1/ La crise des gilets jaunes débute 15 mois après l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, dans le prolongement de l’abandon du nucléaire à coup d’annonces fières et de délires écolo-punitifs ! 15 mois après l’élection d’un jeune président qui découvre un mandat électif en devenant président de la République, la France de la ruralité dit aux parisiens : Stop au mépris de la province ! La gestion de cette crise va accentuer le décalage entre les élus (nationaux) et les Français. Et la gestion du COVID va accentuer cette cassure. Il n’y a pas eu de remise en question au lendemain du mouvement des gilets jaune : Emmanuel Macron et ses entourages sont restés les mêmes avec une volonté d’écarter les corps d’intermédiaire (syndicats, élus locaux etc…) puis en se retournant vers eux faute d’expérience et de compétence (gestion de distribution des masques, vaccination etc…) avec au final… un grand débat : comme nous le rappelle Georges Clémenceau, « quand on veut enterrer une décision, on crée une commission » !
2. La réforme des retraites a été un sujet très controversé sous la présidence de Macron. Pensez-vous que cette réforme était nécessaire, et comment aurait-elle pu être mieux mise en œuvre pour éviter les conflits sociaux?
2/ La création du système de retraite par répartition ne repose que sur un rapport entre le temps de cotisation en comparaison avec l’espérance de vie. Quand l’espérance de vie augmente, naturellement le temps de cotisation doit augmenter. C’est de la mathématique de CM1 ! Donc oui, la réforme des retraites est nécessaire. Depuis 1995. Mais comme d’habitude, on n’est pas allé au bout de celle-ci et on a volontairement oublié la logique de passer à une retraite par capitalisation. Au moins en partie comme ça existe… pour les fonctionnaires ! Le mot « capitalisation » a fait peur à Emmanuel Macron. C’est normal – et malheureux – de la part d’un disciple socialiste de François Hollande.
3.Emmanuel Macron a souvent été critiqué pour sa politique économique, notamment pour favoriser les entreprises au détriment des travailleurs. Partagez-vous cette critique, et si oui, quelles mesures concrètes auraient dû être prises pour équilibrer ces intérêts?
3/ La création de richesse dans un pays passe par le dynamisme économique. On paye l’abandon de l’industrie qui a été engagé en 1989 par Michel Rocard. Les dirigeants suivants ne sont pas revenus sur cette logique ou si peu en faisant progressivement passer la France dans un pays sans industrie lourde, mais avec une croissance économique basée sur le tourisme. Rappelons que l’abandon du nucléaire a été engagé sous Hollande. Avec désormais, on le sait des ingérences allemandes et la production de faux rapports avec un usage au détriment de la France par l’internationale écologiste dirigée par les Verts allemands ! il nous restait une industrie leader, on a voulu la tuer. Ne jamais oublier.
Parlons de l’industrie automobile. Peugeot, Citroën et DS sont désormais des entreprises italiennes. Membres du groupe Stellantis sous contrôle de la famille Agnelli. Avec bien évidemment un fort risque pour la France de délocalisation en Italie du peu d’usines de production qui nous restent… Je confirme par ailleurs que lorsqu’on veut supprimer la logique automobile, on risque de tuer tiout ce qui tourne autour de la voiture : pneu, acier etc…
C’est çà la gestion Macron de l’entreprise. La encore aucune vision en 8 ans (il est fier d’annoncer qu’il a toujours été pro nucléaire !). Un « en même temps » qui fait que deux pas en avant et 3 en arrière, un sur le coté et deux l’autre côté fait qu’on n’a pas bougé ou mal, alors que tous les pays du monde eux avancent, y compris en Europe (Italie, Espagne, pays de l’est…). A noter que l’Allemagne va connaitre la même crise qu’en France. Comme ici ils sont pollués par l’idéologie verte. Ne jamais oublier ce qu’écrivait Nietzsche : les convictions sont des prisons ».