Le régime sioniste est actuellement confronté à une série de problèmes complexes, parmi lesquels la division interne se distingue comme l’un des plus préoccupants. Un nombre considérable de militaires désobéissent aux ordres, résultant d’un récent coup d’État judiciaire, tandis que d’autres quittent volontairement leurs fonctions. Il est même remarquable que des pilotes du régime ont annoncé leur refus de se présenter pour le service. Cette rébellion représente une menace significative pour le régime sioniste.
D’un côté, l’on prétend que les extrémistes et les pressions extérieures exercées par le cabinet actuel aux tendances extrémistes ont contribué à alimenter ces conflits. Il a récemment été décidé que les Haredim (Juifs ultra-orthodoxes) seraient exemptés du service militaire, ce qui a suscité des tensions entre différentes factions de la société sioniste. Ces extrémistes ont ainsi engendré des tensions et ont exacerbé les divergences internes.
Actuellement, environ 60 % des forces militaires du régime sioniste sont déployées le long de la frontière occidentale. Cela signifie que pour mener une opération militaire dans la bande de Gaza, le régime doit redéployer une partie de ces troupes des frontières occidentales vers les zones frontalières. Cette réaffectation pourrait potentiellement intensifier les opérations anti-sionistes le long de la frontière occidentale.
Si les forces armées du régime sioniste devaient attaquer Gaza, la résistance islamique de cette région ne resterait ni inactive ni désorganisée. Comme vous le savez, lors de la guerre de 50 jours et de la bataille de 22 jours, les forces sionistes ont tenté une double invasion par voie terrestre et maritime à Gaza, mais elles ont été piégées par des engins explosifs et des tunnels, subissant des pertes considérables. Au cours des dernières années, la résistance a continué de développer sa capacité en matière de planification d’opérations, d’armements, d’équipements et de tactiques militaires, la hissant au rang de menace sérieuse pour Tel-Aviv.
Après avoir signé un accord de paix avec l’Égypte, le régime sioniste a choisi de ne plus s’engager dans des guerres terrestres avec ses voisins. En conséquence, il a renforcé ses capacités aériennes. Actuellement, les forces terrestres du régime sioniste ne sont pas préparées à mener une guerre au sol, même face à la résistance. Cette dernière a une maîtrise totale de son environnement géographique.
L’ouverture de nouveaux fronts dans la confrontation avec les militaires sionistes représente une autre dissuasion pour Tel-Aviv. En cas d’attaque terrestre sur Gaza, il est possible que le conflit s’étende au-delà de la bande de Gaza. Le Hezbollah libanais a averti Tel-Aviv par le biais de l’Égypte. Il ne faut pas oublier que les récents affrontements à la frontière des territoires palestiniens occupés et du Liban portaient un message spécifique, comme l’a souligné Cheikh Safi al-Din, chef du Conseil exécutif du Hezbollah. D’autres groupes, tels qu’Ansar Allah au Yémen, les Hachd al-Chaabi en Irak et d’autres factions du camp de la résistance, ont également prévenu que toute incursion terrestre de l’armée israélienne à Gaza ne resterait pas sans réponse et pourrait mettre en danger leurs intérêts.
Des informations internes provenant du cabinet de sécurité de Tel-Aviv, cette semaine, indiquent que Benjamin Netanyahou, Premier ministre du régime sioniste, préférerait une guerre limitée dans la bande de Gaza, mais il a averti que si le conflit venait à s’étendre à un conflit régional, Israël en subirait de graves conséquences.
Cela démontre que le régime sioniste n’est pas en mesure de mener une opération militaire à Gaza, et que si cela devait se produire, cette opération serait nécessairement limitée. Les nombreux facteurs et variables en jeu feraient non seulement de la victoire israélienne une issue peu probable, mais constitueraient également un risque accru pour Tel-Aviv.
Dès le début de l’opération, les responsables de la résistance ont affirmé que l’opération “Tempête d’Al-Aqsa” avait été planifiée et exécutée en vue d’un conflit d’une durée de plus d’un mois. Il ne s’agit pas d’une retraite ni d’une reddition, mais bien d’une guerre d’usure à long terme imposée au régime sioniste. En raison des conditions internes de ce régime, des évolutions régionales et mondiales, Israël ne dispose pas des capacités nécessaires pour soutenir une guerre d’usure. À l’heure actuelle, les villes sionistes sont devenues des cités fantômes, entraînant des pertes économiques significatives.
En 2000, la mort de quatre militaires dans le sud du Liban a donné naissance au mouvement des Mères en Israël, conduisant à la chute du gouvernement en place à Tel-Aviv et au retrait des forces armées sionistes du sud du Liban. Si un mouvement similaire à celui des Mères de 1000 venait à se former, les conséquences pourraient être dévastatrices pour le gouvernement de Netanyahou. Il est essentiel de noter que la résistance détient un avantage certain, et si elle le souhaite, elle peut mettre fin à ce conflit.