Alors que les institutions sécuritaires et de renseignement du régime sioniste reconnaissent leur échec dans l’opération “Tempête d’Al-Aqsa” et leurs mauvaises évaluations, la fuite de Benjamin Netanyahu pour se décharger de ses responsabilités dans cette débâcle, alors que la plupart des sionistes l’en tiennent pour responsable, a suscité la colère des Israéliens.
Les sionistes dénoncent le fait que Netanyahu n’ait toujours pas exprimé de regrets pour cette cuisante défaite. Ils lui reprochent également de ne pas assister aux cérémonies funéraires des soldats tués lors de la dernière guerre et de ne montrer aucune volonté de rencontrer les familles endeuillées ou celles des prisonniers de guerre ou alors si même il l’ a fait ce n’était guère par conviction.
Dans un article paru sur le site d’information israélien Walla, la journaliste politique Tal Shalev affirme que Netanyahu, dans tous ses discours depuis la catastrophe de l’opération “Tempête d’Al-Aqsa”, n’a jamais endossé sa part de responsabilité dans cette situation. Craignant d’être contraint d’accepter son échec cuisant, il n’a même pas daigné organiser de conférence de presse, contrairement à d’autres hauts responsables militaires et sécuritaires israéliens qui ont reconnu et assumé leur part de responsabilité. Netanyahu ne semble nullement disposé à prendre la moindre mesure d’expression de regrets ou de condoléances après la récente catastrophe.
Shalev ajoute que dès le premier jour de la guerre, la machine de propagande de Netanyahu s’est employée à rejeter la responsabilité de l’échec sur les autres. Même Sara Netanyahu, l’influente épouse du Premier ministre, se mêle activement des affaires politiques et militaires. Elle aurait ordonné aux responsables du bureau de son mari de collecter tous les articles de presse, comptes-rendus confidentiels des réunions ministérielles et déclarations passées et présentes de hauts responsables israéliens, ainsi que les preuves des erreurs du renseignement concernant les capacités du Hamas.
D’après l’article, Sara Netanyahu aurait également exigé la suppression de toutes les confessions d’anciens et actuels responsables sionistes reconnaissant l’échec de “Tempête d’Al-Aqsa” et la puissance du Hamas, publiées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il semblerait que Netanyahu se prépare activement à la commission d’enquête en déployant d’importants efforts médiatiques pour diffuser sa version des faits.
Dans cette optique, il aurait convoqué les directeurs des chaînes de télévision israéliennes et le rédacteur en chef du grand quotidien Yediot Aharonot pour leur demander de tempérer les critiques le visant.
Dans le même esprit, le think tank sioniste “Mouvement Civique Démocratique” a révélé sur Facebook que Netanyahu aurait brûlé une série de documents compromettants afin d’échapper à ses responsabilités dans l’échec retentissant de “Tempête d’Al-Aqsa”.
Toujours selon ces sources, dans le but de semer la confusion au sein de la commission d’enquête et d’éliminer toute preuve de sa propre responsabilité, Netanyahu aurait entrepris de détruire des preuves et de faire disparaître des documents pertinents.
Le mouvement a appelé Gali Baharav-Miara, conseillère juridique du gouvernement sioniste, à agir d’urgence pour empêcher la destruction de ces preuves liées à la débâcle de “Tempête d’Al-Qods”, récupérer les informations supprimées et rassembler tous les documents antérieurs et postérieurs à l’attaque du Hamas.