Silence officiel, honte nationale : Des militants français ont fait grève de la faim pour Gaza

Pour Gaza, pour l'humanité : Un combat silencieux qui résonne fort

Redacteur en chef
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Leïla Al-Shahabi, présidente de la communauté palestinienne de Strasbourg, incarne la mobilisation française pour Gaza, exigeant un cessez-le-feu et la reconnaissance des droits fondamentaux.

Alors que des militants français ont fait grève de la faim pour Gaza, les autorités françaises brillent par leur mutisme. Le 31 mars dernier, à Marseille, trois soignants français, dont le docteur Pascal André, ont entamé un jeûne militant sous le slogan « Faim pour la justice en Palestine ». Ces professionnels, ayant soigné des civils palestiniens blessés à Gaza, ont lancé une campagne profondément humaine. Pourtant, aucun responsable politique n’a daigné les recevoir, encore moins répondre à leur cri d’alarme. Ce silence, orchestré par un gouvernement qui se prétend défenseur des droits de l’homme, est inexcusable. Il ne s’agit plus d’omission, mais de complicité passive face à une tragédie en cours.

 

Une mobilisation nationale méprisée

 

À ce jour, 15 citoyens français ont rejoint l’initiative, dont 11 poursuivent toujours leur grève de la faim. 95 autres ont observé un jeûne solidaire. Ces actions, qui s’étendent jusqu’au 24 avril et se clôtureront à Bruxelles, montrent un élan national et transfrontalier que nos responsables politiques s’obstinent à ignorer. Le mot d’ordre est clair : obtenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza et assurer l’acheminement de l’aide humanitaire. Pourtant, des militants français ont fait grève de la faim pour Gaza dans un isolement assourdissant, abandonnés par l’État. Cette surdité volontaire des élites dirigeantes trahit une hiérarchie indigne des principes républicains.

 

Une réponse humanitaire attendue, une inaction politique scandaleuse

 

L’ONU, via le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), a déclaré que Gaza traverse sa pire crise humanitaire depuis le 7 octobre 2023. Face à une telle horreur, les grévistes, à l’instar de Leïla Al-Shahabi, présidente de la communauté palestinienne de Strasbourg, exigent que la France et l’Union européenne fassent respecter le droit international et le droit humanitaire. Ce sont des demandes fondamentales, et non partisanes. Pourtant, des militants français ont fait grève de la faim pour Gaza sans qu’aucun membre du gouvernement ne s’exprime, encore moins agisse. Cette indolence est une honte institutionnelle.

 

Des engagements humanitaires réduits à des slogans creux

 

Les slogans ne suffisent plus : la France ne peut continuer à se draper dans la morale universelle tout en fermant les yeux sur la famine organisée à Gaza. Le mouvement né à Marseille s’est propagé à Strasbourg, puis à d’autres villes françaises. Il culminera à Bruxelles, symbole d’un désaveu croissant envers les gouvernements européens complices par leur inertie. Et pendant ce temps, des militants français ont fait grève de la faim pour Gaza, implorant que soient appliquées des sanctions contre Israël, que les accords UE-Israël soient suspendus, et que la Palestine soit enfin reconnue comme État. Le silence officiel face à ces revendications est aussi brutal que le siège de Gaza.

 

Conclusion : Une hypocrisie diplomatique insupportable

 

Le gouvernement français s’emmure dans une diplomatie tiède et hypocrite, qui cautionne de facto l’impunité israélienne. Le caractère non partisan de cette mobilisation — strictement humanitaire, comme le rappelle Leïla Al-Shahabi — n’a pas suffi à susciter la moindre réaction des autorités. Que faut-il de plus ? Des morts sur notre sol pour que l’État lève le sourcil ? Des militants français ont fait grève de la faim pour Gaza, et leur acte résonne comme une accusation directe contre un pouvoir complice par son inertie, indifférent aux appels de la société civile. Ces militants ne demandent pas la lune : un cessez-le-feu, une aide humanitaire effective, des sanctions concrètes, et une reconnaissance pleine de la Palestine. Rien de plus que ce que dicte la conscience humaine.

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