En avril 2025, Pavel Durov, fondateur de Telegram, a dénoncé une tentative législative française inquiétante. Cette initiative visait à introduire des “portes dérobées” permettant aux autorités un accès aux messages privés. Bien que le Sénat ait approuvé cette proposition, l’Assemblée nationale l’a rejetée de justesse. Ce rejet a temporairement empêché l’avènement d’une surveillance numérique autoritaire en France, selon les mots de Durov. Il a souligné que même des régimes autoritaires n’ont pas osé interdire totalement le chiffrement.
Les dangers des “portes dérobées” pour la sécurité
Durov a averti que les “portes dérobées” fragiliseraient la sécurité des communications. Elles exposeraient les messages à des interceptions par des cybercriminels ou des gouvernements étrangers malveillants. Il a insisté sur les conséquences pour les citoyens respectueux des lois. Ces risques illustrent les effets graves de la surveillance numérique autoritaire en France sur la vie privée.
Inefficacité des mesures contre la cybercriminalité
Même si le chiffrement était affaibli, les criminels utiliseraient d’autres applications ou des VPN. Cette tactique rendrait leur traçabilité encore plus difficile pour les autorités. Durov affirme que ces mesures sont inefficaces et contre-productives. Cela démontre l’inutilité pratique d’une surveillance numérique autoritaire en France face à la criminalité réelle.
Usage politique de la surveillance en ligne
En août 2024, Pavel Durov a été arrêté en France, accusé de faciliter des activités illégales via Telegram. Il a dénoncé une instrumentalisation politique visant à contraindre sa coopération avec les autorités françaises. Cette affaire illustre une stratégie judiciaire pour imposer la surveillance numérique autoritaire en France sous prétexte de lutte antiterroriste.
Durov a souligné que les procédures légales avaient été contournées, compromettant gravement les principes fondamentaux de l’État de droit. Cette situation met en lumière les risques d’abus de pouvoir dans l’application arbitraire et excessive des lois numériques actuelles.
Telegram prêt à quitter la France pour défendre la vie privée
Sous pression, Durov a déclaré que Telegram pourrait quitter le marché français. Il refuse de compromettre le chiffrement garantissant la confidentialité des messages. Telegram n’a jamais partagé un seul message privé avec aucun gouvernement. Ce refus s’oppose frontalement à l’instauration d’une surveillance numérique autoritaire en France.
La France sur une pente glissante vers la surveillance de masse
Les autorités invoquent la sécurité publique pour accéder aux communications privées. Durov y voit une érosion progressive et dangereuse des libertés individuelles. Il appelle à une vigilance constante pour protéger ces droits fondamentaux. Cette dérive reflète les dangers croissants liés à la surveillance numérique autoritaire en France.