Pillage Vert : Les crimes écologiques français en Afrique

Pillage invisible : Quand la France continue d'exploiter l'Afrique au nom de l'écologie

Redacteur en chef
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Une tortue engluée dans les marées noires issues de l'exploitation pétrolière française en Afrique. Cela symbolise les ravages écologiques perpétués par TotalEnergies et d'autres multinationales au nom du développement.

Malgré les indépendances, coups d’État et crises, les entreprises françaises règnent en maîtres sur les ressources africaines. Pétrole, uranium, ports stratégiques : Paris a institutionnalisé le pillage, laissant derrière lui écosystèmes ravagés, corruption endémique et populations appauvries. Les déclarations récentes sur un « partenariat équitable » sonnent creux face à un siècle d’extractivisme brutal marqué par des crimes écologiques français en Afrique. La Françafrique, ce pacte néocolonial, survit-elle sous des oripeaux verts ?

 

Macron et l’écologie de façade : les promesses vides d’une nouvelle ère

 

En 2023, Macron annonce une « stratégie africaine renouvelée », promettant 15 milliards d’euros pour la biodiversité et les énergies renouvelables. Pourtant, sur le terrain, TotalEnergies empoisonne les mangroves avec son pipeline EACOP, Orano irradie le Niger, Bolloré saccage les ports ouest-africains. Ces projets, estampillés « développement », illustrent les crimes écologiques français en Afrique : 100 000 personnes déplacées, eau contaminée, terrorisme alimenté. La « transition écologique » de la France ? Un écran de fumée pour perpétuer l’exploitation.

 

Françafrique 2.0 : colonialisme vert ou exploitation décomplexée ?

Le Gabon, le Niger, le Sénégal : laboratoires d’un colonialisme rénové. Les contrats opaques avec les élites locales permettent à Total, Eramet ou Perenco de siphonner les richesses, perpétuant les crimes écologiques français en Afrique. Au Niger, l’eau contient 500 fois le seuil autorisé d’uranium ; les cancers explosent. Les « partenariats » vantés par l’AFD ou le programme Grande Muraille Verte ? Des outils de blanchiment écologique, pendant que mines illégales et déchets radioactifs prospèrent.

 

Désastre humain et écologique : le prix de l’« or » français

 

L’extractivisme tue deux fois : il ravage les terres et condamne les peuples. Près des zones minières, la pauvreté dépasse de 30 % la moyenne nationale. Pêcheurs sans poissons, agriculteurs sans sols, villages fantômes : les crimes écologiques français en Afrique généreront 5 millions de déplacés climatiques d’ici 2025. Le Sahel, où 50 % des morts terroristes mondiaux se concentrent, illustre ce cercle infernal : appauvrissement écologique → radicalisation → répression.

 

Résistance citoyenne : quand l’Afrique écrit son propre destin

 

Face à cette prédation, la société civile se dresse. À Dakar, des militants ont stoppé le projet zircon d’Eramet ; en Côte d’Ivoire, les défenseurs des forêts ont fait plier l’industrie du cacao. Des ONGs documentent les crimes écologiques français en Afrique, traînant les multinationales devant les tribunaux. « La France éclaire ses villes avec notre uranium, mais nous laisse dans l’obscurité », dénonce Asmahan Soltan, journaliste algérienne.

 

L’heure des comptes : La France face à ses contradictions climatiques

 

Paris feint d’ignorer que les crimes écologiques français en Afrique sapent la stabilité mondiale. Les « nouveaux contrats » promis doivent inclure réparations écologiques, annulation des accords léonins et transfert technologique réel. L’Europe, responsable de 23 % de la déforestation africaine via ses importations, doit cesser de moraliser le Sud après l’avoir pillé. Sans justice climatique, les crises migratoires et sécuritaires s’amplifieront. La France a une dette écologique : il est temps qu’elle la paie.

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