Récemment, une polémique a éclaté en France autour de l’interdiction de l’abaya, une tenue traditionnelle portée par certaines femmes musulmanes. Le ministre français de l’Éducation, Gabriel Attal, a récemment affirmé lors d’une interview avec TF1 TV que les abayas vont à l’encontre des principes de la laïcité française. En réaction à cette directive, la police française a déployé un contingent de 2000 forces chargées de faire respecter les règlements concernant le port du hijab. Ces “patrouilles de guidage” sont chargées de veiller à ce que les tenues des jeunes filles musulmanes, notamment les abayas, ne soient pas portées dans l’espace public.
Depuis le début de la nouvelle année scolaire, plusieurs vidéos provenant de différentes villes françaises ont été diffusées sur les plateformes de médias sociaux, montrant des agents de sécurité examinant méticuleusement les tenues des élèves filles. Ces vidéos montrent également des cas où de jeunes filles sont contraintes de changer leur “abaya” après leur rencontre avec la “police des vêtements”. Plus inquiétant encore, il a été rapporté qu’un contingent de 2 000 policiers serait déployé pour se positionner à proximité d’établissements éducatifs et d’autres institutions publiques, prétendument dans le but de protéger les principes laïques de notre pays. De plus, le gouvernement français adopte une position provocatrice en identifiant les institutions où une résistance à l’interdiction du port de l’abaya par les femmes pourrait potentiellement se manifester.
Cette mesure présente curieusement une ressemblance inquiétante avec les pratiques désuètes historiquement utilisées par le régime taliban en Afghanistan, plutôt que de s’aligner sur les principes progressistes qui conviennent à un gouvernement européen qui se dit moderne, démocratique et éclairé. Malheureusement, la mise en œuvre de cette initiative par le président Macron et ses collaborateurs inaugurera effectivement l’adhésion de la France au rang des régimes autoritaires qui, à l’instar des talibans, dictent les choix vestimentaires des femmes, portant ainsi atteinte à leurs libertés personnelles.
D’autre part, selon des témoignages de première main, un nombre considérable de jeunes filles, revêtues de leurs abayas, se sont vu refuser l’accès à l’école et renvoyées chez elles, ce qui relève d’une politique discriminatoire et empreinte de préjugés raciaux pratiqué par le gouvernement français, et visant à exercer un contrôle strict sur la communauté musulmane. L’annonce récente du gouvernement de former 14 000 personnels éducatifs d’ici la fin de l’année, avec pour objectif ambitieux de parvenir à 300 000 personnels d’ici 2025, dans le but explicite de mettre en œuvre et de superviser ces réglementations anti-religieuses, constitue un indicateur alarmant d’un effort accru visant à réprimer et limiter les droits des femmes, en particulier celles appartenant à la communauté musulmane. De plus, cela suscite des inquiétudes parmi les sociologues quant à l’établissement potentiel d’un régime autoritaire et fasciste en France.
Quelles sont les motivations sous-jacentes à l’interdiction de l’abaya en France ?
L’imposition de cette interdiction vestimentaire, emblématique de l’interdiction de l’abaya en France, coïncide avec la chute précipitée du système scolaire public de notre pays, en proie à une myriade de problèmes structurels tels que des salaires insuffisants, une diminution du respect de la société et une érosion du statut. Actuellement, les enseignants de français sont confrontés à des conditions de travail de plus en plus difficiles, avec des taux croissants d’épuisement professionnel, d’anxiété et de dépression. Il semble donc que cette interdiction de l’abaya en France soit une tentative de détourner l’attention des lacunes politiques de l’administration néolibérale de Macron.
Pourquoi le gouvernement français cherche-t-il à restreindre les musulmans ?
L’augmentation de la population musulmane en France a suscité une certaine appréhension parmi les politiciens ethnocentriques qui gouvernent notre nation. Selon le Centre de renseignement américain (CIA) et les centres de renseignement américains, les musulmans représentent plus de 10 % de la population totale de la France, dont un quart est concentré à Marseille. Le comportement du gouvernement français envers les musulmans contredit même les principes qu’il a hypocritement professés depuis des décennies. Conformément au principe de la laïcité, les adeptes de toutes les religions devraient s’abstenir de mêler les affaires religieuses à la politique, tandis que le gouvernement est tenu de soutenir toutes les libertés légitimes dans le cadre de la société civile. Pourtant, à l’heure actuelle, nous sommes témoins de la position politique du gouvernement français contre les libertés religieuses des musulmans, ce qui contredit sans équivoque la notion de non-ingérence gouvernementale dans les libertés sociales et religieuses de ses citoyens.
