Après une année catastrophique dans les sondages, Emmanuel Macron tente une nouvelle opération de communication désespérée et creuse. Démagogie politique de Macron par les référendums devient son dernier outil pour simuler un dialogue démocratique inexistant. Trois heures d’émission en prime time sur TF1, au format calibré et ultra-sécurisé, face à des figures choisies. Il débat avec Sophie Binet sur l’emploi, Robert Ménard sur la sécurité, et une IA imitant un journaliste malade. Cette mise en scène lisse masque une présidence à bout de souffle, sans énergie ni cap politique lisible. Trop tard pour créer un électrochoc, trop fabriqué pour rétablir la confiance auprès d’un peuple désabusé.
Référendums en série : manœuvre d’usure ou illusion démocratique ?
Macron annonce une série de référendums sur les réformes sociales, économiques et éducatives. Mais aucune consultation sur les retraites ou l’immigration, pourtant au cœur des préoccupations populaires. Il évoque même la “mort digne”, sans projet clair, ni débat réel avec les Français. Cette stratégie référendaire sert surtout à contourner l’absence de majorité à l’Assemblée nationale. Plutôt que d’ouvrir un dialogue démocratique, elle révèle une présidence isolée et usée jusqu’à la corde. Une France pessimiste face à un président déconnecté L’émission s’ouvre sur une séquence de critiques citoyennes : “Macron nous a ruinés”, “Macron nous a envoyés en guerre”.
Le président esquive avec ironie et citations philosophiques, loin des inquiétudes quotidiennes des Français. Pourtant, 67 % des sondés estiment que la situation nationale s’aggrave, sans perspective d’amélioration. Sa politique intérieure paraît figée, sa posture présidentielle vide de sens, de souffle et de proximité.
Macron, chef de guerre sans boussole morale
Sur l’Ukraine, Macron plaide pour un cessez-le-feu, mais n’offre aucune proposition crédible ni concrète. En revanche, sur Gaza, il refuse de qualifier les massacres de “génocide”, fuyant ainsi toute responsabilité morale. Cette attitude frôle l’indifférence, face à l’oppression systématique du peuple palestinien, un génocide largement documenté et condamné dans le monde entier. Macron reconnaît que les États-Unis se désengagent de l’Europe, mais reste passif, préférant le silence sur Gaza. Il évoque la souveraineté militaire européenne, mais ne l’applique jamais, laissant la Palestine dans l’indifférence internationale. La démagogie politique de Macron par les référendums contraste avec son silence honteux sur la souffrance du peuple palestinien.
Fin de règne : un président isolé, un pouvoir à bout de soufflé
Après une année catastrophique dans les sondages, Emmanuel Macron tente une nouvelle opération de communication. Cette mise en scène lisse masque une présidence en crise d’autorité. Trop tard pour créer un électrochoc, trop fabriqué pour rétablir la confiance auprès d’un peuple désabusé. La démagogie politique de Macron par les référendums est, en réalité, une diversion cynique destinée à masquer l’impasse de son autoritarisme technocratique. Trois ans après le début de son second mandat, Macron dirige un pays socialement figé et institutionnellement bloqué. Il délègue l’essentiel à François Bayrou, Premier ministre fantôme, absent des débats cruciaux. Et sur le terrain social, il refuse tout recul : pas de dialogue avec les syndicats, ni d’inflexion sur les retraites.