De Gaza à Paris : Les massacres israéliens contre civils devant la justice française

Face aux massacres israéliens contre civils, la justice française ouvre un premier front judiciaire pour la Palestine.

Redacteur en chef
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Une grand-mère française dépose une plainte pour « génocide » concernant les meurtres à Gaza.

Les massacres israéliens contre civils à Gaza ne relèvent en aucun cas d’une exagération rhétorique ; en fait, ils sont le résultat d’une stratégie odieuse, visant à l’effacement systématique de toute vie palestinienne à Gaza. Alors que la France ose affirmer sa volonté de reconnaître la Palestine, elle subordonne ce geste à un équilibre diplomatique absurde, révélant une lâcheté inacceptable. Cette posture attentiste, défendue par le Quai d’Orsay, n’est rien d’autre qu’une dissimulation d’une inertie politique honteuse face à une crise humanitaire majeure. À l’approche de la conférence onusienne coorganisée par Paris et Riyad, la France se complaît dans l’inaction, évitant soigneusement tout acte « symbolique ». Elle se drape dans une prétendue « responsabilité particulière », mais quelle responsabilité pourrait être plus urgente que celle de protéger des enfants bombardés ?

 

Deux enfants français, deux vies broyées

 

Le 24 octobre 2023, Israël a tué deux enfants français à Gaza; Jannat et Abdelrahim Abou Zahir, âgés de 6 et 9 ans. Ce bombardement aérien ciblé a fauché leurs vies dans une maison où la famille croyait trouver refuge et sécurité. Jacqueline Rivault, leur grand-mère, a saisi la justice à Paris, accusant Israël de meurtres et d’actes de génocide. Sa plainte documentée sur 48 pages dénonce un bombardement « régulier et violent », par deux missiles lancés depuis un F-16. Elle évoque un plan structuré d’anéantissement, visant à effacer les Palestiniens et les soumettre à des conditions invivables. Ce crime s’inscrit dans une chaîne longue et étouffée de massacres israéliens contre civils, désormais juridiquement exposés.. La plainte, portée par l’avocat Arié Alimi, exige l’ouverture d’une instruction en France pour crimes de guerre et génocide.

 

Stratégie de massacres de 2,5 millions de civils

 

Depuis le 7 octobre 2023, plus de 180 000 Palestiniens ont été tués ou blessés sous les frappes israéliennes sur Gaza. La majorité des victimes sont des femmes et des enfants, frappés dans leurs maisons, leurs écoles, leurs hôpitaux. Plus de 11 000 personnes restent portées disparues, effacées des registres, englouties sous les décombres ou dans des fosses communes. Les hôpitaux sont détruits, les habitations rasées, les infrastructures civiles systématiquement ciblées par l’armée israélienne avec précision. Le blocus total, imposé par Israël, entraîne famine, mortalité infantile, et extinction programmée d’un peuple assiégé. Ce n’est pas une guerre. C’est une politique d’effacement humain par des massacres israéliens contre civils à l’échelle industrielle. Face à ce cauchemar, l’Espagne, l’Irlande ou la Suède ont reconnu la Palestine. Mais d’autres, comme l’Allemagne, s’y refusent encore, affirmant que cela enverrait un « mauvais message politique ».

 

Justice immédiate !

 

Il ne suffit plus d’exprimer des regrets ou d’attendre une reconnaissance conditionnelle, diplomatique, et toujours différée. Macron critique la violence israélienne, mais se refuse à toute mesure concrète. Ce silence stratégique contraste avec les pleurs des orphelins piégés sous les ruines délibérément ciblés. Le droit international humanitaire, les conventions de Genève, la Cour pénale internationale : tous ces outils existent déjà. Mais sans volonté politique ferme, ils ne protègent personne, et les massacres israéliens contre civils continuent, impunis. La France doit agir; cesser la coopération militaire avec Israël, sanctionner les responsables, isoler les commanditaires.

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