Dans la nuit du 25 au 26 octobre, les sources médiatiques ont fait état de tentative de frappes israéliennes contre l’Iran. Ce 26 octobre, vers 2 heures du matin heure locale, l’armée de l’air israélienne a déclaré avoir fait décoller 140 F15, F16 et évidemment F35I à destination de l’Irak et de là lancé des soi-disant «frappes de précision sur des cibles militaires en Iran» et ce, en réponse à ce qu’elle a appelé des attaques continues de la République islamique d’Iran contre les territoires occupés de la Palestine dits Israël.
Selon un communiqué de la défense anti-aérienne iranienne, l’Armée de l’air sioniste soutenue par les ravitailleurs américains ont lancé des missiles air-sol depuis le ciel irakien sur des sites militaires dans les provinces de Téhéran, du Khouzistan (Sud) et d’Ilam(Ouest), avant de se heurter au puissant rempart de la DCA multicouche iranienne qui a fait d’une frappe programmée depuis des semaines pour détruire 20 cibles militaires à travers l’Iran, un ridicule agissement qui n’a fait que des «dégâts limités».
Ayant outrageusement tenté de violer le ciel iranien, l’Iran se réserve le droit de répondre à l’entité israélienne, conformément à la charte de l’ONU. «Il ne fait l’ombre d’un doute qu’Israël recevra une réponse appropriée à toute tentative», ont déclaré des sources militaires iraniennes.
Le spectre d’une riposte iranienne qui se promet plus dévastatrice que la frappe du mois d’août de l’armée iranienne contre Israël étant là, les États-Unis n’ont pas tardé à réagir : un haut fonctionnaire de la Maison Blanche a ainsi déclaré que la tentative d’attaque de cette nuit contre Téhéran devrait être la « conclusion » d’un échange de frappes entre Israël et l’Iran. Sauf que la « conclusion » de la bataille entité sioniste/Résistance, ce n’est pas aux Américains d’en décider.
L’entité israélienne annonce une agression contre l’Iran
A vrai dire, l’opération du vendredi soir pour laquelle Américains et Israéliens avaient pendant de longs mois planifié, a été un retentissant échec. Selon des sources, des dizaines de missiles air-sol de type Sparrow, une fois lancés depuis l’espace aérien irakien, ont été interceptés avant d’entrer en Iran, littéralement pulvérisés dans le ciel de Salaheddin, province centrale irakienne et ce, par la puissante DCA à longue portée de fabrication iranienne qu’est le Bavar 373. Les activistes médiatiques en ont publié d’ailleurs des images, approuvant aux yeux du monde entier, l’imperméabilité de l’espace aérien iranien puis ce que les Etats-Unis et leur poulain sioniste ont appris à leurs dépens, soit l’émergence d’une défense anti aérienne iranienne intégré qui s’étend jusqu’au ciel irakien. Le message est clair : le ciel irakien où aviation américaine et sioniste manœuvraient librement pendant de longues années, n’est plus sûr et en cas d’une extension du conflit, ni les chasseurs sionistes ni ceux des Yankees n’auront aucune chance de s’en sortir.
En ce sens, des explosions entendues à proximité de la capitale, Téhéran, ont été des tirs de DCA plutôt que des frappes qu’une campagne d’allégations israéliennes largement médiatisée mais bien ratée a laissé entre avoir mené contre les aéroports Imam Khomeiny et Mehrabad.
Or cet échec ne rend que doublement cuisants des informations que colportent depuis, les médias sionistes. Selon le site d’informations israélien Walla!, «plus d’une centaine» d’avions, dont les derniers F-35 de fabrication américaine, ont participé à ces frappes israéliennes contre l’Iran. D’après des responsables américains et israéliens, l’attaque s’est déroulée en trois vagues. Les deuxième et troisième ont visé des bases ainsi que des sites de production de drones et de missiles, voulant toucher plus de 20 cibles, selon Axios et le New York Times. « Voulant » car en réalité les vœux de l’axe Tel-Aviv-Washington sont restés pieux, les radars d’interception et d’alerte précoce iraniens ayant fait preuve d’une performance propre à laisser pantois les analystes. Mais la défaite n’est pas que militaire.
Les soi-disant frappes israéliennes contre l’Iran ont eu lieu en effet juste au moment où le secrétaire d’État américain Antony Blinken rentrait aux États-Unis après une tournée au Moyen-Orient au cours de laquelle il avait, avec d’autres responsables américains, mis en garde l’Iran contre toute riposte à l’agression sioniste qui, dixit, « aggraverait le conflit dans la région ». Comme si l’Iran était de ce genre d’Etat prompte à brader sa souveraineté et son integrité.
Selon un responsable de défense américain, les États-Unis ont été informés en avance par Israël de ses frappes contre l’Iran mais Washington n’est pas impliqué dans cette opération. Une allégation qui prête évidemment à sourire dans la mesure où cela fait plus de 13 mois à compter du 7 octobre 2023 que l’entité est fonctionnellement paralysée et qui marche sur des pieds en bois.
La frappe israélienne qui se volait apocalyptique, a également évité les installations pétrolières , Israël étant parfaitement conscient des contre-coups d’un tel acte de folie alors même que le Hezbollah continue à étendre le perimètre de ses attaques assassines et à menacer les sites offshores dits sionistes en Méditerranée.
