Le soutien inconditionnel au régime d’apartheid sioniste repose sur les épaules des États-Unis et, de manière générale, de l’Occident. Au départ, Israël devait être un atout stratégique pour les États-Unis, mais il est devenu un obstacle et un fardeau stratégique supplémentaire pour eux. Pour diverses raisons, les États-Unis se sentent obligés de soutenir le régime sioniste. Cela peut être dû à l’influence considérable des lobbies sionistes dans les centres de pouvoir et de richesse du pays ou pour d’autres raisons. Peu importe que les démocrates ou les républicains soient au pouvoir. Peu importe que ce régime massacre quarante mille civils en direct et en seulement huit mois de la manière la plus sanguinaire, ou que ses soldats violent des femmes palestiniennes dans des hôpitaux devant leurs maris à Gaza, puis les exécutent pour jeter leurs corps dans des fosses communes.
L’Occident, et en particulier les États-Unis, a un attachement fascisant envers le régime sioniste qui leur sert de bras exécutant dans la région sauf que ce soutien contraste douloureusement avec leur rhétorique droit de l’hommiste et a terriblement terni leur réputation même en Occident. Récemment, l’institut de sondage Gallup a annoncé que les résultats d’un sondage réalisé dans 130 pays montrent que seulement 36 % des gens dans le monde approuvent les politiques américaines. Cela signifie que 64 % des gens dans le monde sont opposés aux politiques américaines. Et il ne fait aucun doute qu’une grande partie de cette opposition est due aux coûts supportés par l’Occident pour soutenir ce régime.
Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis se sont présentés comme le « pays de la liberté », affirmant que dans ce pays, vous pouvez avoir vos croyances sans aucune ligne rouge, protester, manifester, etc. Mais lorsqu’il s’agit du régime sioniste, ces mêmes États-Unis deviennent la plus grande dictature, même pour leur propre peuple. Depuis le début de la guerre de Gaza, de nombreux pays occidentaux comme les États-Unis ont interdit les rassemblements de protestation contre les sionistes et ont même peur sous l’influence de lobbies sionistes de laisser le drapeau palestinien être brandi par les manifestants.
Des dizaines d’étudiants et de professeurs d’université aux États-Unis ont été arrêtés, suspendus, expulsés, et certains même emprisonnés ou condamnés à des amendes pour avoir participé à des manifestations et des protestations anti-israéliennes. Les images des interrogatoires d’enseignants ou de responsables universitaires, comme à Harvard, accusés d’avoir organisé des rassemblements anti-israéliens dans leur université, frappent et stupéfient.
En effet, sans le soutien des États-Unis, Israël n’aurait pas existé. Selon des statistiques officielles, depuis le début de la guerre de Gaza, les États-Unis ont livré plus de 350 avions et 50 navires d’armes à Israël.
Les sionistes soulignent d’ailleurs et sans honte cette réalité. La presse sioniste a écrit récemment que « si les États-Unis ne nous fournissaient pas d’armes et d’aide, nous devrions combattre le Hamas avec des bâtons et des pierres ». Les déclarations du leader du mouvement de Résistance libanais, Sayed Hassan Nasrallah, confirment également cette réalité. Selon cecharismatique leader, « les sionistes ne veulent pas d’une guerre prolongée car ils en connaissent les conséquences terribles. Orce qui a prolongé cette guerre, c’est le soutien tous azimuts desÉtats-Unis ».
Il faut noter que ces soutiens, pressions et directives sont omniprésents et couvrent tous les domaines. Au quatrième trimestre de 2023, le ministère sioniste de la Guerre a effectué des transactions imprévues d’une valeur de 4,8 milliards de dollars en raison du génocide que mène l’entité à Gaza, dont plus de 2 milliards de dollars en contrats d’armement avec les États-Unis, le reste concernant des entreprises israéliennes. Et à quoi servent ces transactions ?
A l’orée du huitieme mois de l guerre et après l’extermination de masse de près de 50000 civils innocents, à raser les camps de réfugiés à Rafah qui abritent prés de 1.5 millions de personnes. Dimanche l’entité sioniste a attaqué à coup de bombe guidée américaine les tentes des réfugiés palestiniens à Rafah, faisantentre 45 et 200 victimes. Désormais et après la cuisante défaite de l’armée sioniste à Gaza, la folie meurtrière sioniste ne peut que donner lieu à des scènes de massacres aussi atroce et paradoxalement cette atrocité crimogène se tourne contre Israël.
