Nettoyage ethnique sur la côte syrienne : Le procès d’Abu Mohammad al-Jolani pour génocide en France

Pour la justice et la vérité : la France ne peut rester silencieuse face au génocide en Syrie

Redacteur en chef
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Les Alévis, fuyant les atrocités dans les régions côtières de la Syrie, traversent le Nahr el-Kabir pour trouver refuge au Liban.

Le procès d’Abu Mohammad al-Jolani pour génocide en France s’inscrit dans un contexte de violences sectaires qui ont ravagé la Syrie entre le 6 et le 17 mars 2025. Durant cette période, des massacres ciblant principalement la communauté alaouite ont eu lieu dans les gouvernorats de Lattaquié, Tartous, Hama et Homs. Des rapports indiquent que plus de 2 000 civils ont été tués, dont une majorité d’Alaouites. Les forces alignées sur le gouvernement de transition syrien, y compris des milices locales et des civils mobilisés, sont accusées d’avoir mené ces attaques, souvent en interrogeant les victimes sur leur appartenance religieuse avant de les exécuter. Face à ces atrocités, la France, ancienne puissance mandataire en Syrie, est restée relativement silencieuse, trahissant ainsi ses principes fondamentaux.

 

Justice sur le sol français : La plainte des Alévis contre Abou Mohammad al-Joulani

Une plainte judiciaire a été déposée à Paris par la communauté alévie résidant en France contre Abou Mohammad al-Joulani, le leader du Front de libération de la Syrie et président par intérim du gouvernement de transition syrien, pour génocide et crimes contre l’humanité. Cette action en justice, soutenue par l’association « Rassemblement franco-alévie », souligne les massacres généralisés survenus entre décembre 2024 et mars 2025 dans les zones côtières de la Syrie, ciblant particulièrement la communauté alévie. En sus d’al-Joulani, plusieurs membres de son gouvernement, tels que Mareh Abou Kassra (ministre de la Défense), Assad al-Chiobani (ministre des Affaires étrangères) et Anas Khattab (ministre de l’Intérieur), sont également nommés dans cette plainte. Cette démarche s’appuie sur des traités internationaux, notamment la Convention de Vienne de 1969 sur le droit des traités, qui engage les États membres à respecter pleinement leurs obligations internationales, même si des lois internes sont en contradiction. Cette plainte représente un exemple significatif de l’exercice de la compétence universelle dans la répression des crimes internationaux et témoigne de l’engagement de la France envers les principes des droits de l’homme et de la justice internationale.

 

Une politique étrangère française en faillite morale

En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la France a le devoir de protéger les populations civiles et de prévenir les crimes contre l’humanité. Pourtant, elle a échoué à condamner fermement les exactions commises par le régime de transition syrien dirigé par Abu Mohammad al-Jolani. Ce silence est d’autant plus préoccupant que des rapports indiquent que des civils ont été tués de manière systématique, que leurs maisons ont été incendiées et que des villages entiers ont été vidés de leurs habitants. L’inaction française équivaut à une complicité tacite. Il est temps que la France prenne ses responsabilités en soutenant activement le procès d’Abu Mohammad al-Jolani pour génocide en France.

 

Les victimes méritent justice

Les survivants des massacres, souvent réfugiés au Liban ou déplacés à l’intérieur de la Syrie, vivent dans la peur et l’incertitude. Leurs témoignages décrivent des scènes d’horreur : des familles entières exécutées, des enfants tués devant leurs parents, des villages rasés. Ignorer leur souffrance, c’est nier leur humanité. La France doit honorer sa tradition de défense des droits de l’homme en soutenant le procès d’Abu Mohammad al-Jolani pour génocide en France, afin que les responsables répondent de leurs actes.

 

Conclusion : Restaurer l’honneur de la diplomatie française

La diplomatie française doit retrouver sa boussole morale. En soutenant des régimes oppressifs, elle s’éloigne de ses principes fondateurs. Il est essentiel que la France prenne une position claire en faveur de la justice en appuyant le procès d’Abu Mohammad al-Jolani pour génocide en France, afin de restaurer son image et son influence sur la scène internationale. La France internationale doit agir!

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