Cela a incité les autorités iraniennes à assigner le général Soleimani à un rôle de conseiller militaire pour aider ces pays à éradiquer le groupe terroriste.
Alors que les coalitions occidentales menaient des frappes spectacles largement médiatisées en Irak et en Syrie, c’étaient les combattants de la Résistance et leurs héros comme le général Soleimani qui ont mis fin au règne maléfique de Daech.
Comment le général Soleimani a planifié la chute de Daech ?
Le célèbre général antiterroriste iranien a joué un rôle primordial dans la lutte contre l’organisation terroriste de Daech dans la région de l’Asie de l’Ouest.
Grâce à son charisme personnel, à sa capacité à unir des forces diverses et à son talent stratégique, il a coordonné les forces de résistance en Irak et en Syrie pour affronter le groupe terroriste à son apogée, de 2014 à 2017.
En Irak, le général iranien a travaillé en étroite collaboration avec les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire), les forces kurdes et les troupes gouvernementales dans des opérations clés telles que la rupture du siège d’Amerli en 2014 et la libération de Tikrit en 2015. Le rôle stratégique du général Soleimani dans l’élimination de Daech a contribué à stabiliser des zones comme les provinces de Diyala et de Saladin, empêchant le groupe terroriste de conserver ses gains territoriaux.
En Syrie, il a joué un rôle décisif dans les campagnes militaires à Alep et à Palmyre, alignant les efforts avec le soutien aérien russe pour reconquérir des territoires critiques. Il s’est également rendu en Russie et a invité le gouvernement russe à former une alliance pour en finir avec Daech en Syrie. Le président russe Vladimir Poutine a accepté volontiers l’invitation.
Le Hezbollah a naturellement rejoint cette alliance. Le défunt secrétaire général de la Résistance libanaise, Seyyed Hassan Nasrallah, avait salué le rôle stratégique du général Soleimani dans l’élimination de Daech et les sacrifices du commandant antiterroriste iranien pour aider l’Irak, la Syrie ainsi que le Liban à vaincre leurs ennemis.
Les États-Unis et, par extension, l’hégémonie occidentale avaient imaginé que le groupe qu’ils avaient créé durerait des années pour les aider à réaliser leur projetimpérialiste avec le massacre de civils innocents dans la région, le pillage de ressources et la survie du régime d’apartheid israélien.
L’alliance anti-terroriste créée et dirigée par le général Soleimani a effectivement détruit ce programme impérialiste maléfique, anéanti l’entité terroriste et libéré toutes les villes qu’elle avait occupées.
Daech, une création monstrueuse des Etats-Unis
Force est de constater que la « sédition dévastatrice et venimeuse », à savoir Daech, a été créée par les États-Unis et le régime israélien, dans le but de «déclencher une guerre généralisée au sein du monde musulman ». En effet, le groupe terroriste était instrumentalisé dans le but de renforcer l’influence stratégique et la domination d’Israël sur la région.
Lors d’un événement de campagne pour lancer sa candidature à la présidentielle de 2024, Robert F. Kennedy a fustigé la politique étrangère des États-Unis et le rôle de la CIA dans son élaboration, faisant référence à la tristement célèbre agence d’espionnage américaine.
« Nous avons créé Daech. Nous avons poussé deux millions de réfugiés vers l’Europe », a-t-il ensuite souligné, en réaffirmant le fait que le régime américain est «le parrain de Daech».
Ce n’est pas la première fois que des politiciens américains admettent que le groupe terroriste a été formé et soutenu par les États-Unis. En août 2016, le candidat républicain à la présidence Donald Trump avait également accusé le président américain en exercice de l’époque, Barack Obama, d’avoir créé le groupe terroriste de Daech. « Je dirais que la cofondatrice serait Hillary Clinton, la « corrompue », s’est-il empressé.
Les États-Unis ont envahi l’Irak en 2003 sous le faux prétexte que le pays possédait des armes de destruction massive (ADM). L’invasion a marqué le début de la machine de guerre américaine contre l’Irak et la région plus large de l’Asie occidentale. Quelques années plus tard, ils ont également envahi la Syrie sous prétexte de combattre les terroristes de Daech.
En 2011, Clinton a avoué dans une interview à Fox News que les États-Unis avaient créé Al-Qaïda en Afghanistan, qu’ils ont ensuite envahi dans sous prétextde vouloir détruire le groupe terroriste.
Le rôle stratégique du général Soleimani dans l’anéantissement du projet américano sioniste de Daech et la répression du terrorisme régional ont bénéficié non seulement aux pays et aux peuples de la région, mais également aux payseuropéens. Au cours de ces années, des pays européens comme la France et le Royaume-Uni ont été attaqués à plusieurs reprises par le groupe terroriste et la présence active et efficace du général Soleimani sur le champ de bataille a fait de lui un héros et un symbole de la lutte contre le terrorisme à travers le monde.
Aujourd’hui, l’héritage du général Soleimani perdure, célébré par des millions de personnes qui le considèrent comme un symbole de résistance et de paix dans la région. C’est un vibrant hommage à un homme dont la détermination et le sacrifice ont contribué à apporter de l’espoir à une région meurtrie par le terrorisme parrainé par les puissances étrangères.