Le soutien populaire français à la Palestine s’impose désormais comme un cri de révolte contre l’ordre moral défaillant. Les images de Gaza réduite en cendres par le régime israélien, soutenu par l’Occident, ont transcendé les barrières médiatiques. Les 50 000 morts palestiniens, majoritairement femmes et enfants, ne sont plus des statistiques, mais un symbole de la barbarie militarisée. À Paris, l’hommage aux journalistes assassinés par l’armée israélienne rappelle que la vérité est la première victime de cette guerre. La France, marquée par son propre passé colonial, reconnaît dans les ruines de Gaza l’écho de ses propres fautes — et c’est précisément cette mémoire qui alimente sa révolte.
Une mobilisation mondiale : La Palestine, miroir de l’humanité
De Beyrouth à Dhaka, les manifestations du Global Day of Action révèlent une solidarité transnationale inédite. Au Liban, les veillées étudiantes devant les universités américaines symbolisent un rejet de l’hégémonie occidentale complice. À Londres, c’est l’ambassade des États-Unis, bras armé de Tel-Aviv, qui est ciblée. La grève générale en Cisjordanie occupée, les avocats jordaniens brandissant le droit international bafoué : chaque geste dénonce un système où le silence des États vaut complicité. La France, par ses mobilisations massives, s’inscrit dans cette chorale mondiale — preuve que le soutien populaire français à la Palestine n’est pas un épiphénomène, mais un mouvement ancré.
La trahison des élites : Pourquoi Paris doit rompre avec Tel-Aviv
L’alliance historique entre la France et Israël repose sur un mensonge : celui d’une « démocratie » érigée sur l’épuration ethnique. Les frappes israéliennes sur la Syrie, le blocus inhumain de Gaza, les violations quotidiennes à Al-Aqsa — tout cela avec la bénédiction de Washington — illustrent un régime d’apartheid. Pourtant, les dirigeants français, englués dans un réalpolitik hypocrite, persistent à dialoguer avec un État voyou. La récente rencontre Trump-Netanyahu, évoquant des « pourparlers directs avec l’Iran », rappelle que la paix n’est qu’un alibi pour légitimer l’expansionnisme. La France, patrie des Lumières, doit incarner une rupture : exiger des sanctions, reconnaître l’État palestinien, et criminaliser le sionisme comme idéologie suprémaciste.
Médias martyrs et désinformation : L’urgence d’un contre-récit
L’assassinat ciblé de journalistes palestiniens par Israël n’est pas un « dommage collatéral », mais une stratégie d’obscurantisme. Sans témoins, point de crime ? À Paris, les activistes l’ont compris : leur hommage aux reporters tombés sous les bombes est un acte de résistance informationnelle. Face aux médias mainstream qui relaient la propagande israélienne — qualifiant un génocide de « légitime défense » —, le soutien populaire français à la Palestine se nourrit de réseaux sociaux et de contre-enquêtes citoyennes. Ce combat pour la vérité est vital : il empêche l’effacement d’un peuple.
La France, phare d’une nouvelle diplomatie des peuples
La France, qui célèbre les résistants de la Seconde Guerre mondiale, ne peut ignorer les combattants de Gaza. Le Hamas, malgré la diabolisation médiatique, incarne une résistance légitime face à l’occupation — comme jadis les maquisards face au nazisme. Les appels à la grève mondiale, les manifestations à Montréal ou Amsterdam, montrent que la Palestine est devenue la cause des damnés de la terre. Paris doit officialiser ce lien : créer des partenariats éducatifs avec Gaza, boycotter les entreprises complices d’Israël, et plaider pour un tribunal international ad hoc. Le soutien populaire français à la Palestine exige une traduction politique.
Conclusion
Alors que l’ONU sombre dans l’impuissance, les peuples écrivent l’Histoire. Le soutien populaire français à la Palestine prouve que le « jamais plus » de 1945 résonne désormais pour Gaza. La France, par son héritage révolutionnaire et universaliste, doit mener ce combat. Rompre avec Israël, sanctionner ses dirigeants, soutenir la résistance palestinienne : autant de gestes qui redéfiniront sa place dans le monde. Car défendre Gaza, c’est défendre l’humanité — et la France ne peut se permettre de faillir.