De nombreuses personnes à travers le monde ont lancé une campagne pour exclure Israël des Jeux olympiques, demandant l’expulsion des athlètes israéliens des Jeux olympiques de Paris 2024. Les Jeux olympiques de Paris 2024, selon le Comité exécutif du CIO, se tiendront du 26 juillet au 11 août, tandis que de nombreuses organisations sportives dans le monde ferment les yeux sur les crimes israéliens à Gaza. Cependant, le Comité international olympique, de nombreux athlètes et les responsables des comités nationaux se préparent à organiser les Jeux olympiques sans prêter attention à ce sujet.
Paris accueille depuis le 26 juillet les Jeux olympiques pour la première fois depuis cent ans. Les Jeux qui réunissent des athlètes de 206 pays du monde, suivis par les athlètes paralympiques. Mais tous les pays ne sont pas représentés. Alors que les athlètes de Russie et de Biélorussie sont interdits de participer sous leur nom et drapeau nationaux en raison de la guerre en Ukraine, ceux du régime israélien, bénéficient d’un soutien particulier pour participer à ces jeux malgré le meurtre de plus de quarante mille Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Depuis des années, Israël bénéficie d’un traitement de faveur et de soutien spécial, comme en témoignent les vétos des résolutions de l’ONU contre Israël. Le traitement différent entre la Russie et Israël révèle au grand jour le scandaleux approche des gouvernements occidentaux, grands donneurs de leçon droits de l’hommiste.
Selon la Charte olympique, l’objectif de ces compétitions est de promouvoir une vie basée sur le « respect des droits de l’homme et des principes éthiques ». Compte tenu de l’historique de violence du régime sioniste depuis sa création il y a 76 ans, en particulier ces derniers mois, on pouvait s’attendre à ce que la demande de millions de personnes dans le monde d’exclure Israël des Jeux olympiques soit entendue.
Cependant, la pression des gouvernements occidentaux et le double standard des responsables de l’organisation des Jeux olympiques ont empêché la réalisation de cette demande, malgré les actions menées depuis des mois dans les rues et les arènes sportives des pays pour arrêter le génocide palestinien, y compris l’exclusion de ce régime des Jeux olympiques de Paris.
Aujourd’hui, il y a plus de solidarité pour la Palestine en Europe et aux États-Unis que jamais auparavant. Toute personne ayant un sens de l’ humain rejette le génocide et soutient Gaza. Ces sont des citoyens épris de liberté en Europe et aux États-Unis qui se sont dissociés de leurs gouvernements pour exiger que la Palestine soit soutenue, qu’une trêve urgente soit instaurée. Or ces appels restent inaudibles, les organisateurs appliquant un deux poids deux mesures flagrant.
En effet, pour la Russie et la Biélorussie, seuls quelques athlètes qui ne soutiennent pas la guerre en Ukraine ont été autorisés à participer en tant qu’athlètes sans pays, mais pour les Israéliens, il n’y a aucune restriction. Le double standard de l’Occident, son hostilité envers la Russie et son laxisme envers l’entité sioniste, coupable d’une campagne d’extermination de masse, n’échappent pas à l’œil des citoyens occidentaux, y compris en France.
Le citoyen lambda comprend parfaitement cette duplicité et s’en est révulsé : Alors que la guerre en Ukraine fait l’objet de nombreuses nouvelles et rapports, et que les politiciens et médias occidentaux y prêtent une attention soutenue, les massacres de milliers d’enfants palestiniens passent sous silence malgré les avertissements des organisations internationales. Et pourtant les Jeux olympiques rappellent aux humains, pendant environ deux semaines, l’importance de la paix et de la solidarité, du respect des droits de l’homme. En ce sens, la présence d’athlètes du régime sioniste contrevient aux objectifs de ce rassemblement et constitue une autre honte pour les partisans de ce régime qui prônent la démocratie et les droits de l’homme. Ceci étant, les conditions deviennent progressivement plus difficiles pour les soutiens occidentaux de l’entité sioniste, car ils ne peuvent plus cacher leur racisme et leurs doubles standards. Pour cette raison, les gouvernements occidentaux musèlent les médias indépendants et font pression sur ceux qui révèlent la vérité.
Pour la première fois, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2024 a eu lieu en dehors du stade, avec un défilé d’athlètes à bord de 180 bateaux le long de la Seine. La délégation sportive du régime sioniste, en traversant la Seine lors de cette cérémonie, a été hué et ridiculisé par les spectateurs présents. Signe que de nombreux efforts menés à travers le monde pour exclure les athlètes du régime sioniste des compétitions olympiques, bien qu’ils n’aient pas abouti, a eu son effet et que l’opinion occidentale n’a guère rallié Emmanuel Macron, le président français, qui n’ a cessé d’exprimer ces derniers temps son soutien total à la participation de la délégation du régime sioniste.
Le président Macron a-t-il oublié ses leçons de l’histoire ? L’Afrique du Sud, sous le régime de l’apartheid, a été exclue des Jeux olympiques de 1964 et 1968 et a été complètement bannie en mai 1970. Pourquoi ne pas en faire autant avec l’entité sioniste ? La participation d’Israël aux Jeux olympiques de Paris est d’autant plus injustifiable que des massacres de civils se poursuivent à Gaza, ce qui est perçue comme une validation du génocide de Palestiniens et une trahison des valeurs et de l’esprit olympiques. Et ce, d’autant plus qu’au cours des neuf derniers mois, 80 % des infrastructures sportives à Gaza ont été détruites sous les bombes et plus de 350 athlètes, dont 250 footballeurs, ont été tués. Mais cette campagne d’atrocités ne semble pas avoir ému outre mesure le Comité international olympique (CIO) et d’autres institutions majeures qui ont refusé d’exclure Israël.
Alors que les sportifs sionistes s’affichent librement à Paris, les athlètes palestiniens, eux, défendent un drapeau entaché de sang de milliers palestiniens et qui en dépit des mois d’exactions et de crimes contre Gaza, reste hissé, haut et fort. Dans ce contexte de destruction des valeurs humaines, il est évident que les idéaux olympiques se vident de toute leur substance à moins que les peuples libres du monde continuent de se mobiliser pendant les jeux et dénoncent ce régime inhumain et forcent les responsables olympiques à regretter amèrement leur décision de permettre la participation des athlètes du régime occupant.