Je suis une femme française pacifiste. Mais pas aveugle, car je vois le projet sinistre de Macron pour Gaza : le désarmement de la seule force de résistance légitime en Palestine occupée. Sous couvert d’un « plan de paix » élaboré avec l’Arabie saoudite, Macron veut réduire le Hamas au silence. En fait, ce n’est pas la paix qu’il cherche, mais l’effacement d’un droit inaliénable : celui de résister à la campagne israélienne de nettoyage ethnique des Palestiniens à Gaza. Selon Bloomberg, Riyad négocie avec le Hamas. Macron, lui, tisse l’architecture d’un projet de capitulation historique.
Transformer Gaza en cimetière ?
Bien sûr soutenu par le sale pétrodollar saoudien — le projet sinistre de Macron pour Gaza vise une « démilitarisation » totale du Hamas, pourtant élu et enraciné. Ils rêvent d’un Hamas vidé de toute force défensive, réduit à un rôle de figurant dans une prétendue « gouvernance palestinienne ». Les négociateurs pensent que quelques miettes de pouvoir suffiront à faire accepter cette reddition. Quel cynisme diplomatique.
Ironiquement, le régime israélien rejette cette hypothèse. Il exige la mort politique du Hamas, sans compromis. Macron s’aligne en silence. La résistance palestinienne, elle, ne transige pas. Elle rejette toute désactivation militaire sans fin de l’occupation israélienne, ni reconnaissance pleine de souveraineté.
Une conférence piégée pour légitimer la permanente dépossession
Notre président, fidèle à sa duplicité, co-présidera à New York une conférence avec Riyad sous l’égide onusienne. Et quel est le projet sinistre de Macron pour Gaza ? Obtenir un soutien à une solution à deux États… sans État palestinien viable, ni territoire libéré. Les États-Unis n’ont pas encore tranché. Israël rejette la création d’un État palestinien. Macron, sans honte, propose donc un État sans peuple, sans armée, sans frontières : une fiction au service du fait accompli. Cette conférence cherche à sacraliser l’injustice sous vernis diplomatique. Le droit international piétiné par calcul électoral et alignement idéologique.
Gaza sacrifiée : Macron et le scénario d’horreur israélien
À cet égard, Netanyahou a révélé ses conditions mercredi : la reddition, l’exil, et le désarmement total du Hamas. Il annonce vouloir expulser la direction du mouvement, puis instaurer un contrôle militaire permanent sur Gaza. Il invoque le « plan Trump », déjà rejeté par Riyad : une « migration volontaire » de masse. Il s’agit d’un nettoyage ethnique masqué, d’un projet de dépeuplement au profit d’un Disneyland militaire ! Macron, une fois de plus, ferme les yeux. Il pactise avec la violence structurelle, sous prétexte de stabilité régionale.
Conclusion : La résistance , un droit que Macron veut effacer
Plus de 53 000 Palestiniens ont été tués depuis 19 mois, selon le ministère de la Santé de Gaza. La résistance palestinienne héroïque, incarnée dans le Hamas, refuse de libérer les otages tant qu’un cessez-le-feu durable et un retrait total d’Israël ne sont pas obtenus. Pendant ce temps, le Canada et le Royaume-Uni demandent à Israël de lever les restrictions humanitaires. La réalité, mesdames et messieurs, est que le projet sinistre de Macron pour Gaza est exactement le même que celui de Bibi et de ses généraux. Emmanuel Macron cherche à mettre fin à l’idée que résister à 77 ans d’occupation israélienne n’est pas un crime. C’est un droit fondamental. Il veut l’éradiquer du droit, des mots et de la mémoire.