Le double standard de l’Occident à l’égard de situation à Gaza et à Los Angeles et empathie sélective

Francoise Riviere
9 Min Read

Le double standard de l’Occident à l’égard de situation à Gaza et à Los Angeles met en évidence des réponses contrastées aux crises humanitaires. Alors que le régime sioniste coupable du meurtre de près de 70 000 civils palestiniens à Gaza a exprimé sa solidarité avec les victimes des incendies de forêt, les critiques affirment que cette empathie est hypocrite étant donné le génocide mené depuis 16 mois par l’armée israélienne à Gaza. Il en va de même pour les manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis qui ont été sauvagement réprimées, façon d’occulter les crimes sionistes et suscitant des inquiétudes quant à ce que les Etats Unis qualifient de liberté d’expression et pour lequel ils en tiennent régulièrement rigueur au reste de la planète. A vrai dire, cette disparité qui fait passer des feux de forêt devant reflète un génocide reflète un schéma plus large dans lequel les pays occidentaux se moquent des principes humanitaires universels tant qu’ils ne se superposent pas à leurs intérêts, ce qui leur vaut une campagne d’indignation morale sans précédent à travers le monde.

Au fait, le double standard de l’Occident à l’égard de situation à Gaza et à Los Angeles révèle d’importantes disparités en termes d’empathie et de réponse. Lors des incendies de forêt, les pays occidentaux ont exprimé leur solidarité avec les Californiens touchés, mettant l’accent sur leur soutien aux premiers intervenants et aux communautés touchées par la catastrophe. En revanche, le conflit en cours à Gaza a vu les gouvernements occidentaux soutenir largement Israël militairement, malgré les informations faisant état de massacres de palestiniens et de destructions de masse. Les critiques soulignent cette empathie sélective, se demandant pourquoi la même compassion n’est pas étendue aux Palestiniens cibles d’autant de crimes sionistes.

Les médias sociaux ont amplifié ces critiques, établissant des comparaisons frappantes entre la dévastation en Californie et à Gaza, suggérant une incohérence morale dans la manière dont la souffrance est reconnue sur la base d’intérêts géopolitiques. À Gaza, de nombreux pays occidentaux, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, se sont opposés des centaines de fois aux appels à un cessez-le-feu malgré d’importantes pertes civiles, soulignant ce qu’ils décrivent comme étant “ le droit d’Israël à l’autodéfense”. Cela contraste avec les réponses apportées à des conflits comme en Ukraine, où le soutien militaire massif au régime de Kiev et l’aide humanitaire ont été prioritaires face à la Russie.

Les critiques affirment que cette incohérence sape la crédibilité occidentale à l’échelle mondiale. Les incendies de Los Angeles et la guerre contre Gaza diffèrent fondamentalement par leur nature et leurs implications. Les incendies de Los Angeles sont des catastrophes naturelles exacerbées par le changement climatique, affectant des milliers d’habitants par le biais d’ordres d’évacuation et de destruction de biens, entraînant d’importantes pertes en vies humaines et un impact environnemental important. En revanche, la guerre à Gaza est un conflit géopolitique scénarisé par l’axe US/OTAN/Israël marqué par des actions militaires complètement ratées face à la Résistance et qui s’est ostensiblement tourne contre des civiles palestiniens et libanais.

Dans le cas des incendies de forêt aux Etats Unis, l’Occident a volé au secours des victimes tandis que les réponses à Gaza ont paradoxalement impliqué une aide militaire au régime génocidaire de Tel-Aviv, avec moins d’accent sur les préoccupations humanitaires malgré un terrifiant bilan de plusieurs milliers de morts. C’est pour cete mëme raison que l’agression contre Gaza a généré des opinions polarisées, conduisant à des protestations et à des critiques sur la perception de deux poids, deux mesures en matière d’empathie et de sentiment humain lesquels restent totalement selectifs en Occident.

Il est ridicule de voir  l’expression de solidarité d’Israël avec Los Angeles au milieu de ses crimes de  guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Les critiques de la réponse d’Israël aux incendies de forêt de Los Angeles se concentrent principalement sur une hypocrisie perçue qui a ses racines dans les liens qu’entretient l’entité sionistes avec la richissime communauté juive de Californie et ne peut que renvoyer au  soutoent de cette communauté à la poursuite d’une guerre totalement inégale à Gaza, où des dizaines de milliers de  Palestiniens sont morts depuis octobre 2023.

Les critiques ont établi des parallèles entre la dévastation en Californie et la destruction à Gaza, arguant que le même niveau de compassion devrait s’étendre aux Palestiniens si l’Occident est sincère dans sa rhétorique humanitariste. Cette comparaison a été soulignée par des militants qui ont souligné l’aide militaire substantielle du gouvernement américain à Israël tout en réduisant les budgets des services d’urgence à Los Angeles.

Des médias sociaux se sont par ailleurs intéressés aux  figures politiques qui ont exprimé leur soutien à l’entité criminelle tout au long de 16 mois de guerre contre Gaza et qui se sont plaintes de tout lorsqu’elles ont subi des pertes personnelles dues aux incendies, et ceci  a conduit à dévoiler leur hypocrisie quant à leurs positions antérieures sur Gaza.

Ces figures pro sionistes ont été par ailleurs fustigées pour être sensibles aux effets dévastateurs du changement climatique aux Etats Unis mais en même temps rester de marbrr face aux impacts environnementaux des opérations militaires israéliennes à Gaza qui ont conduit à une importante pollution. L’utilisation intensive d’explosifs a libéré des poussières et des gaz toxiques, contribuant ainsi à une grave dégradation de la qualité de l’air. Au cours des deux premiers mois du conflit, les émissions équivalaient à la combustion de 150 000 tonnes de charbon, principalement dues aux bombardements israéliens. Les dommages causés aux installations de traitement des eaux usées ont entraîné le rejet quotidien d’environ 130 000 mètres cubes d’eaux usées non traitées dans la mer Méditerranée, exacerbant les maladies d’origine hydrique et menaçant les écosystèmes marins.

La destruction des bâtiments a généré plus de 42 millions de tonnes de débris, qui peuvent contenir des matières dangereuses comme l’amiante et des métaux lourds, contaminant les sols et les eaux souterraines. Les infrastructures essentielles en matière d’eau et d’assainissement ont été gravement endommagées, entraînant une crise humanitaire qui aggrave les problèmes environnementaux existants en raison d’une gestion inadéquate des déchets et de l’épuisement des ressources.

En conclusion, la pollution causée par les incendies de forêt de Los Angeles et la guerre à Gaza diffère considérablement par son origine, son impact et son intention. La pollution résultant de la guerre à Gaza est en grande partie intentionnelle et résulte d’actions militaires qui ciblent délibérément les infrastructures et entraînent des destructions généralisées.

En revanche, la pollution provoquée par les incendies de forêt de Los Angeles est avant tout inévitable, car elle résulte de catastrophes naturelles exacerbées par les conditions climatiques et les pratiques humaines de gestion des terres. Certes dans les deux cas la responsabilité humaine est en cause mais alors qu’aux Etats Unis  cette responsabilité est visiblement inconsciente, à Gaza, elle est foncièrement consciente et intentionnellement criminelle et du fait, passible de châtiment.

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