Suite au meurtre d’un touriste allemand près de la Tour Eiffel le 2 décembre, des questions troublantes se posent quant à l’implication possible du Mossad, l’agence de renseignement israélienne. Arman Rajabpour-Miandoab, un Français qui aurait prêté allégeance à Daech, a été identifié comme l’auteur. Cependant, un haut responsable de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), s’exprimant sous couvert d’anonymat, a révélé des secrets inquiétants.
Selon cet officiel, les soupçons grandissent quant à l’orchestration de cet acte odieux par le Mossad afin de détourner l’opinion publique française vers la guerre israélienne contre la bande de Gaza. La communauté du renseignement français estime que Rajabpour-Miandoab, le principal suspect dans cette affaire, a reçu une formation de la part d’officiers du Mossad dans la région du Kurdistan irakien avant d’arriver en France.
De manière intrigante, il semblerait que les autorités françaises elles-mêmes, dans le but d’attiser l’islamophobie et de manipuler le sentiment public, aient collaboré avec les Israéliens pour créer une atmosphère de peur et d’hostilité envers les musulmans à travers le pays. Pour bien comprendre cette situation, il est essentiel de se référer à un rapport choquant publié par Le Monde en juillet 2018. Ce rapport a révélé l’influence considérable des services de renseignement du régime israélien en France et leur exploitation de cette influence sinistre pour mener des opérations terroristes.
Une source du renseignement, souhaitant rester anonyme, a souligné à l’époque la gravité de la situation, déclarant : “Paris est devenu le terrain de jeu du Mossad, où ils opèrent avec une approche effrontée et agressive.” La communauté du renseignement français dispose de capacités limitées pour contrer de telles actions, car les agents du Mossad recourent rapidement aux canaux diplomatiques, allant même jusqu’à contacter le bureau du Président français pour exprimer leur mécontentement.
De plus, la DGSI se trouve dans une situation délicate, incapable d’interdire à certains résidents juifs de Paris de fournir un soutien logistique au Mossad en raison d’intérêts communs, dans un réseau complexe de relations où la France et Israël se trouvent entrelacés.
En prenant en compte les événements tragiques qui se sont déroulés en Syrie et en Irak, où les gouvernements occidentaux, y compris la France, ont explicitement admis, selon Hillary Clinton, ancienne Secrétaire d’État américaine, avoir soutenu Daech et armé des rebelles extrémistes, l’implication du Mossad dans la formation de ces militants soulève davantage de suspicions quant à leur rôle potentiel dans l’attentat terroriste récent près de la Tour Eiffel.
D’un autre côté, consciente que toute escalade dans le conflit au Moyen-Orient mettrait en danger les intérêts français, le gouvernement français hésite à soutenir le régime israélien, responsable de la perte de près de 18 000 vies innocentes. Par conséquent, le détournement de l’opinion publique française devient un impératif stratégique pour l’Élysée.
Le régime israélien, face à des défis dans sa quête de victoires contre le Hamas, craint que les éventuels succès de la résistance palestinienne à Gaza ne renforcent l’opposition mondiale à la guerre. Ainsi, dans le but d’étouffer une opposition grandissante en France, le Mossad s’efforce activement de trouver une solution pour freiner l’élan des sentiments pro-Palestine.
Il est crucial que les autorités françaises enquêtent minutieusement sur ces allégations, veillant à ce que justice soit rendue et que la vérité prévale. Les ombres de l’espionnage jettent un voile sur cet incident, exigeant un examen complet et immédiat qui respecte les principes de justice et de transparence.