Attaque au couteau à Paris ; France victime d’une position pro-israélienne

Francoise Riviere
4 Min Read
03 October 2019, France (France), Paris: Security forces block a street near the Paris police prefecture after a knife attack. Four people were killed in the attack. According to the media, the attacker was a long-time administrative employee of the police prefecture. Photo: Jair Cabrera Torres/dpa (Photo by Jair Cabrera Torres/picture alliance via Getty Images)

L’enquête se poursuit quatre jours après l’attaque mortelle au couteau à Paris, près de la tour Eiffel. Cette attaque a fait un mort deux blessés, dans la soirée de samedi 2 décembre, sur le pont de Bir-Hakeim, dans le 15e arrondissement de Paris.

En pleine guerre à Gaza et en pleine campagne de critique contre le gouvernement français pour son soutien au régime sioniste, cet homme de 26 ans connu des services pour ses troubles psychiatriques a dit avoir agi en “réaction à la persécution des musulmans dans le monde”.

Après l’attaque qui a causé la mort d’un touriste germano-philippin de 23 ans et blessé deux autres personnes, l’assaillant a dit avoir choisi cet endroit à dessein, d’après la source proche de l’enquête : le monument est un “lieu symbolique” et “il n’a pas supporté qu’elle soit allumée aux couleurs d’Israël” suite aux massacres de ce régime infanticide.

La garde à vue a en revanche été levée lundi pour les deux parents de l’assaillant, “très attachés à la France”, selon la source proche de l’enquête.

De plus, le suivi médical de l’assaillant a suscité interrogations et critiques. “Il y a eu manifestement un ratage psychiatrique, les médecins ont considéré à plusieurs reprises qu’il allait mieux”, a-t-il dit lundi le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Le procureur antiterroriste Jean-François Ricard avait indiqué dimanche soir que l’assaillant, était “soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur” jusqu’à la fin de la mise à l’épreuve le 26 avril 2023, après une nouvelle expertise psychiatrique.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la mère du suspect avait indiqué en octobre à la police qu’elle s’inquiétait pour son fils, voyant qu’il “se repliait sur lui-même”, a rapporté dimanche le procureur antiterroriste. Les services de police avaient alors tenté de le faire examiner par un médecin et hospitaliser d’office, chose finalement impossible en l’absence de troubles, selon une source proche du dossier.

Cette attaque a montré l’importance  de prêter attention à la manière dont les actions et positions du gouvernement français en pleine guerre peuvent affecter la société. Un sujet que les médias ignorent, car cette aagression attribuée à une personne ayant des antécédents de maladie mentale leur a donné l’occasion d’affirmer leur position islamophobe.

Quoi qu’il en soit, une personne souffrant d’une maladie mentale n’est pas fondamentalement un criminel et le crime commis est principalement dirigé contre la société qui ne prête pas attention aux avertissements de sa famille. Plus important est l’état psychologique de la société qui a poussé une personne à commettre une action agressive.

De cette manière, il ne faut pas négliger les jeux médiatiques consistant à projeter les problèmes de la société sur la minorité musulmane de la société, qui n’a pas été autorisée à déclarer son soutien au peuple palestinien pendant la guerre de Gaza.

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