A vrai dire, les crimes des sionistes au Moyen-Orient contre le peuple de Gaza ont atteint un point tel que toute conscience un tan soit peu humaine ne peut plus les ignorer ; d’où cette colère qui ébranle depuis des semaines l’opinion publique occidentale. C’est le moment de vérité, et au-delà de la religion, des croyances des intérêts personnels, de la citoyenneté et de la nationalité, des lois et des normes, il n’y a pas d’échappatoire : vous êtes soit avec les opprimés de Gaza, soit parmi les criminels sionistes cherchant à effectuer un nettoyage ethnique des Palestiniens.
La nouvelle vague de massacre à Rafah ont fait déborder la colère des gens, brisant le « système basé sur les lois occidentales » et révélant les vrais visages des soutiens internationaux d’Israël, quel que soit leur titre. Ce mouvement anti sioniste à l’échelle planétaire est un eveil humain sans précédent obtenu au prix du sang des enfants innocents de Gaza,un éveil qui engage l’opinion occidentale longtemps manipulée par les masses médias sionistes à faire partie de la lutte pour la cause palestinienne. L’opinion occidentale se trouve à un tournant de son histoire. Le sang palestinien lui a permis de se révolter contre le sionisme et de réclamer justice non seulement pour la Palestine mais aussi pour elle-même. Cest dans ce sens qu’il convient de comprendre les actions récentes des tribunaux internationaux. Les deux tribunaux internationaux de La Haye,la Cour pénale internationale et la Cour internationale de justice,condamnent le régime sioniste et ses dirigeants pour crimes contre l’humanité, voire affirment vouloir poursuivre les dirigeants et militaires sionistes pour crimes de guerre et crime contre humanité. ET Pendant que même les alliés des États-Unis dans l’OTAN, comme l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, se voient contraints de reconnaître l’État de Palestine en réponse à l’opinion publique intérieure, ils se heurtent aux menaces d’Israël, autre allié de Washington.
L’opinion publique et de nombreux politiciens ne font plus de détour et considèrent que les Etats Unis sont tout aussi coupables dans la mise en œuvre de politiques internationales brutales et immorales, plaçant leurs crimes avant ceux des sionistes en Palestine occupée. Ils remettent désormais en question la vieille politique de soutien des États-Unis à Israël, motivée par la domination de la pensée sioniste, et concluent que les États-Unis sapent activement leurs propres intérêts stratégiques en soutenant le massacre de civils innocents, principalement parce que leurs dirigeants sont piégés dans une vision obsolète du conflit et accordent trop de respect à un puissant groupe de pression.
En ces jours où même les masses américaines ne suivent plus la ligne de soutien officiel des États-Unis aux sionistes, pour la première fois de l’histoire, le doute sur la gestion et l’ordre mondial actuel a pris racine en Occident aussi profondément qu’il l’a fait dans ses sources traditionnelles orientales. La vague de doute sur la compétence et la bienveillance de l’Occident pour diriger le monde, que les appareils de contrôle de la pensée et les médias d’entreprise occidentaux marginalisaient jusqu’à récemment en la qualifiant de « théorie du complot », prend désormais une place de plus en plus grande dans l’opinion publique mondiale sous le slogan « Non au statu quo ».
Ce phénomène se manifeste par des slogans tels que « Arrêtez Israël », « Non aux crimes à Gaza » et « Palestine libre », scandés par des masses de gens dans les plus grandes villes des États-Unis et d’Europe. En conséquence, un nouveau consensus collectif mondial se forme, déplaçant la centralité de l’Ouest vers un ailleurs qui se bat contre l’unilatéralisme.
La promesse du Leader iranien, l’Ayatollah Khamenei est sur le point de se concrétiser : si le régime sioniste se retire de Gaza, il est vaincu, et s’il ne se retire pas, il est également vaincu, car il est maintenant contraint de partir sous la pression de l’opinion publique. Cela signifie une « défaite historique » en 2024, après une réponse décourageante et la résurgence du souvenir de la défaite honteuse d’Ariel Sharon en 2005 lors de son retrait de Gaza. Cette prédiction reflète la réalité actuelle du champ de bataille après environ huit mois de crimes et d’atrocités, avec le soutien total des États-Unis au régime sioniste. Malgré la propagande médiatique, il est désormais clair pour tous que ce régime est non seulement en crise pour se protéger, mais qu’il est également en crise pour sortir de la crise, et les États-Unis aussi sont en crise pour soutenir Israël