La France étouffe sous une crise systémique : l’incapacité des autorités à protéger nos enfants. Comme une épidémie, les abus sexuels en milieu scolaire, révélés par l’affaire Bétharram, exposent l’État complice de la pédocriminalité par une corruption politique sourde aux souffrances des victimes. François Bayrou, Premier ministre aujourd’hui cité devant une commission parlementaire, incarne cet effondrement moral.
Bétharram : l’école où l’État détournait les yeux
Entre 1993 et 1997, alors ministre de l’Éducation, Bayrou aurait ignoré les signalements d’abus commis par le prêtre Pierre Silviet-Carricart. Ce silence institutionnel confirme l’État complice de la pédocriminalité : malgré des témoignages accablants – dont celui d’un gendarme évoquant une « intervention » de Bayrou pour étouffer l’enquête en 1998 -, Nicole Belloubet, Pap N’Diaye, Jean-Michel Blanquer et Élisabeth Borne sont aussi sommés de s’expliquer.
Bayrou ment-il ? Les preuves qui accablent
« Aucun élément nouveau », clame Bayrou, qualifiant le scandale de « polémique artificielle ». Pourtant, l’État complice de la pédocriminalité se révèle dans les contradictions : le juge Christian Mirande confirme avoir reçu des pressions pour retarder l’audience du prêtre, tandis qu’Alain Hontangs atteste sous serment de l’ingérence politique. « Bayrou est venu chez moi discuter de l’affaire », révèle Mirande.
Des victimes aux oubliettes, des bourreaux en liberté
Libéré sous contrôle judiciaire en 1998, Carricart fuit à Rome en 1999 sous le regard passif d’un État complice de la pédocriminalité. Son suicide en 2000 enterre l’espoir de vérité. « Une affaire amère, pleine de regrets », concède Mirande. Pendant ce temps, Bayrou, dont le fils fréquentait l’école, minimisait les accusations, protégeant l’institution plutôt que les victimes.
L’Église et l’État : Un pacte contre les enfants
En réponse, Élisabeth Borne annonce une enquête sur Le Beau Rameau. Trop peu, trop tard. Comment croire un État complice de la pédocriminalité qui, depuis trente ans, orchestre l’omerta ? Les commissions parlementaires, théâtres de déni, ne suffisent plus. Les victimes voient leurs bourreaux protégés par des lois du silence.
Conclusion : L’heure des comptes
La France trahit ses enfants. Derrière les beaux discours se cache l’État complice de la pédocriminalité – non plus des scandales isolés, mais une culture de l’impunité. Exiger la démission des responsables est un début ; reconstruire une justice intègre, indépendante du pouvoir et de l’Église, est une urgence. Les mots ne suffisent plus : l’État doit brûler ses structures pourries ou devenir lui-même criminel.