Côté réaction des Iraniens à cette tentative ratée, il y a aussi beaucoup de choses à dire : alors que les Sionistes s’engouffrent pour un oui ou pour un non dans des abris soit par crainte de missiles palestiniens soit de peur des missiles du Hezbollah, les Téhéranais ont passé la soirée de vendredi soit dans le sommeil soit sur le toit de leur maison à encourager la performance de la DCA nationale. Bref aucune victoire pour l’entité, ni militaire, ni médiatique. La question qui se pose est dès lors celle-ci : A quoi devra s’attendre Israël ? Le communiqué des forces armées iraniennes émis cette nuit est révélateur.
La DCA iranienne réussit à contrecarrer les frappes israéliennes
Le quartier général central de la défense aérienne iranienne annoncé que le régime factice avait attaqué samedi à l’aube des parties des centres militaires dans les provinces de Téhéran, du Khouzistan et d’Ilam dans le cadre d’une opération génératrice de tension.
« Malgré les précédents avertissements des responsables de la République islamique d’Iran au régime sioniste criminel et illégitime d’éviter tout aventurisme, ce régime factice a attaqué ce samedi 26 octobre à l’aube des parties de centres militaires dans les provinces de Téhéran, du Khouzistan et d’Ilam provoquant des tensions », lit-on dans un communiqué de la Force de défense aérienne diffusé samedi matin.
Et d’ajouter : « Le système de défense aérienne du pays a réussi à intercepter et à contrecarrer cet acte agressif », faisant état des dégâts limités causés à certains endroits. Les dimensions de cet incident font l’objet d’une enquête ».
L’armée iranienne a en outre fait état du « martyre de quatre soldats qui contrecarraient l’agression israélienne ».
Selon des sources concordantes : « Les premières évaluations iraniennes indiquent que l’agression israélienne a échoué ». Et d’ajouter : « La tentative d’Israël de cibler certaines bases militaires à Téhéran, Ilam et Khouzistan est tombé à l’eau malgré quelques dégâts mineurs qu’elle a causés».
« Aucune frappe de missile ni impact n’a eu lieu sur les centres militaires du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à l’ouest et au sud-ouest de Téhéran », a rapporté la même source.
Depuis vendredi soir, l’entité a le souffle coupé. les médias sionistes ont rapporté des « estimations » au niveau politique comme quoi « il y aura une réponse aux frappes israéliennes contre l’Iran, et qu’ elle sera probablement plus large qu’auparavant ».
Des sources bien informées ont déclaré que l’Iran était prêt à répondre à l’agression israélienne, « comme indiqué précédemment ».
« L’Iran se réserve le droit de riposter à toute forme d’agression, et il ne fait aucun doute qu’Israël recevra une réaction proportionnelle à tout agissement », ont réitéré les mêmes sources.
L’Iran avait lancé, dans la nuit du 1er octobre, une puissante salve composée de 300 missiles de tout type( croisière et balistique) contre l’entité israélienne. Une attaque effectuée, avait annoncé le Corps des Gardiens de la révolution, en représailles à l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, de Seyyed Hassan Nasrallah et du haut général du CGRI, Abbas Nilforoushan.
L’Iran se réserve le droit de riposter à l’agression israélienne
Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, la République islamique d’Iran a condamné la récente agression militaire israélienne contre plusieurs sites militaires en Iran, la qualifiant de violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies. Le ministère a souligné que les frappes israéliennes contre l’Iran représentent une menace directe pour l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale iraniennes.
Le communiqué, publié le samedi 26 octobre 2024, souligne le droit inhérent de l’Iran à la légitime défense, tel que décrit dans l’article 51 de la Charte des Nations Unies. L’Iran maintient qu’il est à la fois justifié et obligé de se défendre contre une agression extérieure.
Le gouvernement iranien a réitéré son engagement à utiliser toutes les ressources matérielles et spirituelles disponibles pour sauvegarder sa sécurité et ses intérêts vitaux. L’Iran a également souligné la responsabilité collective de tous les pays de la région de maintenir la paix et la stabilité, exprimant sa gratitude aux nations qui ont condamné les actions agressives d’Israël et mettant implicitement en garde tout voisin qui voudrait prêter main forte à un Israël en agonie.
La déclaration souligne en outre que l’occupation et les activités illégales en cours du régime israélien, notamment le génocide du peuple palestinien et l’agression contre le Liban, épaulés par le soutien militaire et politique global des États-Unis et de certains pays occidentaux, sont les principales sources de tension et d’insécurité dans la région.
L’Iran a appelé tous les États membres de l’ONU, en particulier ceux qui sont parties à la « Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide » et aux « Conventions de Genève de 1949 », à prendre des mesures urgentes et collectives contre les violations flagrantes du droit international. La déclaration a souligné la nécessité d’une mobilisation mondiale immédiate pour mettre un terme au génocide, à la guerre et à l’agression à Gaza et au Liban et pour freiner les actions bellicistes du régime israélien. Une chose est sûre : la riposte iranienne, irréversible, risque de faire définitivement taire l’entité.