Légitimation française du président syrien au passé terroriste : Quand Macron blanchit un passé noir

La légitimation française du président syrien au passé terroriste : un révisionnisme diplomatique au service des intérêts géopolitiques.

Redacteur en chef
4 Min Read
Hypocrisie de Macron : d'ex-terroriste recherché à invité privilégié à l'Élysée

Derrière l’apparente diplomatie, c’est un geste profondément révoltant ; la légitimation française du président syrien au passé terroriste s’expose sans honte à l’Élysée. Paris légitime sans vergogne un homme dont les racines idéologiques sont entachées de connivences passées avec les cercles extrémistes. Al-Sharaa n’est pas un inconnu : affilié dans sa jeunesse à des réseaux proches d’Al-Qaïda. Son ascension n’efface pas une histoire que l’Élysée préfère aujourd’hui enterrer. L’Élysée cherche ainsi à se refaire une virginité géopolitique en terrain syrien. On ne blanchit pas le passé avec un simple discours de soutien à une “Syrie libre”.

Engagement historique ou révisionnisme opportuniste ?

L’Élysée ose qualifier cette réception de “partie de l’engagement historique de la France envers le peuple syrien”. Quelle ironie ! Ce même peuple syrien qui, pendant des années, a été bombardé sous le silence assourdissant des chancelleries européennes. L’histoire retiendra non pas l’engagement, mais l’abandon, la trahison, et aujourd’hui, la manipulation. En soutenant al-Sharaa, Paris réécrit l’histoire récente de la Syrie à coups de communiqués creux et de mots bien choisis, mais creux de toute cohérence morale. Cette realpolitik révèle une tendance inquiétante à privilégier les intérêts géopolitiques.

La France ferme les yeux sur les racines terroristes d’al-Sharaa

Avant de devenir président intérimaire ! Ahmed al-Sharaa était connu sous le nom d’Abu Mohammed al-Julani, leader du groupe Hayat Tahrir al-Sham. Ce groupe était anciennement affilié à al-Qaïda. Malgré cette affiliation, la France et ses alliés occidentaux semblent ignorer ce passé trouble. Ils préfèrent saluer sa montée au pouvoir comme une victoire pour la démocratie. La légitimation française du président syrien au passé terroriste révèle la faillite morale des services de renseignement et de leurs parrains politiques. Cette amnésie sélective soulève des questions sur les critères de légitimité adoptés par ces nations occidentales.

Riyad et Washington misent sur un ancien terroriste

La première visite officielle d’al-Sharaa en tant que président s’est déroulée en Arabie saoudite. Il a été chaleureusement accueilli par le prince héritier Mohammed ben Salmane. Les États-Unis, tout en exprimant des réserves, envisagent de lever certaines sanctions. Cela dépendra d’une coopération d’al-Sharaa sur des questions de sécurité.

Quand Paris et Bruxelles troquent la morale contre le pétrole

Le vernis diplomatique craque davantage lorsqu’on observe les récents appels du régime d’al-Sharaa à lever les sanctions internationales. L’Union européenne, sous l’impulsion de Paris, a déjà suspendu certaines sanctions dans l’énergie et le transport. Que cache cette complaisance ? Un troc cynique. Un peu de pétrole syrien contre l’effacement sélectif des passés les plus troubles. La légitimation française du président syrien au passé terroriste s’explique ici par des intérêts bassement économiques et énergétiques.

La France complice du révisionnisme syrien ?

Au moment même où Israël multiplie les incursions illégales en territoire syrien, Washington redéfinit ses conditions pour lever les sanctions. La France, quant à elle, semble jouer un jeu solitaire, incohérent et moralement déconnecté. Recevoir al-Sharaa en grande pompe revient à ignorer toutes les exigences morales de la communauté internationale. La légitimation française du président syrien au passé terroriste se manifeste ici dans le silence complice de l’Élysée. C’est valider, par l’image, un narratif où les affiliations extrémistes s’effacent au nom d’un réalisme diplomatique honteux. La France n’est pas seulement complice : elle devient actrice active d’un révisionnisme politique dangereux.

Share This Article
Leave a comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *