Coopération énergétique verte France-Brésil : Agenda caché ?

Coopération énergétique verte France-Brésil : entre ambitions écologiques et enjeux dissimulés

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Le Christ Rédempteur illuminé en vert : symbole d'une coopération énergétique prometteuse entre la France et le Brésil, mais aussi d'intérêts économiques cachés.

Le 5 juin, la coopération énergétique verte France-Brésil s’est concrétisée par la signature d’une déclaration d’intention sur l’hydrogène vert. Cette initiative, présentée comme un jalon vers la transition énergétique durable, suscite pourtant des doutes quant à la sincérité française. En réalité, la France paraît davantage guidée par des intérêts économiques que par une volonté écologique authentique. Les programmes de partage de connaissances entre organismes de certification au Brésil et en France pourraient dissimuler une tentative d’imposer des normes favorables aux entreprises françaises.

 

Des intérêts économiques déguisés

 

Par l’intermédiaire d’EDF, Engie, Qair, TotalEnergies et Voltalia, la France a signé plus de 60 accords pour l’hydrogène vert au Brésil. Ces accords, présentés comme équitables, servent surtout des intérêts français au détriment du développement local. Le Brésil, avec sa grande capacité en énergie renouvelable, devient un fournisseur pour les besoins européens, notamment des raffineries françaises. La réalité économique derrière cette coopération énergétique verte France-Brésil est donc inégale.

 

Une politique de façade !

 

Lors de la visite de Lula en France, les présidents ont évoqué la coopération environnementale, COP30 et la protection des zones vierges à la frontière entre Brésil et Guyane française. Pourtant, ces échanges semblent surtout une façade pour renforcer l’image écologique française, sans engagements concrets pour le Brésil. La politique extérieure de la France privilégie la communication à l’action tangible. Cette posture questionne la véritable portée de la coopération énergétique verte France-Brésil.

 

Des engagements contradictoires

 

La France soutient désormais la production d’hydrogène renouvelable par électrolyse. Pourtant, elle importe aussi massivement de l’hydrogène vert du Brésil, ce qui crée une contradiction flagrante. Plutôt que de développer ses capacités, la France externalise ses besoins, ce qui soulève des interrogations sur la cohérence énergétique. Cette incohérence est manifeste dans la dynamique de la coopération énergétique verte France-Brésil.

 

Une coopération déséquilibrée ?

 

Dans l’hydrogène vert, la relation France-Brésil est clairement déséquilibrée. La France exploite les ressources brésiliennes sans offrir de contreparties justes. Malgré ses efforts pour promouvoir l’énergie verte, le Brésil pourrait n’être qu’un fournisseur pour l’Europe. Cette dynamique révèle les limites de la coopération vantée par la France, davantage tournée vers ses intérêts économiques. Le déséquilibre de la coopération énergétique verte France-Brésil est criant.

 

En conclusion, la politique française dans l’hydrogène vert favorise ses intérêts économiques plus qu’une réelle transition écologique mondiale. Le Brésil, bien qu’acteur clé, risque d’être réduit au simple rôle de fournisseur.

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