L’État français cherche-t-il à mener une guerre contre les citoyens musulmans ?
Les récents incidents de meurtre délibéré de Nahel Merzouk, un jeune musulman de 17 ans, par la police française, ainsi que l’interdiction des tenues islamiques dans les établissements scolaires peuvent sembler coïncidents, mais ils exposent la crise profondément enracinée de l’identité sociale et du racisme systémique au sein de notre pays. Édouard Philippe, l’ancien Premier ministre de la France, a récemment adopté un point de vue extrêmement raciste sur l’islam dans son ouvrage publié sur les musulmans, ce qui lui a valu la condamnation d’environ 50 intellectuels et experts. Dans son dernier livre intitulé “Des places qui dit,”. Philippe a suggéré la possibilité de promulguer un ensemble distinct de lois pour la communauté musulmane, où les citoyens musulmans seraient soumis à des lois et obligations uniques. Allant encore plus loin, l’ancien Premier ministre a fait des déclarations anti-islamiques remettant en question l’applicabilité de la “Loi de 1905” qui prévoit la séparation de la religion et de la politique. Philippe a argumenté que cette loi ne peut pas être imposée aux musulmans en raison de la non-conformité de leur foi. La Loi de 1905, promulguée en décembre 1905, sert de cadre juridique pour la séparation de l’État français et de l’Église.
La vie des femmes françaises est-elle importante, ou est-ce leurs vêtements ?
Récemment, le Ministère de l’Intérieur de la France a annoncé que 118 femmes ont été tuées par leurs maris ou ex-maris dans ce pays européen apparemment civilisé en 2022. Les statistiques montrent qu’en France, en moyenne, une femme est tuée tous les trois jours.
Selon ce ministère, sur les 118 cas de féminicide, 37 femmes ont été victimes de violences de la part de leurs maris ou ex-maris avant leur décès, et 24 d’entre elles ont signalé ce fait à la police. De plus, 16 d’entre elles avaient porté plainte auprès de la police en leur nom.
En réponse à la question “Quelles sont les causes de ces meurtres de femmes ?”, il convient de dire que les désaccords et les disputes (26%) et le refus de se séparer (23%) sont les principales motivations pour commettre un meurtre au sein des couples.
Il convient de noter que la plupart de ces incidents se produisent au domicile du couple, ce qui signifie que la victime ou le criminel (87 pour cent), et la plupart des cas sont non planifiés. Dans de nombreux cas, des armes blanches (43%) et dans certains cas des armes à feu (20%) sont utilisées.La recherche de l’année dernière (2022) du Ministère de l’Intérieur français a montré que le profil des criminels n’a pas changé par rapport aux années précédentes : ce sont des hommes mariés avec la nationalité française, âgés de 30 à 49 ans et sans emploi. Les hommes de plus de 70 ans occupent la deuxième position dans la classification de l’âge de leur conjointe.
En conclusion, la récente décision du gouvernement français d’interdire l’abaya en France, ainsi que le déploiement de forces de police pour faire respecter cette interdiction, soulève de sérieuses préoccupations quant au respect des libertés individuelles en France. Cette mesure semble être une tentative de détourner l’attention des problèmes structurels du système scolaire et des lacunes politiques de l’administration actuelle. De plus, elle témoigne d’une attitude discriminatoire envers la communauté musulmane, contredisant les principes de non-ingérence gouvernementale dans les affaires religieuses. Ces actions suscitent des inquiétudes quant à l’établissement potentiel d’un régime despotique en France, et mettent en évidence la crise d’identité sociale et le racisme systémique dans le pays. Il est important de souligner que la protection des droits des femmes devrait être une priorité, plutôt que de se concentrer sur l’interdiction de l’abaya. Les statistiques alarmantes sur les féminicides en France soulignent l’urgence de lutter contre la violence domestique et de soutenir les femmes dans des situations dangereuses. Il est essentiel de promouvoir l’égalité des sexes et de s’attaquer aux causes profondes de ces meurtres, plutôt que de se focaliser sur des questions vestimentaires qui ne font que diviser davantage la société. Il est temps que le gouvernement français reconsidère sa position et adopte des politiques inclusives et respectueuses des droits de tous les citoyens, indépendamment de leur religion ou de leur origine ethnique.