Une trêve de 90 jours : Comment Washington rit de la naïveté européenne ?

Sous le masque de la trêve, Trump tisse un piège : l'Europe doit-elle se réveiller avant qu'il ne soit trop tard ?

Redacteur en chef
5 Min Read
Sous des airs de négociateur, Trump renforce son emprise : une trêve commerciale de 90 jours destinée à endormir l'Europe avant le prochain coup.

Une trêve de 90 jours ? Ne nous y trompons pas : c’est la stratégie d’un prédateur économique qui joue avec le sang de nos industries. Derrière le sourire carnassier de Trump se cache un piège grossier : affaiblir l’Europe par des faux-semblants, maintenir ses tarifs meurtriers (25 % sur l’acier, 10 % sur nos vins, nos fromages, notre dignité), et nous faire croire à sa magnanimité. Macron a raison : c’est une « pause fragile », un leurre pour endormir les résistances. L’Amérique rit sous cape. L’Europe, elle, saigne.

 

Chantage à l’américaine : 52 milliards d’euros, le tribut de la vassalité

 

52 milliards d’euros. Le coût annuel de la soumission que Trump exige de l’Europe sous couvert d’une trêve de 90 jours. Ces tarifs ne sont pas une « politique » : c’est un racket organisé, une mainmise sur nos PME, nos emplois, notre souveraineté. Chaque jour de retard dans la riposte coûte des usines fermées, des familles ruinées. Et pendant ce temps, Washington festoie : ses multinationales dévorent nos marchés, tandis que nos entreprises étouffent. La « guerre commerciale » ? Un euphémisme. C’est un pillage.

 

Macron, le bouclier mal-aimé : L’impasse tragique du réalisme

 

Oui, Macron est impopulaire. Oui, les Gilets Jaunes grondent. Mais face à Trump et à l’illusion d’une trêve de 90 jours, il incarne la seule lucidité possible : refuser la capitulation. Quand l’Europe tremble, il rappelle l’évidence : divisés, nous serons dépecés. Son crime ? Avoir compris que l’union est une nécessité, pas un choix. Les Français peuvent le haïr, l’histoire retiendra qu’il a tenu tête au pyromane de Washington quand d’autres rampaient.

 

Von der Leyen et l’UE : La complice involontaire de l’agresseur

 

En gelant ses contre-tarifs sous le prétexte fallacieux d’une trêve de 90 jours, l’Union européenne commet une faute historique. Von der Leyen parle de « diplomatie » ? Trump, lui, parle en dollars. Chaque hésitation de Bruxelles est une victoire pour Wall Street. Nos 21 milliards d’euros de sanctions suspendues sont un aveu de faiblesse. Pendant que l’UE « négocie », Trump prépare la prochaine salve. L’Europe n’a pas besoin de modération : elle a besoin de rage.

 

Le miroir aux alouettes : L’Europe en lambeaux si elle cède

 

Dans le piège de cette trêve de 90 jours, Trump ne veut pas « gagner » : il veut anéantir. La France aujourd’hui, l’Allemagne demain, l’Italie après-demain. Son modèle ? Le colonialisme économique du XIXe siècle, où les empires écrasaient les nations pour mieux les spolier. Croire en des accords bilatéraux, en des « deals » à l’américaine, c’est signer notre arrêt de mort. Seul un bloc européen, sourd aux sirènes de la division, peut survivre.

 

Ultimatum : Brûler les drapeaux ou forger l’acier européen

 

L’heure n’est plus aux discours ni aux temporisations d’une trêve de 90 jours. L’Europe doit :
• Déclarer l’embargo sur les produits américains tant que les tarifs persistent.
• Nationaliser les secteurs stratégiques (acier, énergie, numérique) pour échapper au chantage.
• Créer un Fonds de Résistance financé par une taxe sur les GAFAM, ces chevaux de Troie de l’impérialisme numérique. Macron a ouvert la voie. À l’Europe de choisir : se soumettre ou se battre.

 

La « pause » de Trump : Un cadeau empoisonné ?

 

Cette prétendue trêve de 90 jours n’est qu’un leurre pour désarmer nos frontières. L’Europe doit répondre par la grêle, pas par des courbettes. Notre silence sera interprété comme un consentement à l’esclavage économique. Macron, malgré ses erreurs, le sait. Le reste de l’Europe fera-t-elle preuve de la même clairvoyance face à cette trêve de 90 jours — ou préférera-t-elle s’agenouiller devant le nouveau roi Midas, dont le touche transforme l’or en ruines ?

Share This Article
Leave a comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *