Une enquête parlementaire initiée par Sandrine Rousseau, députée écologiste, dévoile un système culturel gangrené par les abus sexuels, les violences systémiques et l’adoration toxique du « génie créatif ». Cette première analyse officielle confirme la pandémie d’abus sexuels dans l’industrie cinématographique française, un fléau longtemps étouffé par des mécanismes de pouvoir complexes.
Une machine à broyer les talents
Commanditée par Sandrine Rousseau, cette enquête de six mois, basée sur les témoignages de 350 acteurs, réalisateurs et professionnels du cinéma, dépeint une industrie où les violences « systémiques, omniprésentes et durables » nourrissent la pandémie d’abus sexuels dans l’industrie cinématographique française. Les parlementaires dénoncent un milieu où le culte du talent sert de bouclier aux prédateurs, transformant le septième art en « machine à écraser les victimes ».
Les stars brisent l’omerta : Godrèche et le silence coupable
Judith Godrèche, 53 ans, a rompu le silence en accusant deux réalisateurs, déclenchant une vague de témoignages qui révèle l’étendue de la pandémie d’abus sexuels dans l’industrie cinématographique française. « Aucun de ceux qui détenaient le pouvoir ne m’a contactée depuis », déplore-t-elle, fustigeant une « culture de l’immunité » et la lâcheté des puissants. Sara Forestier révèle, quant à elle, avoir été exclue de projets pour avoir refusé des avances, et décrit une scène où Nicolas Duvauchelle l’a giflée en 2017, l’obligeant à quitter le tournage.
Derrière le rideau : l’hypocrisie des grands noms
Jean Dujardin, Oscar en poche, admet lors des auditions : « Nous ne voulions pas voir. » Un aveu timide face à l’ampleur des crimes, y compris la pandémie d’abus sexuels dans l’industrie cinématographique française. Dominique Besnehard, manager influent, minimise les accusations, suggérant que « certains acteurs franchissent aussi les limites ». Un discours qui illustre la résistance d’un système prêt à inverser les rôles pour protéger ses intouchables.
Les hommes aussi victimes
Gilles Lellouche, star nominée aux César, révèle avoir été harcelé par une réalisatrice. Son témoignage prouve que la pandémie d’abus sexuels dans l’industrie cinématographique française transcende les genres. « Si les rôles étaient inversés, les réactions seraient différentes », souligne-t-il, mettant en lumière une hiérarchie des abus où la souffrance masculine reste taboue.
Gérard Depardieu : symbole d’une impunité toxique
Incarnation du génie français pour Macron, Depardieu incarne aussi la décadence d’un système qui perpétue la pandémie d’abus sexuels dans l’industrie cinématographique française. Accusé par une douzaine de femmes, soutenu par 60 personnalités en 2023, il risque 5 ans de prison pour agressions sexuelles. Son procès, prévu le 13 mai, résume le conflit entre l’héritage culturel et la justice. Macron le qualifie de « fierté nationale », tandis que la justice rappelle qu’aucun talent ne justifie le viol.
Conclusion : Le mythe du génie créatif
L’enquête dénonce l’« exception culturelle » française, ce mantra qui sacralise l’artiste au point d’excuser ses crimes. « Le génie n’est pas un passe-droit », tonne Erwan Balanant, député, exigeant des mesures urgentes pour éradiquer la pandémie d’abus sexuels dans l’industrie cinématographique française. Le rapport réclame des réformes radicales : protection des enfants acteurs, transparence des contrats, surveillance des plateaux. La France, berceau des Lumières, doit choisir : perpétuer l’obscurantisme des abuseurs ou devenir le phare d’une révolution éthique.
Ce n’est pas une crise, c’est un effondrement ; le temps des comptes est venu !