Après le séisme stratégique que fut le 7 octobre et l’historique attaque du Hamas contre Israël, l’entité sioniste ne connait plus la sécurité, ce qui a provoqué la spectaculaire perte de la main-d’œuvre dans une entité dépendante essentiellement de l’agriculture.
Israël sous embargo
Benny Morris, l’historien israélien, croit qu’Israël connaîtra une dissolution et une plongée dans l’abîme, et il espère la victoire des Arabes et des Musulmans et la transformation des Juifs en une minorité dans cette région, car après le 7 octobre et la destruction des fondements de l’entité à savoir son renseignement, son armée et bientôt son économie et la vague d’immigration inverse que cet état de choses a provoqués, il est impossible de tenir en vie Israël.
Danger économique
En effet, la paix et la quiétude sont les bases du développement économique de tout pays, Alors l’avenir d’Israël est dépourvu de ces deux éléments primordiaux. Même les groupes de réflexion et instituts de recherche ont convenu à l’unanimité qu’Israël ne serait pas capable de survivre surtout que l’étendu de la guerre à Gaza où l’armée israélienne s’est profondément enlisée, touche désormais la mer Rouge que domine de sa toute puissance balistique l’armée yéménite, une armée qui a déjà imposée son autorité a la mer rouge, et au détroit de Bab el Mandeb, désormais interdits d’accès à la flotte israélienne.
Le journal Israel Hayom a mis en garde contre les conséquences des tensions en mer Rouge : Tout d’abord, le coût du transport maritime vers Israël a augmenté parce que la route d’accès du navire vers Israël depuis la côte est rallongé d’environ 30 jours surtout que les navires doivent passer par le détroit de cap de Bonne Espérance en Afrique.
Et le journal d’ajouter : Le deuxième problème est que les lignes maritimes ont cessé de passer par les ports israéliens, ce qui a causé de nombreux dommages au délai de livraison et à l’accès au produit, et par conséquent, le prix a augmenté en raison de la pénurie dans la chaîne d’approvisionnement. De nombreux navires dans le monde entrent dans divers ports en cours de route et livrent leurs marchandises en circulant sur des lignes régulières, mais dans une telle situation, de nombreuses entreprises ont décidé de ne pas s’arrêter dans les ports israéliens en raison de le risque élevé.
Le troisième impact des menaces actuelles sur la mer Rouge est les dommages causés au processus d’importation des marchandises vers le port d’Eilat, qui ont conduit à sa fermeture, le port d’Eilat étant soumis à un blocus maritime et les navires ne peuvent y accéder. Bien que l’entrée et la sortie des navires au port d’Eilat soient généralement limitées, elles sont très importantes pour l’importation de voitures et l’exportation de potasse de la mer Morte, de sorte que 50 % des importations de voitures vers Israël se font via le port d’Eilat.
Finalement, Herzog a souligné : « Nous sommes actuellement confrontés à un blocus maritime contre les importations vers Israël, dont le volume annuel est de 80 milliards de shekels, en plus du risque de fermeture complète du port d’Eilat. À tout cela, il faut ajouter les dommages causés aux exportations israéliennes vers les marchés de l’Est, qui s’élèvent à 15 milliards de shekels par an. En fait, le ciblage des navires commerciaux et des pétroliers par Ansarallah (armée Yéménite) met en danger le commerce occidental.
De son côté, le journal Israel Hayom a cité des sources officielles du port d’Ashdod qui affirment : La menace que représentent les Houthis (Ansarallah) sur les routes maritimes est généralement considérée comme une menace stratégique contre les compagnies maritimes dont de nombreuses sont israéliennes. Ce qui fait évidemment fuir de gros investissements.
Conclusion
Israël n’est plus une entité tenable après plus de trois de guerre perdue face à la Résistance. Cette défaite va bien au-delà de Gaza car aussi bien sur le front Nord qu’en mer Rouge, les Résistants, ayant totalement assiégé l’entité sioniste, resserrent de plus en plus l’étau autour d’Israël. Le temps lui est compté.