Qui est l’Afrique du Sud ?
La république d’Afrique du Sud, est un pays d’Afrique australe. Sa capitale administrative est Pretoria. Il est frontalier à l’ouest-nord-ouest avec la Namibie, au nord et au nord-nord-est avec le Botswana, au nord-est avec le Zimbabwe, et à l’est-nord-est avec le Mozambique et l’Eswatini. Lesotho est pour sa part un État enclavé dans le territoire sud-africain.
La république d’Afrique du Sud est entourée au nord par la Namibie (ancienne province sud-africaine du Sud-Ouest Africain), le Botswana et le Zimbabwe, au nord-est par le Mozambique et l’Eswatini. Le Lesotho est quant à lui enclavé au sein du territoire sud-africain.
Cause de la plainte d’Afrique du Sud contre Israël
Pour comprendre la plainte portée par l’Afrique du Sud contre Israël pour génocide, rappelons ce qu’endure Gaza depuis le 7 octobre 2023 date à laquelle l’entité israélienne a pris d’assaut l’enclave d’abord par les aires ensuite via ses unités terrestres.
Pour l’Afrique du Sud et une grosse partie de l’opinion internationale Israël est passible de châtiment pour les massacres à grande échelle commis contre le peuple palestinien à Gaza. Les bombardements menés par l’armée de l’air sioniste ont causé la mort de près de vingt-quatre-milles civils dont plus de six mille enfants. A ceci s’ajoute, la volonté clairement revendiquée de l’entité israélienne d’ « anéantir le Hamas » démocratiquement élu et réélu sans cesse depuis 2007 à la tête de l’administration de Gaza. C’est pour cette raison que l’Afrique du Sud a déposé une plainte auprès de la Cour internationale de Justice à la Haye le 29 décembre 2023 contre l’entité et qu’il a l’intention de faire payer celle-ci pour ses atrocités commises contre les Palestiniens avec l’approbation et le soutien direct de l’Occident.
Que dit le cas présenté par l’Afrique du Sud ?
L’Afrique du Sud a présenté un document de 84 pages qui affirme que les actions d’Israël « sont de nature génocidaire parce qu’elles cherchent à provoquer la destruction d’une partie substantielle » des Palestiniens à Gaza.
Il soutient que les actes de génocide comprennent le meurtre de Palestiniens, le fait de causer de graves dommages physiques et mentaux et le fait de leur infliger délibérément des conditions destinées à « provoquer leur destruction physique en tant que groupe ». Il assure également que les déclarations des responsables israéliens expriment des intentions génocidaires.
Comment le génocide est-il défini ?
Selon la Convention des Nations Unies sur le génocide, approuvée en 1948, il s’agit d’un acte commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, qui implique :
- Tuer les membres du groupe.
- Causer des dommages corporels ou mentaux graves aux membres du groupe.
- Infliger délibérément des conditions de vie pour provoquer une destruction physique.
- Imposer des mesures visant à empêcher les naissances.
- Transférer de force des enfants d’un groupe à un autre groupe.
En examinant cette définition et en l’appliquant sur les actes des Israéliens à Gaza là ou ils ont tué plus de vingt milles personnes y compris des enfants et des femmes,Israël a effectivement commis de génocide.
Le ministère de la Santé, dirigé par le Hamas, affirme que plus de 23 000 personnes sont mortes jusqu’à présent, principalement des femmes et des enfants. Or et très paradoxalement c’est la principale cible des sauvageries israéliennes qui se trouvent pointée de doigt par l’Occident. Maquillant les atrocités commises par Israël en « autodéfense » le Royaume-Uni, les États-Unis et d’autres puissances occidentales classent le Hamas sur leur liste noire. Chaque jour, les souffrances et les perte de vie s’accumulent à Gaza et chaque instant, le peuple palestinien subit des préjudices indescriptibles et irréparables en termes de vies, de biens, de dignité et d’humanité. Mais de cela le camp occidental n’à cure.
Même un Matthew Miller le porte-parole du Département d’État américain, a l’outrecuidance d’affirmer ceci: «En fait, ce sont ceux qui attaquent violemment Israël qui continuent d’appeler ouvertement à l’anéantissement d’Israël et au massacre des Juifs». Ce à quoi Le ministre sud-africain de la Justice, Ronald lamola, a répondu en soulignant devant les magistrats qu’Israël avait «franchi la ligne» et violait la convention. « La guerre entre le Hamas et Israël a déjà fait un nombre choquant de victimes humaines de part et d’autre ».
Non moins choquant a été le silence réaction des dites démocraties européennes et américaine et leur implication directe dans ce génocide. Le massacre barbare de bébés, de femmes enceintes, de vieillards, de civils pour la plupart renvoie d’ailleurs à un passé récent que les Sud Africains ont vécu douloureusement et dont ils se souviennent toujours. Comme le confirment les magistrats sud-africains, Cette injustice a des « préoccupantes similitudes » entre ce qui s’est joué dans le Sud-Ouest africain et ce qui se joue aujourd’hui à Gaza. De la même façon aussi que les Allemands colonisateurs en Afrique commettaient le premier génocide du XXe siècle, les Israéliens seraient ainsi les auteurs du premier génocide du XXIe siècle au Moyen Orient.
Conclusion
De par sa lutte anti-apartheid L’Afrique du Sud est un Etat qui ne peut assister aux crimes de guerre et contre l’humanité que commet l’entité contre le peuple palestinien. Selon la Convention des Nations Unies sur le génocide, approuvée en 1948, Israël a commis un génocide à Gaza et il mérite d’etre condamné et puni. Le verdict de ses juges prouvera si oui ou non il s’agit d’une vraie justice ou d’une parodie.