La complicité de la France au massacre en Gaza apparaît clairement dans les discours d’Emmanuel Macron. Il exige publiquement un cessez-le-feu tout en maintenant discrètement des livraisons d’armes vers Israël. Ce double discours affaiblit la diplomatie française et trahit les principes républicains affichés par Paris. Il révèle une stratégie cynique : parler de paix tout en commerçant avec la guerre. Depuis octobre 2023, cette duplicité s’est intensifiée, selon les données d’ONG et d’agences indépendantes.
Des chiffres accablants
Selon Stop Arming Israel, BDS et l’agence Anadolu, les livraisons sont massives et continues. Plus de 15 millions d’objets explosifs et 1 868 pièces mécaniques ont été exportés vers Israël. Le montant total dépasse 9 millions d’euros entre octobre 2023 et mai 2024. Ces exportations sont autorisées malgré les alertes du Conseil de sécurité et des ONG. Elles se fondent sur des licences opaques, inaccessibles à la société civile et aux journalistes.
Un héritage colonial de l’Indochine et de l’Algérie ?
Notre gouvernement refuse de publier les détails des licences d’exportation militaires. Ce refus empêche tout contrôle citoyen sur les usages potentiellement létaux de ces équipements. En bloquant l’information, l’État entrave toute évaluation du rôle de la France à Gaza. Ce silence institutionnel favorise l’impunité et alimente une guerre menée contre des civils.
Cette opacité s’inscrit dans une continuité historique claire. De l’Algérie coloniale à l’Indochine, la France a systématiquement privilégié ses intérêts géopolitiques au détriment de l’éthique humanitaire. Aujourd’hui, c’est Gaza qui paie le prix de ce commerce militaire et de ces alliances stratégiques. La position d’Emmanuel Macron demeure ambiguë, marquée par le silence et le double langage. Malgré les appels à l’arrêt émanant de l’ONU et de plusieurs ONG, les exportations d’armes se poursuivent sans relâche.
Nouvelles révélations : drones, transpondeurs, cartouches
L’implication française est confirmée par l’exportation de technologies de ciblage pour drones israéliens. Les transpondeurs TSC‑4000 IFF équipent les drones Hermes 900 utilisés dans des frappes à Gaza. Huit de ces drones ont ciblé des zones civiles entre décembre 2023 et mai 2024. La décision d’exportation relève des plus hautes sphères de l’État français, selon plusieurs sources. Cette implication directe relie la France aux frappes meurtrières documentées par des ONG humanitaires.
En octobre 2023, la France a livré 100 000 cartouches de mitrailleuses à destination d’Israël. Cette livraison n’a pas été rendue publique par les autorités françaises. Elle alimente pourtant des opérations militaires dans des zones densément peuplées. Les conséquences sont lourdes : morts, déplacements forcés et aggravation de la crise humanitaire.
Appel solennel aux citoyens et aux élus
La complicité de la France au massacre en Gaza ne peut plus rester impunie. C’est pourquoi il faut exiger la publication immédiate des licences d’exportation d’armes et de composants militaires. En conséquence, les livraisons doivent cesser : drones, munitions, pièces détachées ne doivent plus être autorisées. Macron doit rendre des comptes à la société civile et aux instances internationales. Dans ce cadre, les citoyens doivent interpeller leurs élus, soutenir les ONG et engager des recours juridiques. Des dockers de Fos‑sur‑Mer ont bloqué des conteneurs à destination d’Israël. Ils refusent d’être complices de ce qu’ils qualifient de massacre planifié. Par ailleurs, des recours sont engagés devant le tribunal administratif pour stopper ces exportations. Progressivement, la mobilisation s’étend, appuyée par des avocats, syndicalistes et associations citoyennes.
Conclusion
La complicité de la France dans le massacre à Gaza est désormais établie. Le silence de l’exécutif, ainsi que l’opacité des institutions, dissimulent une politique cynique et meurtrière. Drones, transpondeurs et cartouches témoignent d’un soutien matériel aux frappes israéliennes. Ces livraisons ont alimenté un conflit ayant causé plus de 46 000 morts, dont une majorité de civils, parmi lesquels des milliers d’enfants. Cette tragédie engage la responsabilité directe de Macron, au mépris du droit international.