Le récent succès électoral du parti Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen a suscité l’inquiétude des musulmans de France. Le triomphe de ce parti rétrograde lors du premier tour des élections législatives n’est pas seulement une trahison des valeurs fondamentales de la République, mais aussi une menace de plonger la nation dans un abîme d’intolérance.
L’étau de la peur : le combat des musulmans pour leur dignité
Fatima, une jeune Française musulmane de 22 ans, exprime le profond sentiment de trahison ressenti par beaucoup : “Je sens que la France m’a trahie. C’est vraiment douloureux de savoir que 10,6 millions de Français ont voté pour un parti qui prône l’interdiction complète du voile en public.” Sa détresse résonne dans le cœur de nombreux musulmans français qui voient leurs libertés et leurs identités religieuses assiégées par un parti prospérant sur la xénophobie et la haine décomplexée.
Selon de nombreux citoyens français musulmans et non musulmans, le RN incarne une idéologie dangereuse qui vise à démanteler le tissu même de la société. L’appel draconien de Le Pen à une interdiction publique des foulards n’est rien de moins qu’une attaque vicieuse contre les libertés personnelles et l’expression religieuse. Jordan Bardella, son acolyte et probable futur Premier ministre, exacerbe cette rhétorique haineuse en dénonçant le foulard comme un “outil de discrimination”. Son mépris s’étend aux banlieues ethniquement diverses des grandes villes, qu’il dénigre simplement parce qu’elles sont peuplées de minorités ethniques et religieuses, illustrant ainsi la profondeur des penchants racistes de son parti, et nourissant l’inquiétude des musulmans français.
En ce début de juillet, l’air est chargé de peur et d’indignation alors que des rassemblement ont lieu, poussés par les syndicats et les associations civiles, et déterminées à contrecarrer la montée en flèche du RN. Les musulmans, conscients de la menace existentielle posée par la vague de haine, se sont mobilisés à travers le pays pour protéger leurs inaliénables droits civiques dans la société.
La France entre le fascisme et les libertés : Le spectre de la guerre civile hante-t-il les rues de France ?
En ces heures les plus sombres que connaît la France, barrer la route à l’extrême, fût-ce au prix des alliances contrre nature est une option amère, mais si nous voulons préserver notre capacité à vivre ensemble, c’est un choix qui s’impose. Il ne s’agit point là d’une simple stratégie électorale ; c’est un combat pour l’âme même de la nation, face à une idéologie néo-nazie trop proche du sionisme et qui cherche à diviser notre peuple par la haine.
Sont nombreux des catholiques pratiquants qui se tiennent aux côtés de leurs frères et sœurs musulmans pour s’opposer aux sinistres idées de Marine Le Pen et de ses nouveaux alliés israéliens, ces sionistes qui ont ôté la vie à des dizaines de milliers d’enfants et de femmes innocents à Gaza. À l’heure actuelle, il est impératif que l’ensemble des institutions religieuses, des Juifs non-sionistes, des Chrétiens et des Musulmans s’unissent dans la lutte contre ce radicalismr grandissant, qui rappelle les années les plus sombres du 20ème siècle français soit le régime de collaboration de Vichy.
L’érosion de la démocratie : Les musulmans français plongés dans l’angoisse d’un lendemain sombre
Cependant, il serait injuste d’oublier que les politiques révoltantes d’Emmanuel Macron sont la principale cause de notre situation politique actuelle. Malgré son apparence modérée, l’administration Macron a adopté des politiques alarmantes similaires à celles du Rassemblement National (RN). Sa présidence a vu la fermeture de nombreuses mosquées et la promulgation de lois imprégnées d’islamophobie, l’assimilation de l’antisionisme à l’antisemitisme le rendant ainsi complice de la création d’un environnement propice à la résurgence du fascisme.
L’inquiétude des musulmans français face à l’extrême droite est réelle et immédiate. Certains d’entre eux envisagent l’émigration vers la Belgique pour échapper à un environnement de plus en plus hostile à leur identité. L’agenda du RN visant explicitement à restreindre les pratiques islamiques et les libertés religieuses a instillé une peur profonde au sein de la communauté musulmane. Il est évident que les ramifications socio-économiques de telles politiques menacent de déchirer le tissu même de la société. Les musulmans français craignent à juste titre que la plateforme du RN, fondée sur l’exclusion et l’autoritarisme, ne mette en péril la justice sociale, l’intégration et la stabilité économique.
Pendant ce temps, les récents commentaires méprisants d’un représentant du RN, Jordan Bardella, concernant la Grande Mosquée de Paris n’ont fait qu’attiser les flammes de la division. Ses allégations sans fondement sur l’influence étrangère (sous-entendant l’Algérie) révèlent un agenda pernicieux visant à vilipender et marginaliser la communauté musulmane à travers le pays sur cette frange de musulmans français qui se sentent proches de la Palestine et de sa cause. Ironie du sort, n’est Bardella est lui-même descendant d’une lignée algérienne.
Conclusion: Reconstruire l’unité face aux forces de la haine
La vigilance s’impose désormais en toute acuité. Le parti de Marine Le Pen cherche à fracturer l’unité de la France en prônant le schisme religieux, culturel et ethnique, suscitant l’inquiétude et l’apprehsion d’une importante composante de la société française à savoir les Français de confession musulmane. L’historique d’actions et de politiques islamophobes du RN révèlent l’hypocrisie au cœur des plateformes de ce parti. Face à ces défis, les Français devont réaffirmer leur engagement envers les valeurs de fraternité et de respect mutuel qui définissent le vivre ensemble à la française. Ce n’est qu’à travers la solidarité et une dévotion inébranlable à la justice que nous pourrons surmonter les forces de division qui menacent notre société. Il est temps d’agir maintenant, de peur que nous ne laissions les ténèbres de la haine engloutir notre patrie.