La campagne d’islamophobie menée par Macron : L’obsession paranoïaque contre les musulmans

La campagne d'islamophobie menée par Macron : un recul pour la République.

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Macron : Président de la division, artisan de l'islamophobie d'État, fossoyeur des valeurs républicaines.

Ces derniers jours, la campagne d’islamophobie menée par Macron a atteint des niveaux déplorables. Un récent rapport commandé par l’Élysée évoque une « infiltration rampante » des institutions par les Frères musulmans. Deux hauts fonctionnaires y dénoncent un projet stratégique structuré, visant à pénétrer les écoles, les mairies et les associations locales. Le président Macron exige déjà des « propositions concrètes » avant le mois prochain. Cette rhétorique, habillée de pseudo-sécurité républicaine, recycle une vieille obsession : instrumentaliser l’Islam pour criminaliser une partie des Français.

 

Prétexte sécuritaire, objectif politique

 

Par ailleurs, la campagne d’islamophobie menée par Macron se manifeste dans un soi-disant rapport distinguant « infiltration rampante » et « séparatisme  », introduisant un nouveau lexique répressif. Selon l’Élysée, cette stratégie consisterait à infiltrer discrètement les structures républicaines pour les transformer de l’intérieur. Le but ? Créer des mécanismes communautaires dès la petite enfance, jusqu’à l’âge adulte. Le danger prétendu ? Des fillettes voilées dès six ans. Le vrai enjeu ? Détourner l’attention publique à l’approche des élections municipales de 2026.

 

Coupable par association

 

Dans ce contexte, la campagne d’islamophobie menée par Macron est directement dénoncée par la Fédération des musulmans de France. Celle-ci gère 139 lieux de culte, 21 écoles et près de 280 associations. Elle réfute tout lien idéologique avec les Frères musulmans, dénonce une confusion volontaire entre islam et islamisme, et alerte sur une stigmatisation systémique. Pourtant, le discours officiel persiste, dissimulant derrière des statistiques manipulées une volonté politique claire : exclure les musulmans de l’espace civique sous couvert de laïcité.

 

Écoles musulmanes sous pression

 

Les écoles musulmanes sont désormais placées sous une pression croissante. En 2024, le lycée Averroès, fleuron éducatif musulman, a perdu 2 millions d’euros de subventions publiques. Motif invoqué : non-conformité aux principes de laïcité. Depuis 2017, au moins cinq écoles musulmanes ont été fermées. En revanche, des établissements catholiques et juifs bénéficient d’une tolérance administrative. Cette politique discriminatoire compromet l’intégration des musulmans dans le système éducatif français.

 

Dissolutions ciblées et libertés bafouées

 

En parallèle de la campagne d’islamophobie menée par Macron, le gouvernement a dissous en 2020 le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), accusé sans preuve de séparatisme. Cette décision a été fermement dénoncée par Amnesty International et Human Rights Watch comme une atteinte grave aux libertés d’association et d’expression. Le CCIF a contesté cette dissolution devant le Conseil d’État, soulignant l’absence de fondement juridique solide et révélant ainsi la dérive autoritaire du pouvoir.

 

Loi sur le voile : un ciblage générationnel

 

En mai 2025, le parti Renaissance propose d’interdire le voile aux filles de moins de 15 ans dans l’espace public. Gabriel Attal, président du groupe, suggère aussi des sanctions contre les parents imposant le hijab aux mineures. Cette mesure, sous couvert de protection de l’enfance, stigmatise les familles musulmanes. Elle alimente une islamophobie d’État, sous prétexte de laïcité.

 

Conclusion : Une islamophobie d’État

 

Bruno Retailleau agite le spectre d’une « France sous charia ». Macron entérine les thèses paranoïaques de l’extrême droite. Le glissement est profond : sans relâche, la campagne d’islamophobie menée par Macron fabrique désormais un ennemi intérieur parmi ses propres citoyens. Pendant ce temps, les Frères musulmans perdent de l’influence en Orient. Qu’importe. En France, l’islam demeure le parfait alibi d’une politique sécuritaire sans limites — et d’une islamophobie institutionnelle érigée en norme.

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