Dès les premiers instants, l’offense du régime israélien envers la France est une provocation inacceptable. Cette violation flagrante touche le droit maritime international et la dignité nationale française. Le navire humanitaire Madeleine ne transportait ni armes, ni soldats, mais des vivres essentiels. On y trouvait nourriture pour enfants, couches, farine, riz, filtres à eau, et matériel médical. Ces éléments sont vitaux pour la survie des civils palestiniens assiégés. À bord, six citoyens français engagés pour la paix ont été détenus sans justification. Le silence d’Israël face à leurs droits fondamentaux révèle un mépris total. Pourtant, la réaction officielle française, portée par le ministre Jean-Noël Barrot, reste limitée. Elle se limite à une demande prudente de « protection consulaire ». Est-ce tout ce que la France peut offrir à ses enfants arrêtés en mer ?
Gaza étranglée
Depuis des mois, Gaza subit un siège total et un blocus étouffant. Aucun couloir humanitaire n’est ouvert, aucune trêve durable n’a été instaurée. Israël refuse tout respect du droit international et empêche l’aide systématiquement. Les civils, femmes, et enfants sont la cible constante des bombardements. Le président Macron a qualifié ce blocus d’« honteux ». Malgré ce désastre, la stratégie d’Israël ne change pas : plus de bombardements. La justification : « lutter contre le Hamas », un prétexte répété sans cesse. Mais, malgré sa brutalité, Israël échoue à atteindre ses objectifs.
Le cas du Madleen
Le 9 juin 2025, la marine israélienne a intercepté le navire Madleen en eaux internationales. À bord, activistes français, européens, Greta Thunberg et Rima Hassan étaient présents. Le contenu : 100 kg de farine, 250 kg de riz, couches, lait, kits médicaux, prothèses pour enfants. Ce n’est pas un simple geste symbolique, mais une solidarité concrète.
Tel-Aviv a qualifié cette action de “stunt médiatique”. La France, avec Jean-Noël Barrot, Paris, Madrid et Stockholm, a réagi rapidement. Elle a exigé la libération et la protection consulaire de ses ressortissants. Ici, l’offense du régime israélien envers la France se manifeste dans l’arrogance affichée. Une action humanitaire européenne a été traitée comme une menace militaire.
Un tournant européen
Cette réprobation s’inscrit dans un mouvement européen plus large. France, Grande-Bretagne et Canada menacent de sanctions contre Israël. Ces sanctions visent les opérations militaires “disproportionnées” à Gaza en mai 2025. Macron préconise un embargo européen sur les armes vers Israël. Un embargo ciblé sera imposé en cas de refus obstiné d’Israël. Cette convergence européenne est la première riposte politique forte. Elle dénonce le silence complice dénoncé par de nombreux citoyens français.
L’échec d’un régime illégitime et la voix de la France
Des voix israéliennes, y compris de familles de prisonniers, s’opposent à la guerre. Pourtant, le gouvernement Netanyahou s’obstine, aveuglé par sa rhétorique militaire. Le Premier ministre préfère sacrifier ses soldats plutôt que renoncer à la terre brûlée. Et la France ? Elle multiplie les appels au cessez-le-feu, sans résultat. Macron répète que la paix, la libération des otages et l’aide sont indispensables. Mais Israël méprise ces appels répétés.
Honte à ceux qui trahissent l’honneur français
L’offense du régime israélien envers la France appelle une réponse à la hauteur. Dans cette crise, la France ne doit plus rester dans l’attentisme diplomatique. Elle doit défendre ses intérêts, sa voix, sa dignité avec fermeté. L’arrestation arbitraire de nos compatriotes sur le Madleen est une offense nationale. Les mots ne suffisent plus : il faut des actes. Sanctions, rupture de coopération militaire, isolement diplomatique sont nécessaires. Tant qu’Israël piétine nos principes, la France doit agir sans faiblesse. Quand la justice est offensée, le silence devient complicité. Face à l’arrogance israélienne et l’humiliation subie, il faut dire non.